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Robert Silverberg: À la fin de l'hiver

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Robert Silverberg À la fin de l'hiver

À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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Il découvrit que l’estimation de Thaloin était très en deçà de la réalité. Au moins trois cents hjjk ayant échappé à l’effroyable cohue s’étaient retrouvés devant le bord du cratère. Ils avaient quelques vermilions avec eux. Les animaux étaient peu nombreux, mais suffisamment pour piétiner la barrière de ronces destinée à arrêter les envahisseurs. Konya, dont l’ombre immense se projetait sur le sol, courait le long du rebord pour repousser les soldats à l’armure noir et jaune à mesure qu’ils franchissaient l’obstacle. Nittin se battait à ses côtés et, au grand étonnement d’Harruel, Minbain et leur fils Samnibolon étaient eux aussi occupés à repousser vigoureusement les assaillants.

Le roi prit une longue inspiration et il se lança à corps perdu dans la mêlée en poussant son cri de guerre.

— Harruel ! Harruel !

Un hjjk se dressa devant lui en agitant frénétiquement ses membres luisants et articulés. Harruel lui trancha un bras d’un coup d’épée et, à l’aide de sa lance, il fit basculer l’insecte de l’autre côté du talus. Un autre le remplaça aussitôt, dont Harruel se débarrassa rapidement. A côté de lui, Salaman en embrochait un troisième. Harruel tourna la tête de l’autre côté et vit Samnibolon repousser bravement un assaillant. Il se battait avec une agilité et une vitesse exceptionnelles pour un enfant de son âge.

— Harruel ! rugit le roi, entièrement pris par la frénésie du combat. Harruel ! Harruel !

Il regarda de l’autre côté du cratère et vit des centaines de hjjk disséminés sur la pente. Mais ils n’avaient aucun plan de bataille et se déplaçaient en désordre et en tous sens. Harruel avait la conviction de pouvoir les exterminer, les uns après les autres, comme il l’avait déjà fait lors de la précédente bataille.

Le reste des hjjk, la masse informe constituant le gros de leurs troupes, continuait de converger vers l’élévation de terrain située au milieu du plateau, où ils grouillaient maintenant comme dans une fourmilière. Une trouée se fit fugitivement dans la cohue et Harruel eut le temps d’apercevoir un objet métallique sur lequel se réfléchissait un rayon de soleil. Il perçut un éclair multicolore, puis ce qui se trouvait au cœur de la mêlée d’insectes fut de nouveau dérobé à sa vue. Il eut aussi l’impression que d’autres hjjk s’éloignaient du champ de bataille, qu’ils repartaient vers le nord, ou se dirigeaient vers la forêt, ou bien encore contournaient le cratère pour prendre la direction du sud… n’importe où pourvu qu’ils s’éloignent de cette scène de folie qui devait profondément choquer leur esprit rationnel.

Il y avait donc encore de l’espoir. Si les défenseurs parvenaient à interdire l’accès du cratère au groupe relativement peu nombreux d’assaillants, peut-être en sortiraient-ils vivants !

Le visage éclairé par un grand sourire, Harruel trucida deux autres insectes qui venaient d’apparaître devant lui comme des spectres.

— Regarde là-bas, dit Salaman en lui donnant une tape sur le bras. Là-bas, Harruel ! A la lisière de la forêt.

Harruel se retourna pour regarder dans la direction que lui avait indiquée Salaman. Tout d’abord, il ne vit rien, car il était ébloui par l’éclat du soleil levant. Puis il mit sa main en visière et projeta sa seconde vue.

Oui, il y avait des gens là-bas. Des silhouettes familières. Orbin, Thhrouk, Haniman, Staip, Praheurt… tous des guerriers. Et aussi Hresh et Taniane. Le Peuple ! Ils sortaient de la forêt et s’avançaient vers le cratère, se frayant un chemin au milieu des hjjk désemparés. Des alliés ! Des renforts !

Un rugissement s’échappa de sa gorge.

Les dieux ne l’avaient pas abandonné ! Ils avaient envoyé ses amis à son secours au plus fort du danger ! Ses péchés lui étaient pardonnés ! Il était racheté, il était sauvé !

— Yissou ! hurla-t-il. Dawinno !

— Garde-toi à gauche, Harruel ! cria soudain Salaman.

