Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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Big Jim, une main sur la poignée de son Hummer, regarda le toit du Democrat céder en expédiant un nuage d’étincelles droit vers le ciel noir. Les hommes postés sur les bâtiments voisins vérifièrent mutuellement leurs pompes et se tinrent en position militaire de repos, attendant les étincelles, le tuyau à la main.

L’expression qui passa sur le visage de Julia quand le toit du Democrat s’effondra fit plus de bien au cœur de Big Jim que tous les bon sang de cueilleurs de coton de médicaments et pacemakers du monde. Cela faisait des années qu’il était obligé de supporter ses mercuriales hebdomadaires, et quand bien même il n’aurait jamais reconnu avoir eu peur d’elle, il était certain qu’elle lui avait donné du souci.

Mais regardez-la un peu maintenant , pensa-t-il. On dirait qu’en arrivant chez elle, elle a trouvé sa mère morte.

« Vous avez l’air d’aller mieux, lui dit Randolph. Vous reprenez des couleurs.

— Je me sens mieux. Mais je vais tout de même rentrer chez moi. Histoire de me reposer un peu les yeux.

— Bonne idée. Nous avons besoin de vous, mon ami. Plus que jamais. Et si ce fichu Dôme ne disparaît pas… » Il secoua la tête, mais ses yeux de chien basset ne quittèrent pas un instant le visage de Big Jim. « Je ne sais pas comment on s’en sortirait sans vous, pour tout vous dire. J’aime Andy Sanders comme un frère, mais on peut pas dire qu’il ait grand-chose dans le crâne. Et Andrea Grinnell ne vaut plus rien depuis qu’elle s’est fait mal au dos. Vous êtes celui qui empêche Chester’s Mill de partir en morceaux. »

Big Jim se sentit ému et serra le bras de Randolph. « Je donnerais ma vie pour cette ville. Je l’aime à ce point.

— Je sais. Moi aussi. Et personne ne va nous la voler.

— Exactement », répondit Big Jim.

Il s’éloigna, passant sur le trottoir pour contourner le barrage disposé côté nord du quartier commerçant. Son cœur battait à nouveau régulièrement (ou presque) dans sa poitrine, mais il était tout de même inquiet. Il fallait qu’il voie Everett. L’idée lui déplaisait : Everett était lui aussi un fouineur, qui avait tendance à faire des histoires à un moment où la ville devait plus que jamais être unie. En plus, il n’était pas médecin. Big Jim aurait presque eu davantage confiance en un vétérinaire, pour ses problèmes de santé, mais il n’y en avait aucun à Chester’s Mill. Il lui fallait espérer que s’il avait besoin d’un médicament pour régulariser son rythme cardiaque, Everett saurait quoi lui donner.

Bon, quoi qu’il me recommande, je pourrais toujours vérifier avec Andy.

Oui, mais ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus. Ce qui l’inquiétait le plus c’était ce qu’avait dit Pete : Et si jamais ce fichu Dôme ne disparaît pas…

La phrase l’inquiétait, mais pas la chose. Tout au contraire. Si le Dôme disparaissait — trop tôt, autrement dit —, il risquait d’avoir de gros ennuis, même si on ne découvrait pas le laboratoire de méthadone. Il y aurait certainement des cueilleurs de coton qui trouveraient à redire à ses décisions. L’une des règles de la vie politique, règle qu’il avait saisie très tôt, était : Ceux qui peuvent font ; ceux qui ne peuvent pas contestent les décisions de ceux qui peuvent . Ils risqueraient de ne pas comprendre que tout ce qu’il avait fait, ou ordonné de faire, y compris les jets de pierre au supermarché, ce matin, avait en dernière analyse, le bien commun pour objectif. Les amis de Barbara, à l’extérieur, seraient particulièrement enclins à mal le comprendre, car ils refuseraient de comprendre. Que Barbara eût des amis, et des amis puissants, dans le monde extérieur était une chose que Rennie n’avait pas remise en question depuis qu’il avait vu la lettre du Président. Mais pour le moment, ils étaient paralysés. Et cela l’arrangerait que les choses restent en l’état pendant encore une quinzaine de jours. Voire un mois ou deux.

