Stephen King - Dôme. Tome 2
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- Название:Dôme. Tome 2
- Автор:
- Издательство:Editions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2011
- Город:Paris
- ISBN:978-2-226-22437-8
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— Non ! s’exclama-t-elle, frissonnant presque. Pas lui.
— Ma sœur ? Andrea, je veux dire ? »
Ginny se contenta de le fixer.
Twitch soutint son regard un moment, puis baissa les yeux. « Peut-être pas Andrea », marmonna-t-il.
Ginny le toucha au-dessus du poignet. Il avait la peau froide tant il était sous le coup de l’émotion. La mienne doit l’être aussi, supposa-t-elle. « Si cela peut te réconforter, je pense qu’Andrea essaie de se désintoxiquer. Elle est venue voir Rusty, et je suis à peu près certaine que c’était pour ça. »
Twitch plaqua ses mains contre ses joues, se donnant fugitivement une expression de masque chagrin d’opéra-bouffe. « C’est un cauchemar.
— Oui », dit simplement Ginny.
Puis elle prit son propre téléphone.
« Qui tu vas appeler ? dit-il en réussissant à esquisser un sourire. Les chasseurs de fantômes ?
— Non. Si Andrea et Big Jim sont exclus, qui est-ce qui nous reste ?
— Sanders. Mais il nous serait aussi utile qu’une crotte de chien, et tu le sais. Si on se contentait de nettoyer tout ça ? Thurston a raison, ce qui s’est passé ici est évident. »
À ce moment-là, Thurston sortit de la salle de bains. Il s’essuyait les lèvres avec du papier de toilette. « Parce qu’il y a des règles, jeune homme. Et, dans ces circonstances, il est plus important que jamais que nous les respections. Ou qu’au moins nous fassions honnêtement l’effort d’essayer. »
Twitch leva les yeux et vit la cervelle de Sammy Bushey qui séchait sur l’un des murs. Ce avec quoi elle pensait naguère avait maintenant un aspect de bouillie d’avoine. Il éclata en sanglots.
10
Andy Sanders était assis sur le bord du lit de Dale Barbara, dans l’appartement qu’il lui avait loué. L’éclat orangé de l’incendie du Democrat , juste à côté, emplissait la fenêtre. Il entendait des bruits de pas et des voix étouffées au-dessus de lui — sans doute les hommes sur le toit, pensa-t-il.
Il avait avec lui un sac en papier brun, lorsqu’il avait emprunté l’escalier extérieur de la pharmacie. Il en vida le contenu : un verre, une bouteille d’eau Dasani et un flacon de pilules. Les pilules étaient de l’OxyContin. On lisait sur l’étiquette : RÉSERVÉES POUR A. GRINNELL [7] Il faut savoir que, pour de nombreux médicaments, les pharmaciens américains comptent le nombre de pilules ou cachets prescrits, les mettent dans de petites bouteilles et y apposent une étiquette avec leur raison sociale, le nom de la personne et la posologie.
. Elles étaient roses — des vingt milligrammes. Il en fit tomber une petite poignée, les compta, en fit tomber quelques-unes de plus. Vingt. Soit quatre cents milligrammes. Ce qui n’aurait peut-être pas suffi à tuer Andrea, qui avait eu le temps d’acquérir une sacrée tolérance, mais il était sûr que pour lui ça suffirait largement.
La chaleur de l’incendie traversait les murs et se faisait sentir jusque dans la chambre. Il était trempé de sueur. Il devait faire dans les quarante, ici ; peut-être plus. Il s’essuya avec le couvre-lit.
Je ne la sentirai bientôt plus. Il y aura une brise fraîche, au ciel, et nous irons tous dîner à la table du Seigneur.
Il se servit du fond du flacon pour réduire les pilules roses en poudre, afin que la drogue fasse un effet instantané. Un bon coup de marteau. Il s’allongerait sur le lit, fermerait les yeux, et bonsoir, gentil pharmacien, que des ribambelles d’anges chantent pour ton repos éternel.
Moi… et Claudie… et Dodee. Ensemble pour l’éternité.
Détrompe-toi, mon frère.
C’était la voix de Coggins, du Coggins sermonneur dans ses moments de plus grande sévérité. Andy arrêta d’écraser ses pilules.
