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Robert Silverberg: À la fin de l'hiver

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Robert Silverberg À la fin de l'hiver

À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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— Hresh-le-questionneur !

— Toujours, mère. Toujours.

— Alors, je ne te reverrai plus jamais ?

— Nous avons déjà cru une fois être séparés à jamais et aujourd’hui nous sommes réunis. Je crois que je te reverrai. Ainsi que mon frère Samnibolon. Mais qui peut dire quand cela se produira ? Seuls les dieux le savent.

Hresh s’éloigna. Il désirait être seul pendant quelque temps avant le repas de fête.

Quelle étrange journée, songea-t-il. Mais ne l’ont-elles pas toutes été depuis ce jour si lointain où je m’étais mis en tête de sortir du cocon, où les mangeurs de glace ont commencé de remonter dans les entrailles de la terre et où le Faiseur de Rêves s’est réveillé en criant. Aujourd’hui, Harruel et Koshmar sont morts, Torlyri est devenue une Beng, Taniane est notre nouveau chef et Salaman va devenir roi. Et moi, je suis Hresh-le-questionneur, mais je suis aussi Hresh-qui-a-les-réponses, l’ancien de notre tribu. Je continuerai de marcher, jusqu’au bout de la terre, et Dawinno veillera sur moi.

Le vent qui soufflait sur le plateau apportait une agréable fraîcheur. Il avait l’esprit clair, ouvert, en paix. Tandis qu’il se tenait seul, une vision monta en lui, une vision de la Grande Planète, qui lui venait sans l’aide des appareils qu’il avait apportés de Vengiboneeza. Elle lui vint d’un seul coup, comme par magie. C’était encore une vision des derniers jours de la Grande Planète, avec le ciel noir, les vents violents et la glace qui s’installait sur toute la surface du globe. Mais, cette fois, il n’était pas un observateur, mais un habitant du monde disparu. Son corps avait la forme de celui des yeux de saphir. Il sentait le poids de sa forte mâchoire, la puissance de ses cuisses et de son énorme queue. Et il savait que c’était le dernier jour de la Grande Planète. Aucun des yeux de saphir n’allait survivre au froid qui arrivait. Les dieux avaient décrété la mort de leur univers.

Et Hresh-Hresh comprit que ce jour était celui de Dawinno le Destructeur cependant que Hresh-yeux de saphir attendait patiemment la mort. Le froid qui commençait à gagner son corps se propagerait en lui jusqu’à ce qu’il ait tué la vie. Oui, le jour de Dawinno. Le dieu qui apportait la mort et le changement, mais aussi le renouveau, la renaissance. Hresh comprenait enfin ce que Noum om Beng avait voulu lui dire. C’eût été un péché contre Dawinno d’essayer d’infléchir la trajectoire des étoiles de mort. Les yeux de saphir l’avaient compris. Ils respectaient la volonté des dieux. Ils n’avaient rien fait pour sauver leur race, car ils savaient que tous les cycles doivent achever leurs cours et qu’il leur fallait disparaître de la surface de la planète pour faire de la place à ceux qui viendraient ensuite.

Oui, bien sûr, songea Hresh. J’aurais dû comprendre cela sans avoir besoin des gifles de Noum om Beng. J’ai assurément l’esprit très vif, mais il arrive aussi qu’il soit très lent. S’il avait vécu plus longtemps, Thaggoran aurait pu m’expliquer tout cela. Mais Dawinno a aussi rappelé Thaggoran à lui. Et il m’a fallu apprendre tout cela tout seul.

Il sourit. Une autre vision était en train de prendre forme dans son âme ; celle d’une ville éblouissante sur une colline lointaine, rayonnant de toutes les couleurs de la création, baignant dans une lumière si radieuse que l’âme en était transportée. Ce n’était pas une ville de la Grande Planète, mais une ville toute nouvelle, une ville du monde à venir, ce monde auquel il contribuerait à donner naissance. Une musique grave commença à monter de la terre et l’enveloppa. Et il eut le sentiment que Taniane se tenait à ses côtés.

— Regarde là-bas, dit-il. Vois-tu cette grande cité ?

— C’est une cité des yeux de saphir ?

— Non, c’est une cité humaine. La cité que nous allons bâtir, pour prouver que, nous aussi, nous sommes humains.

