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Robert Silverberg: À la fin de l'hiver

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Robert Silverberg À la fin de l'hiver

À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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— Où est ma lance ? demanda-t-il. Donne-moi un peu de vin, ma douce Weiawala. Le vin permet à Harruel de se battre encore mieux. Cela marchera peut-être aussi avec moi.

— Les hjjk !

Les cris rauques de Bruikkos résonnaient dans tout le campement tandis qu’il tambourinait sur les portes et les murs. Les hjjk arrivent ! Ils sont là ! Ils sont là !

Salaman but une grande lampée de vin sombre et frais, puis il passa son épée à sa ceinture et saisit sa lance. Weiawala prit également des armes. Tout le monde allait participer au combat à venir, à la seule exception des enfants en bas âge qui avaient été regroupés dans une des huttes. Salaman et Weiawala sortirent ensemble de chez eux.

Après une longue période de temps chaud et humide, le vent avait tourné. Il soufflait maintenant du nord et apportait le froid. Mais il apportait aussi une odeur sèche et âcre, oppressante et tenace, une odeur de vieille cire, de métal rouillé et de feuilles mortes : l’odeur des hjjk. Et derrière cette odeur pénétrante il y en avait une autre, plus lourde, plus pleine, l’odeur forte et musquée des vermilions, une odeur qui se mêlait à celle des hjjk comme des filaments écarlates de métal brillant mélangés à un manteau de laine épaisse.

Harruel, armé jusqu’aux dents, sortit en clopinant de son palais à demi brûlé. Depuis le jour de l’attaque des hjjk, il marchait en traînant lourdement la patte bien que, à la connaissance de Salaman, il n’eût reçu qu’une blessure au bras. Une blessure assez grave toutefois, que Minbain avait soignée avec des herbes et des cataplasmes et dont il ne restait plus qu’une marque rouge et irrégulière dans la fourrure d’Harruel.

Mais Salaman se demandait si le roi n’avait pas reçu ce jour-là une autre blessure, plus profonde, une blessure au cœur qui l’eût estropié. Il était assurément encore plus maussade et sinistre depuis ce jour et il conservait cette bizarre démarche d’éclopé, comme s’il n’avait plus la force morale nécessaire pour garder ses hanches à la même hauteur.

En voyant Salaman, Harruel lui sourit et agita la main d’un air presque jovial.

— Sens-tu cette puanteur, Salaman ? demanda-t-il. Par Yissou, nous allons purifier l’air avant la tombée de la nuit !

La perspective d’une bonne bataille semblait avoir considérablement égayé Harruel. Salaman lui fit un petit signe de tête et brandit sans conviction sa lance dans un geste de solidarité.

Mais Harruel dut percevoir l’indifférence de Salaman. Le roi s’avança en se déhanchant et lui asséna une grande tape dans le dos. Le coup fut donné avec une telle violence que les yeux de Salaman étincelèrent de colère et qu’il faillit le rendre en y mettant toutes ses forces. Mais ce n’était qu’un encouragement dans l’esprit d’Harruel qui éclata d’un gros rire. Quand Salaman leva les yeux pour le regarder au visage, il vit qu’il était cramoisi d’excitation.

— Nous allons tous les tuer, mon garçon ! Que Dawinno emporte ces saletés d’insectes ! Nous les massacrerons par millions ! Qu’en dis-tu, Salaman ? Tu avais prévu cela depuis longtemps, hein ? Il y a de la magie dans ta seconde vue ! Vois-tu aussi la victoire nous sourire ?

Il se retourna pesamment et fit signe à Minbain qui se tenait près du portique de leur maison.

— Du vin, femme ! Apporte-moi du vin et fais vite ! Nous allons boire à la victoire !

— Pourquoi veut-il encore du vin ? chuchota Weiawala à l’oreille de Salaman. Il est déjà complètement ivre.

— Je n’en suis pas sûr. Je pense qu’il est simplement grisé par la perspective de se battre.

— La perspective de mourir, tu veux dire, souffla Weiawala. Pas un seul d’entre nous n’a la moindre chance de survivre.

