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Robert Wilson: Les Chronolithes

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Wilson: Les Chronolithes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2003, ISBN: 2-207-25316-3, издательство: Denoël, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Wilson Les Chronolithes

Les Chronolithes: краткое содержание, описание и аннотация

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Scott Warden était là à Chumphon, Thaïlande, quand le premier chronolithe est apparu : un obélisque de plus de cent mètres de haut, d’un bleu impossible, gelant un paysage de jungle dévasté ; un monument commémorant une victoire, celle du seigneur de la guerre Kuin, victoire qui n’aura lieu que dans vingt ans et trois mois. Mais qui est Kuin ? Un tyran, le sauveur d’une humanité à la dérive, un extraterrestre aux traits indubitablement asiatiques, un futur dirigeant chinois, une rumeur qui, grâce à la turbulence Tau, deviendra réalité ? Et que sont réellement ces chronolithes qui ravagent le monde ? C’est à toutes ces questions que Scott et son ancien professeur de physique, Sulamith Chopra, devront répondre, non sans avoir à parcourir le globe, de Chumphon à Jérusalem, du Mexique au Wyoming. Après , voici le second roman de Robert Charles Wilson dans la collection Lunes d’encre, un thriller temporel comme vous n’en jamais lu, qui a valu à son auteur une nomination méritée au prestigieux prix Hugo.

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À Chumphon, tout ce qui n’est pas côtes est montagnes. En tournant vers l’intérieur, nous nous sommes retrouvés quasiment seuls sur la route, jusqu’à ce qu’une escouade de la police des frontières nous double à toute vitesse en nous bombardant de gravillons. Il se passait donc bien quelque chose. Nous avons stoppé dans une station-service hawng nam le temps que Hitch se soulage. J’en ai profité pour régler ma radio portative sur une station anglophone de la région de Bangkok. J’y ai surtout entendu des chansons des tops 40 américains ou anglais, mais rien sur les Martiens. Pourtant, au moment où Hitch s’en revenait tranquillement de la gouttière servant d’urinoir, une brigade de l’armée royale est passée elle aussi à toute vitesse : trois transporteurs de troupes et une poignée de guimbardes genre grosses jeeps, tous fonçant dans la même direction que la police locale un peu plus tôt. Hitch m’a regardé et je l’ai regardé. « Sors l’appareil photo de la sacoche », a-t-il dit, sans sourire, cette fois. Il s’est essuyé la main sur son short.

Loin devant nous, pointant au-dessus des collines tourmentées, brillait une colonne de brouillard ou de fumée.

Ce que j’ignorais, c’est que Kaitlin, ma fille de cinq ans, était sortie de sa sieste matinale avec une violente fièvre, et que Janice avait perdu une bonne vingtaine de minutes à me chercher avant de finir par emmener Kaitlin à la clinique-dispensaire.

Le médecin, un Canadien arrivé à Chumphon en 2002, y avait mis en place un centre de soins plutôt moderne à l’aide de fonds débloqués par un département de l’Organisation mondiale de la santé. Les gens de la plage l’appelaient Docteur Dexter. La personne à consulter en cas de syphilis ou de parasites intestinaux. Le temps qu’il examine Kaitlin, sa fièvre approchait des 41 degrés et elle n’était plus lucide que par intermittence.

Bien entendu, Janice était folle d’inquiétude. Elle a forcément craint le pire, comme l’encéphalite japonaise dont tous les journaux avaient parlé cette année-là où la dengue qui avait fait tant de victimes au Myanmar. Docteur Dexter a diagnostiqué une banale grippe (celle qui, depuis mars, jouait à saute-mouton à Phuket et Ko Samui) et gavé Kaitlin d’antiviraux. Janice s’est installée dans la salle d’attente de la clinique en tentant à intervalles réguliers de me joindre par téléphone. Mais j’avais laissé mon portable dans un sac à dos sur une étagère de notre baraque de location. Peut-être aurait-elle essayé de contacter Hitch si celui-ci avait cru aux communications non cryptées : il se baladait avec un GPS et une boussole, s’imaginant que c’était plus que suffisant pour un costaud dans son genre.

La première fois que j’ai aperçu la colonne, entre les arbres de la forêt, j’ai cru voir le chedi d’un wat dans le lointain. Toute l’Asie du Sud-Est est parsemée de ces temples bouddhistes dont vous trouverez des photos (au moins de celui d’Angkor, Angkor Vat) dans l’encyclopédie de votre choix. On les reconnaît au premier coup d’œil, avec leurs tours reliquaires en pierre à l’apparence vaguement organique, comme si un énorme troll avait laissé ses os se fossiliser dans la jungle.

