Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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« Mr Sanders ? Vous êtes toujours là ?

— Oui. Tenez bon, Ginny. J’arrive. » Il se tut. « Et arrêtez de m’appeler monsieur. C’est Andy. Nous sommes tous dans le même bateau, vous savez. »

Il raccrocha, emporta le verre dans la salle de bains et le vida dans les toilettes. L’impression agréable — ce sentiment de clarté et d’émerveillement — dura jusqu’au moment où il tira la chasse. Sur quoi, la dépression lui retomba dessus, tel un vieux manteau à l’odeur forte. On avait besoin de lui ? C’était fichtrement drôle. Il n’était rien que ce crétin d’Andy Sanders, la marionnette sur les genoux de Big Jim. Son porte-voix. Son baratineur. L’homme qui lisait les motions et les propositions concoctées par Big Jim comme si elles étaient de lui. L’homme qu’il était bien pratique de mettre sur le devant de la scène tous les deux ou trois ans pour faire campagne en usant de son charme de bouseux. Chose que Big Jim était incapable ou n’avait pas envie de faire.

Il y avait encore des pilules dans le flacon. Et de la Dasani au frais, au rez-de-chaussée. Andy, cependant, n’y pensait plus sérieusement ; il avait fait une promesse à Ginny Tomlinson, et il était un homme de parole. Il n’avait pourtant pas rejeté l’idée du suicide ; il l’avait simplement repoussée sur le coin de la cuisinière pour la laisser mijoter. Ou mise au frais, comme disaient les politiciens de clocher. Et cela lui ferait du bien de sortir de cette chambre, laquelle avait failli être celle de son dernier soupir.

Elle se remplissait de fumée.

11

La salle de préparation du salon funéraire se trouvait au sous-sol, si bien que Linda se sentit assez en sécurité pour allumer. Rusty avait besoin de lumière pour son examen.

« C’est vraiment dégueulasse », dit-il avec un geste du bras qui engloba le carrelage crasseux marqué de traces de pas et le petit nuage de mouches qui tournait au-dessus des canettes de bière et de soda empilées dans un coin. « Si le service de contrôle des pompes funèbres voyait ça — ou le département de la santé —, les Bowie devraient fermer en moins d’une minute new-yorkaise.

— Nous ne sommes pas à New York », lui rappela Linda.

Elle regardait la table en Inox qui se dressait au milieu de la pièce. Des ombres douteuses, traces de substances qu’il valait mieux ne pas chercher à identifier, la constellaient ; un emballage de Snicker traînait dans l’une des évacuations. « Nous ne sommes même plus dans le Maine, j’en ai peur. Grouille-toi, Eric. Ça pue, ici.

— De plusieurs manières, même », répondit Rusty.

L’état répugnant de la salle le dégoûtait — fichtre, le scandalisait . Il aurait été capable de donner un coup de poing dans le nez de Stewart Bowie rien que pour l’emballage de confiserie abandonné sur la table où l’on retirait le sang des défunts de la ville.

De l’autre côté de la salle se trouvaient six chambres froides individuelles, aussi en Inox. Quelque part montait le bourdonnement régulier du système de refroidissement. « On ne manque pas de propane, ici, remarqua Rusty. Les frères Bowie vivent sur un grand pied. »

Aucun nom ne figurait sur les casiers — autre signe de négligence — et Rusty ouvrit donc les six. Les deux premiers étaient vides, ce qui ne le surprit pas. La plupart de ceux qui étaient morts depuis le Dôme, y compris Ron Haskell et les Evans, avaient été rapidement enterrés. Jimmy Sirois, n’ayant pas de parents proches, se trouvait encore dans la petite morgue de l’hôpital.

Les quatre suivants contenaient les corps qu’il était venu voir. La puanteur de la décomposition se répandit dès qu’il tira le cadre roulant. Elle engloutit les odeurs déplaisantes mais nettement moins agressives des produits de conservation et des différents onguents funéraires. Linda battit en retraite, prise de haut-le-cœur.