Il tourna la tête et vit cinq hjjk et un vermilion haut comme une montagne. Il courut sus à l’ennemi en distribuant de grands coups furieux de lance. Salaman avançait avec lui et Konya arrivait à la rescousse.

Harruel éprouva soudain une vive sensation de brûlure sur son bras déjà blessé pendant le dernier combat. Il pivota sur lui-même, vit un hjjk s’apprêter à lui porter un second coup de bec et lui trancha la gorge dans le même mouvement. Puis il reçut un autre coup dans le dos. Les ennemis étaient partout ; ils semblaient se multiplier comme les mauvaises herbes ! Salaman l’appela et Harruel se tourna vers lui sans cesser de distribuer des coups d’épée et de lance. Rien à faire. Rien à faire. Ils étaient trop nombreux. Le vermilion se dressa sur ses pattes en s’ébrouant. En retombant, il écrasa un hjjk. Harruel éclata de rire sans cesser de frapper tout autour de lui. Il était encore trop tôt pour perdre espoir. Nous les tuerons tous, un par un ! Mais il sentit quelque chose de tranchant lui labourer sauvagement le dos et, presque en même temps, une autre brûlure sur sa cuisse. Il se mit à trembler de saisissement. Il perçut des voix, celles de Salaman, de Konya, de Samnibolon, qui criaient son nom avec insistance. Il vacilla, faillit tomber, reprit son équilibre et fit quelques pas mal assurés. Il porta un grand coup d’épée, mais dans le vide. Il se battrait jusqu’à ce qu’il tombe. Il n’avait plus rien d’autre à faire que se battre. La cité serait sauvée, même si lui ne survivait pas. Il était pardonné, il était racheté. « Dawinno ! » s’écria le roi. « Yissou ! Harruel ! » Il avait le front couvert de sang. Il cessa d’invoquer Yissou et appela Friit, le Guérisseur. Puis Mueri, la Consolatrice. Mais il continuait de frapper de taille et d’estoc. « Mueri ! » cria-t-il. Puis il répéta encore le nom de la divinité, mais d’une voix plus faible. Ils étaient trop nombreux. C’était le seul problème : ils étaient trop nombreux. Mais les dieux lui avaient pardonné ses péchés.

Jamais Hresh n’avait éprouvé une telle confiance que le soir précédant la bataille, quand il s’était trouvé seul avec Taniane au milieu de la vaste prairie. Il avait sorti le Barak Dayir de sa bourse et Taniane ne perdait pas un seul de ses gestes. Elle avait les yeux brillants de ce mélange de peur et de curiosité qu’elle avait manifesté chaque fois qu’il avait sorti la Pierre des Miracles devant elle. Puis il avait enroulé son organe sensoriel autour du talisman.

— Ne bouge pas pendant que je fais cela, dit Hresh à Taniane.

Il ferma les yeux et projeta son esprit au milieu de l’armée des hjjk. Par tous les dieux, il y en avait des myriades et des myriades ! Il chercha patiemment dans la multitude de leurs esprits secs et déplaisants jusqu’à ce qu’il trouve ce qu’il voulait : un couple qui s’était isolé afin de satisfaire à l’instinct sexuel. Dans ce prodigieux rassemblement d’insectes, il devait bien y en avoir quelques-uns qui s’y adonnaient. Et Hresh en découvrit en effet un certain nombre.

Il trouva un couple en train de se livrer à une copulation effrénée dans un mélange de becs, de membres, d’abdomens et de thorax agités de mouvements convulsifs. Hresh ne put réprimer un frisson de dégoût. La femelle était plus grosse que le mâle et elle le serrait dans une étreinte d’une stupéfiante violence, comme si elle avait voulu non pas s’accoupler avec lui, mais le dévorer. De petits organes mobiles s’étaient dressés sur le corps du mâle et ils se déplaçaient sur les parties génitales de la femelle avec une étonnante vivacité. C’était un spectacle affreux et tout à fait singulier. Mais en regardant de plus près, Hresh constata que cet accouplement n’était pas si singulier que cela. Les corps, les membres, les organes, tout était certes très différent de ce qu’il connaissait, mais l’impulsion qui les poussait l’un vers l’autre n’était pas si éloignée de ce qui lui rendait Taniane désirable et le rendait désirable à Taniane. Les deux insectes émettaient de puissantes émanations qui ne pouvaient être que celles du désir de leur race. Et d’autres émanations qui exprimaient la satisfaction de ce désir : l’équivalent de la passion pour les hjjk.

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