Mais ce chedi- là – que j’ai mieux vu au fur et à mesure que nous avons progressé sur cette route accidentée qui sinuait sous une longue crête en surplomb – n’était ni de la bonne forme, ni de la bonne couleur.

Nous sommes tombés juste après la crête sur un barrage de la police royale thaïe, avec des voitures de la police des frontières et divers hommes armés dans des 4x4 piquetés de rouille. Ils refoulaient tout le monde. Quatre des soldats braquaient leurs armes sur un songtheaw Hyundai antédiluvien bourré de volailles caquetantes. Les agents de la police des frontières semblaient à la fois très jeunes et très hostiles, avec leurs vêtements kaki, leurs lunettes d’aviateur et la nervosité qui transpirait de leur façon de pointer leurs fusils. Je n’avais aucune envie de me frotter à eux, ce dont j’ai fait part à Hitch.

Je ne sais pas s’il m’a entendu, tant il s’absorbait dans l’examen du monument au loin – je vais appeler cela un monument pour l’instant.

Nous le voyions maintenant plus complètement. Il chevauchait un replat supérieur d’une colline, partiellement dissimulé par un anneau de brume. Je manquais d’un point de comparaison pour évaluer sa hauteur, que j’ai estimée supérieure à cent mètres.

Ne sachant à ce moment-là rien sur lui, nous aurions pu croire qu’il s’agissait d’un vaisseau spatial ou d’une arme, mais il se trouve que j’ai pensé à une espèce de monument dès que je l’ai vu nettement. Imaginez le Washington Monument [1] Obélisque creux en marbre blanc, haut de 170 mètres, situé à proximité de la Maison-Blanche. (N.d.T.) mais tronqué, en verre bleu ciel et avec les coins un peu arrondis. Je n’avais pas la moindre idée de qui l’avait construit ni de comment il était arrivé là – apparemment durant la nuit – mais malgré son extrême singularité, on ne pouvait s’y tromper : l’objet était de fabrication humaine, et l’homme ne crée ce genre de choses que pour s’annoncer, pour affirmer sa présence, pour démontrer son pouvoir. La présence du monument à cet endroit-là était en soi d’une étrangeté aveuglante, et pourtant on ne pouvait se méprendre sur sa solidité – ni sur son poids, sa taille ou sa stupéfiante incongruité.

Puis de la brume est montée et nous l’a masqué.

L’air maussade, deux types en uniforme se sont avancés vers nous d’une démarche souple. « J’ai bien l’impression », a annoncé Hitch avec sa pointe d’accent du Sud-Ouest qui, en l’occurrence, semblait un peu trop traînant, « qu’on va bientôt voir débarquer ces enfoirés des États-Unis et de l’ONU. Ainsi qu’un bon paquet de ces enculés du BPP. » Déjà, un hélicoptère dépourvu de signes distinctifs mais indubitablement militaire volait en rond autour de la crête, ses pales rabattant de l’air qui perturbait la brume au sol.

« Donc, on fait demi-tour », ai-je dit.

Il a pris une photo et rangé l’appareil. « Pas besoin. On va contourner la colline par un chemin de contrebandiers très peu connu qui prend à moins d’un kilomètre derrière nous. » Il a souri à nouveau.

Je pense lui avoir rendu son sourire. J’étais de plus en plus réticent à continuer, mais tel que je connaissais Hitch, il n’en démordrait pas. Et me retrouver seul à ce checkpoint sans moyen de transport ne me disait rien du tout. Hitch a fait demi-tour et nous avons laissé les flics thaïs admirer notre pot d’échappement.

Il devait être deux ou trois heures de l’après-midi, à peu près l’heure à laquelle du pus mêlé de sang s’est mis à suinter de l’oreille gauche de Kaitlin.

Nous avons grimpé autant que possible par le chemin de contrebandiers. Lorsque la Daimler a refusé de monter plus haut, nous l’avons dissimulée dans un fourré et avons continué à pied sur quatre cents mètres.

La piste, dont on avait sacrifié le confort à la discrétion, était escarpée. Abrupte, comme a dit Hitch. Il avait des chaussures de randonnée dans les sacoches de sa Daimler, mais moi qui ne pouvais compter que sur mes baskets, je craignais les serpents et les insectes.

En restant sur la piste jusqu’au bout, nous aurions forcément abouti à une cache de drogue, à une usine de raffinage, voire à la frontière birmane, mais vingt minutes nous ont suffi pour nous retrouver aussi près que nous le voulions – et que nous le pouvions – du monument.

Nous nous en sommes approchés à moins d’un kilomètre.

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