« Ne va pas vomir, Linny », dit Rusty, qui fonça vers les placards, de l’autre côté de la salle. Le premier qu’il ouvrit ne contenait rien, sinon des éditions anciennes de la revue campagnarde Field & Stream , et il jura. En revanche, dans celui de dessous il y avait ce qu’il cherchait. Il repoussa un trocart qui paraissait n’avoir jamais été nettoyé et prit une paire de masques chirurgicaux en plastique vert encore dans leur emballage. Il en tendit un à Linda et enfila le second. Dans le troisième, il trouva enfin des gants de caoutchouc convenables. Ils étaient d’un jaune éclatant, un jaune infernalement désinvolte.

« Si tu as l’impression que tu vas dégueuler dans le masque, monte plutôt rejoindre Stacey.

— Ça va aller. Il faut un témoin.

— Je ne sais pas trop dans quelle mesure ton témoignage sera valable ; tu es ma femme.

— Il faut un témoin, répéta Linda. Fais simplement le plus vite possible. »

Les tiroirs contenant les cadavres étaient sales. Ce qui ne le surprit pas, après tout ce qu’il venait de voir, mais ne le dégoûta pas moins. Linda avait pensé à emporter un vieux magnétophone qui traînait dans leur garage. Rusty appuya sur enregistrement , testa l’appareil, et fut un peu étonné de constater qu’il fonctionnait encore assez bien. Il posa le Panasonic sur l’un des tiroirs vides. Il enfila alors les gants. Ça lui prit un temps fou ; il avait les mains en sueur. Il y avait probablement du talc quelque part, mais il n’était pas question de perdre davantage de temps à le chercher. Il avait l’impression d’être comme un cambrioleur. Diable, il était un cambrioleur.

« D’accord, on y va. Il est vingt-deux heures quarante-cinq, le 24 octobre. Cet examen a lieu dans la salle de préparation du salon funéraire Bowie de Chester’s Mill. Qui est malpropre, soit dit en passant. Un scandale. Je constate la présence de quatre corps, trois femmes et un homme. Deux des femmes sont jeunes, adolescentes ou post-adolescentes. Il s’agit d’Angela McCain et de Dodee Sanders.

— Dorothy, le corrigea Linda depuis l’autre côté de la table en Inox. Son nom est… était… Dorothy.

— Correction. Dorothy Sanders. La troisième femme est relativement âgée. Il s’agit de Brenda Perkins. L’homme a une quarantaine d’années. C’est le révérend Lester Coggins. Je note que je peux identifier toutes ces personnes. »

Il fit signe à sa femme d’approcher et lui montra les corps. Elle regarda et ses yeux se remplirent de larmes. Elle souleva son masque, le temps de dire : « Je suis Linda Everett, du département de police de Chester’s Mill. Mon numéro matricule est 7-7-5. Je reconnais aussi ces quatre corps. » Elle remit son masque.

Rusty lui fit signe de revenir. Tout ça, c’était du cinéma, de toute façon. Il le savait et soupçonnait Linda de le savoir aussi. Néanmoins, il ne se sentait pas déprimé. Il avait voulu faire une carrière médicale dès l’enfance et il serait certainement devenu médecin s’il n’avait pas été obligé d’abandonner ses études pour s’occuper de ses parents. Et ce qui l’avait poussé quand, au lycée, il disséquait des grenouilles ou des yeux de bovin, en cours de biologie, était ce qui le poussait encore aujourd’hui : la simple curiosité. Le besoin de savoir. Et il allait savoir. Peut-être pas tout, mais au moins certaines choses.

C’est ici que les morts aident les vivants. C’est bien ce qu’a dit Linda, non ?

Peu importait. Il était certain qu’ils l’aideraient, s’ils pouvaient.

« Je ne vois aucune trace de travail cosmétique sur les corps, mais tous les quatre ont, par contre, été embaumés. J’ignore si ce travail a été terminé mais j’en doute, car les aiguilles des artères fémorales sont toujours en place.

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