Pour dire la vérité, il aimait bien le Dôme.

Pas sur le long terme, certes, mais jusqu’à ce que le propane stocké à la station de radio soit redistribué. Jusqu’à ce que le labo soit démantelé et que la grange dans laquelle il était installé ait entièrement brûlé (crime à mettre au compte des complices de Dale Barbara). Jusqu’à ce que Barbara puisse avoir un procès et être exécuté par un peloton de policiers. Jusqu’à ce que la responsabilité des incidents qui avaient eu lieu soit imputée au plus grand nombre de personnes possible, le crédit de ce qui avait bien fonctionné ne revenant qu’à une seule, à savoir lui-même.

Jusque-là, le Dôme était parfait.

Big Jim décida qu’il s’agenouillerait et prierait pour que ça se passe ainsi avant de se coucher.

7

Sammy s’engagea en boitillant dans le couloir de l’hôpital, regardant les noms sur les portes et jetant un coup d’œil dans les chambres quand il n’y en avait pas. Elle commençait à s’inquiéter à l’idée que la salope ne soit pas là lorsqu’elle arriva à la dernière et vit une carte de bons vœux de rétablissement punaisée sur celle-ci. Elle représentait un chien de dessin animé avec cette légende : « On m’a dit que tu ne te sentais pas trop bien. »

Sammy retira l’arme de Jack Evans de la ceinture de son jean (ceinture un peu plus lâche, aujourd’hui, elle avait finalement réussi à perdre un peu de poids, mieux valait tard que jamais) et ouvrit la carte du bout du canon. À l’intérieur, le chien se léchait les couilles et la légende disait : « Besoin d’un petit coup de langue ? » Signé Mel, Jim Jr, Carter, Frank , typique du bon goût que Sammy leur connaissait.

Toujours du canon, elle repoussa le battant. Georgia n’était pas seule. Cela n’entama nullement le calme profond qu’éprouvait Sammy, le sentiment d’avoir presque atteint la paix. Ce qui aurait pu arriver si l’homme endormi dans le coin avait été un innocent — le père ou l’oncle de la salope, par exemple — mais c’était Frankie, le Tripoteur de Nénés. Celui qui l’avait violée en premier, celui qui lui avait dit qu’elle avait intérêt à fermer sa gueule pendant qu’elle était à genoux. Qu’il soit endormi n’y changeait rien. Parce que les types comme lui recommençaient leurs saloperies dès qu’ils se réveillaient.

Georgia ne dormait pas ; elle souffrait trop, et la fille aux cheveux longs qui était passée la voir ne lui avait pas proposé de calmants. Elle reconnut Sammy et ses yeux s’écarquillèrent. « Toi, fous le ’amp d’ici ! »

Sammy sourit. « Hé, tu parles comme Homer Simpson. »

Georgia vit alors le pistolet et ses yeux s’agrandirent encore. Elle ouvrit sa bouche très largement édentée et cria.

Sammy continua de sourire. Son sourire s’élargit même, en réalité. Ce cri était musique pour ses oreilles, baume pour son cœur.

« “Baise cette salope”, dit-elle. C’est bien ça, Georgia ? C’est bien ce que t’as dit, connasse sans cœur ? »

Frank se réveilla et regarda autour de lui, ouvrant de grands yeux hébétés. Ses fesses avaient migré jusqu’au bord du siège, si bien que lorsque Georgia cria pour la deuxième fois, il sursauta et tomba par terre. Il portait une arme au côté — tous les flics en portaient, maintenant — et il voulut la dégainer. « Pose ça, Sammy, pose ça, c’est tout, on est juste entre amis, ici, juste entre amis.

— Tu ferais mieux de n’ouvrir ta gueule que quand t’es à genoux pour sucer la queue de ton ami Junior, Frank. »

Sur quoi Sammy appuya sur la détente du Springfield. La détonation de l’automatique fut assourdissante dans la petite pièce. La première balle passa au-dessus de la tête de Frank et fracassa la fenêtre. Georgia hurla. Elle essaya de sortir de son lit et son goutte-à-goutte et les fils qui la reliaient aux appareils de contrôle sautèrent. Sammy la repoussa sèchement et elle tomba à la renverse en travers du lit.

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