— Alors, je suppose que c’est la perspective de mourir qui l’excite, dit Salaman avec un sourire désabusé. Mais nous assistons aujourd’hui à la résurrection d’Harruel.

Et Salaman se rendit compte qu’il commençait à prendre conscience de ce qui allait se passer. Son apathie et sa torpeur se dissipaient rapidement. Il se sentait prêt à combattre avec bravoure et, s’il le fallait, à mourir de même. En sentant son âme s’agiter brusquement, il comprit ce qu’il devait se passer dans la tête d’Harruel.

La première intrusion des hjjk avait dû être pour lui une pénible expérience. Son pouvoir royal et son orgueil de mâle avaient été mis en péril. La petite Therista était morte et Galihine avait été si grièvement blessée que la mort eût été préférable pour elle. Le palais royal avait été incendié. La plupart des animaux s’étaient échappés et il avait fallu énormément de temps pour les rassembler. Même si l’ennemi avait été mis en déroute, tout le monde savait qu’une véritable armée marchait sur la cité et que toute résistance était impossible. Le petit univers d’Harruel avait été en butte à une première attaque et sa survie n’était qu’une question de temps.

Ces dernières semaines, Harruel avait été d’une humeur particulièrement sombre. Il s’était adonné à la boisson avec une telle fureur que les réserves de vin avaient presque été épuisées par ses seuls soins. Nuit après nuit, il avait parcouru en clopinant le périmètre du cratère sous l’emprise du vin et de la colère. Il avait échangé des horions avec Konya, son plus fidèle et son meilleur ami. Toutes les femmes de la tribu étaient passées dans son lit, parfois jusqu’à trois en même temps, mais le bruit courait qu’il n’avait pas réussi à s’accoupler avec une seule d’entre elles. Dans ses moments de relative lucidité, il parlait d’un air lugubre des péchés qu’il avait commis et du châtiment mérité que les hjjk ne tarderaient pas à lui infliger. Ce qui incita Salaman à se demander quels péchés il avait lui-même commis, ou bien Weiawala, ou encore la petite Chham, car, coupables ou innocents, tout le monde trouverait la mort quand les hjjk se lanceraient à l’assaut de la Cité de Yissou.

Ils avaient pourtant fait tout ce qui était en leur pouvoir pour se préparer à cet affrontement désespéré. Ils n’avaient pas eu le temps d’achever la construction de la palissade longeant le bord du cratère, mais ils en avaient élevé une autre, plus petite et composée de pieux effilés réunis par des lianes, tout autour de la zone d’habitation. Juste au pied de cette palissade ils avaient creusé une large et profonde tranchée enjambée par des planches qui pouvaient être retirées devant l’ennemi. Une nouvelle et étroite piste avait été ouverte au sud de l’agglomération et à travers les buissons jusqu’à la partie la plus dense de la forêt, sur la pente du cratère. Si tout le reste échouait, ils pourraient essayer de s’enfuir un par un ou deux par deux et de se cacher dans les bois en attendant que les hjjk abandonnent les recherches et reprennent leur route.

Les défenseurs n’auraient pu faire plus. Ils n’étaient que onze, dont cinq femmes, y compris une blessée, et quelques enfants qui n’étaient pas encore en âge de se battre. Salaman s’attendait à vivre le dernier jour de son existence et il lui semblait évident que l’énergie et l’animation dont Harruel faisait montre n’avaient pas d’autre raison. Mais si Harruel avait perdu le goût de vivre, il n’en allait pas de même de Salaman. L’idée lui était venue à plusieurs reprises dans le courant des derniers jours de partir furtivement avec Weiawala et Chham et d’aller chercher refuge à Vengiboneeza avant l’arrivée des hjjk. Mais c’eût été une preuve de lâcheté. Et cette entreprise eût probablement été vouée à l’échec, car Vengiboneeza, s’ils parvenaient à en retrouver la route, était à plusieurs semaines de marche, et deux adultes et un enfant n’avaient presque aucune chance de survivre au milieu de toutes les créatures sauvages.

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