Les suicidés ne dînent pas avec les êtres aimés, mon ami. Ils vont en enfer et se rassasient de charbons ardents qui brûlent pour l’éternité dans leur ventre. Peux-tu me donner un alléluia pour ça ? Peux-tu dire amen ?
« Des… conneries », murmura Andy, ne pouvant se résoudre à employer un vrai gros mot. Il se remit à broyer les pilules. « T’avais le groin dans l’auge avec nous. Pourquoi je devrais te croire ? »
Parce que je dis la vérité. Ta femme et ta fille sont en train de te regarder, en ce moment, te suppliant de ne pas le faire. Ne peux-tu pas les entendre ?
« Eh non, dit Andy. Et ce n’est pas toi, non plus. C’est juste le froussard qui est en moi. Le froussard qui m’a régenté toute ma vie. C’est comme ça que Big Jim a eu prise sur moi. C’est comme ça que je me suis trouvé mêlé à cette désastreuse combine d’amphètes. Je n’ai pas besoin de cet argent, je ne comprends même pas ce que signifient de telles sommes — c’est tout simplement que je ne sais pas dire non. Mais aujourd’hui, je peux. Non m’sieur. Je n’ai plus aucune raison de vivre, alors je pars. T’as quelque chose à objecter à ça ? »
Lester Coggins, apparemment, n’avait pas d’objections. Andy finit de broyer les pilules et remplit son verre d’eau. Il fit tomber la poudre dans le verre, puis remua le mélange avec le doigt. En bruit de fond, il entendait ronfler et craquer l’incendie, les cris des hommes et leurs bottes martelant le toit.
« Un p’tit coup derrière la cravate », dit-il… sauf qu’il ne but pas. Sa main tenait le verre, mais le froussard en lui — le froussard qui ne voulait pas mourir alors qu’il savait que la vie n’avait plus aucun sens pour lui — l’empêchait de bouger.
« Non, tu ne gagneras pas, cette fois », dit-il. Il posa le verre pour s’essuyer de nouveau le visage avec le couvre-lit. « Non, pas chaque fois et pas ce coup-ci. »
Il porta le verre à ses lèvres. La rose suavité de l’oubli roulait dedans. Il le reposa cependant encore une fois.
Le froussard, qui le régentait toujours. Damné soit ce froussard.
« Seigneur, envoie-moi un signe, murmura-t-il. Envoie-moi un signe pour que je sache que c’est juste de boire ceci. Rien que parce que c’est le seul moyen de fuir cette ville, sinon pour autre chose. »
Le toit du Democrat s’effondra, de l’autre côté de la ruelle, au milieu de gerbes d’étincelles. Au-dessus de lui quelqu’un (il crut reconnaître la voix de Romeo Burpee) cria : « Ceux sur les toits, tenez-vous prêts ! Les gars, soyez prêts ! »
Soyez prêts . C’était un signe, certainement. Andy Sanders leva une fois de plus le verre de la mort et cette fois, le froussard ne retint pas son bras. Le froussard semblait avoir renoncé.
Dans sa poche, son portable se lança dans les premières notes de « You’re Beautiful », musique sentimentale de merde que lui avait choisie Claudie. Un instant, il faillit bien boire, malgré tout, puis une voix lui murmura que cela aussi pouvait être un signe. Voix qui était celle de Coggins, ou du froussard, ou encore celle de son cœur, il n’aurait su le dire. Et du fait de cette incertitude, il répondit.
« Mr Sanders ? » C’était une voix de femme, fatiguée, malheureuse, effrayée. Andy pouvait sympathiser. « Virginia Tomlinson, de l’hôpital.
— Ginny ? Oui, bien sûr ! » répondit son vieux moi joyeux et plein de sollicitude.
« Nous avons un gros pépin, ici, j’en ai peur. Pouvez-vous venir ? »
Un rayon de lumière perça les ténèbres confuses qui régnaient dans la tête d’Andy. Il se sentit rempli d’émerveillement et de gratitude — que quelqu’un puisse lui dire ces mots, Pouvez-vous venir ? Avait-il oublié l’impression délicieuse que cela faisait ? Sans doute, supposa-t-il, alors que c’était avant tout pour cette raison qu’il s’était présenté au poste de premier conseiller. Pas pour disposer du pouvoir ; ça, c’était le truc de Big Jim. Seulement pour prêter une main secourable à ceux qui en avaient besoin. Voilà comment il avait commencé ; peut-être serait-ce ainsi qu’il allait aussi finir.
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