— Oui, dit Taniane en acquiesçant de la tête. Nous sommes les humains d’aujourd’hui.

— Nous le serons, dit Hresh.

Il pensa à la sphère dorée contenant le vif-argent et aux machines qu’elle commandait. Des miracles, oui. Mais pas nos miracles, songea-t-il. Nous nous en servirons pour forger notre propre miracle. Pour nous, le Départ sera sans fin. Maintenant commence notre tâche, la lutte pour s’imposer, la maîtrise des techniques anciennes et des nouvelles, l’ascension continue. Il ouvrirait la voie et il dirait aux autres : « Suivez-moi ! » Et ils le suivraient.

Hresh se tourna vers le sud. Sur le versant d’une colline proche, il distingua un mouvement. Il vit quelque chose d’énorme sortir de la terre. On eût presque dit un mangeur de glace émergeant des profondeurs du sol. Était-ce possible ? Un mangeur de glace ? Mais oui, c’était bien un mangeur de glace. Peut-être l’un des derniers à avoir appris que le Printemps Nouveau était réellement arrivé. La monstrueuse créature défonçait la surface du sol, repoussant autour d’elle les arbres, la terre et d’énormes rochers qui se trouvaient sur son passage. Hresh distinguait sa tête dépourvue d’yeux et les soies noires de son corps. Il était maintenant sorti tout entier, pantelant sous le soleil, déjà moribond. Hresh ne le quittait pas des yeux et il vit le corps gigantesque de la créature souterraine s’ouvrir en deux et de petits animaux — à cette distance, ils semblaient tout petits — en sortir par dizaines, par centaines, de petits animaux chatoyants qui se tortillaient vigoureusement, une armée de petits serpents issus de la chair de l’énorme habitant de l’ancien monde. Ses petits. Ils n’avaient pas la laideur de l’adulte colossal, mais étaient d’une étrange et délicate beauté. De merveilleuses petites créatures à la peau bleutée, d’un vert luisant ou d’un noir velouté, laissant derrière elles une trace argentée. Se lançant dans la lumière du soleil pour saisir la vie qui leur était offerte, la vie qui marquait la fin de l’hiver. Oui, le renouveau et la renaissance. Partout, le renouveau et la renaissance.

Ainsi, d’une certaine manière, les mangeurs de glace eux-mêmes allaient survivre dans le monde nouveau. La prophétie affirmait qu’ils devaient mourir quand viendrait la fin du Long Hiver, mais la prophétie était erronée. Ils n’allaient pas mourir ; ils seraient simplement transformés. De la pourriture de l’hiver pouvaient naître la vie nouvelle et la beauté. Hresh leur offrit la bénédiction de Dawinno.

Comme il aurait aimé raconter cela à Thaggoran !

Il prit en riant l’amulette de Thaggoran dans sa main.

— Oh ! Thaggoran ! Thaggoran ! Si je commençais à te raconter tout ce que j’ai appris depuis la nuit où les rats-loups nous ont attaqués, il me faudrait autant d’années pour le faire qu’il m’en a fallu pour le vivre !

Il avait parlé à voix haute et poursuivit pareillement.

— Tu vois ce que deviennent les mangeurs de glace ? Et la Grande Planète… Je l’ai vue, Thaggoran, et je sais pourquoi elle a paisiblement accepté la mort. Et les Beng… Laisse-moi te parler des Beng, Thaggoran, et de Vengiboneeza et puis…

Il serra un peu plus fort l’amulette.

— Tu vois, Thaggoran, je ne me suis pas trop mal débrouillé ! J’ai quand même appris un certain nombre de choses ! Et un jour, je te le promets, je te raconterai tout ! Un jour, oui, mais pas tout de suite. D’accord, Thaggoran ? Nous discuterons tranquillement ensemble, comme nous le faisions au bon vieux temps. Mais pas tout de suite !

Hresh fit demi-tour et repartit vers la Cité de Yissou. L’heure de la fête approchait. Il aurait Taniane à sa droite et Minbain à sa gauche et, si la tribu a Harruel avait du vin, il en boirait jusqu’à plus soif, et il continuerait de boire, car c’était une nuit de fête comme on en avait rarement vu. Assurément. Il pressa le pas, puis il se mit à trottiner et enfin à courir.

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