Isaac Asimov - La fin de l'éternité

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - La fin de l'éternité» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La fin de l'éternité»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

La fin de l'éternité — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La fin de l'éternité», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Harlan pouvait défendre l’Éternité maintenant avec d’autant plus d’intensité et d’extravagance qu’il l’avait attaquée avec plus de violence si peu de temps auparavant. Il dit : « Restons-en aux Siècles Cachés et nous allons corriger cela. Nous n’avons pas raté encore, nous n’avons jamais manqué de faire le maximum de bien dans les siècles que nous avons pu atteindre.

— Le maximum de bien ? » demanda Noÿs d’un ton détaché qui semblait donner à ces paroles un contenu ironique. « Qu’est-ce que cela ? Vos machines vous le disent. Vos Computaplex. Mais qui met au point les machines et leur dit ce qu’il faut peser dans la balance ? Les machines ne résolvent pas les problèmes avec plus de perspicacité que les hommes, mais seulement plus vite. Seulement plus vite ! Alors qu’est-ce que c’est que les Éternels considèrent comme bon ? Je vais vous le dire. La tranquillité et la sécurité. Le sens de la mesure. Ne jamais aller aux extrêmes. Pas de risques sans la certitude accablante d’un effort correspondant. »

Harlan avala sa salive. Avec une soudaine acuité, il se souvint des paroles de Twissell dans la cabine tandis qu’ils s’entretenaient de l’homme évolué des Siècles Cachés. Il dit : « Nous avons engendré l’inhabituel. »

N’en était-il pas ainsi ?

« Allons, dit Noÿs, on dirait que vous vous mettez à réfléchir. Réfléchissez à ceci alors : dans la Réalité qui existe maintenant, comment se fait-il que l’homme soit continuellement en train de tenter de voyager dans l’espace et échoue continuellement ? Chaque ère de voyage dans l’espace doit certainement connaître les échecs précédents. Pourquoi essayer encore dans ce cas ?

— Je n’ai pas étudié la question », répondit Harlan. Mais il pensa avec malaise aux colonies établies sur Mars les unes après les autres et qui toujours rataient. Il pensa à l’étrange attraction que le vol spatial avait toujours même pour les Éternels. Il pouvait entendre le sociologue Kantor Voy du 2456 e siècle regrettant la perte du voyage spatial à propulsion électro-gravitique en un certain siècle et disant avec regret : « Cela a été vraiment beau. » Et le Bio-programmateur Néron Feruque qui avait juré amèrement à sa disparition et avait violemment critiqué, pour se soulager, l’usage que l’Éternité faisait des sérums anticancéreux.

Existait-il une chose telle qu’une tendance instinctive de la part des êtres intelligents à se répandre à l’extérieur, à atteindre les étoiles, à laisser derrière eux la prison de la gravitation ? Était-ce cela qui poussait l’homme à développer le voyage interplanétaire des douzaines de fois, le poussait à voyager sans cesse vers les mondes morts d’un système solaire où seule la Terre était vivante ? Était-ce l’échec final, la connaissance qu’on devait retourner à la prison natale qui apportait les inadaptations contre lesquelles l’Éternité luttait toujours ? Harlan pensa à l’usage des drogues dans ces mêmes siècles futiles des électro-gravitiques.

« En balayant les désastres de la Réalité, dit Noÿs, l’Éternité supprime aussi les triomphes. C’est en faisant face aux grandes épreuves que l’Humanité peut avec le plus de succès s’élever à de grandes hauteurs. Du danger et de l’insécurité permanente vient la force qui pousse l’Humanité à de nouvelles et toujours plus difficiles conquêtes. Pouvez-vous comprendre cela ? Pouvez-vous comprendre qu’en évitant les chutes et les misères qui assaillent l’Humanité, l’Éternité empêche les hommes de trouver leurs propres solutions, meilleures quoique amères, les vraies solutions qui viennent des difficultés surmontées et non de la dérobade devant l’obstacle. »

S’obstinant, Harlan commença : « Le plus grand bien du plus grand nombre…{Formule célèbre de Jérémie Bentham (1748-1832), philosophe anglais, et qui résume son « arithmétique des plaisirs ». (Note du Traducteur.) } »

Noÿs l’interrompit : « Supposez que l’Éternité n’ait jamais été établie ?

— Eh bien ?

— Je vais vous dire ce qui serait arrivé. Les énergies qui ont été dépensées dans le génie temporel seraient allées à la nucléonique. L’Éternité n’aurait pas été inventée, mais le voyage interstellaire, si. L’homme aurait atteint les étoiles plus d’une centaine de milliers de siècles avant qu’il ne l’ait fait dans cette Réalité existante. Les étoiles auraient été alors occupées et l’Humanité se serait établie dans toute la Galaxie. Nous aurions été les premiers.

— Et qu’est-ce qu’on en aurait retiré ? demanda Harlan avec entêtement. Serions-nous plus heureux ?

— Qu’entendez-vous par « nous » ? L’homme n’aurait pas un monde, mais un million de mondes, un milliard de mondes. Nous aurions l’Infini à notre portée. Chaque monde aurait sa propre tranche de siècles, chacun ses propres valeurs, la possibilité de chercher le bonheur à sa manière et dans le milieu culturel et social qu’il aurait lui-même édifié. Il y a beaucoup de bonheurs, beaucoup de biens, une infinie variété… Voilà l’État de Base de l’Humanité.

— Pures conjectures », dit Harlan. Il était en colère contre lui-même de se sentir attiré par la vision qu’elle avait tirée du néant, ce Comment pouvez-vous dire ce qui serait arrivé ? »

Noÿs dit : « Vous souriez de l’ignorance des Temporels qui ne connaissent qu’une Réalité. Nous sourions de l’ignorance des Éternels qui pensent qu’il y a de nombreuses Réalités, mais qu’il n’en existe qu’une seule à la fois.

— Que signifie ce charabia ?

— Nous ne calculons pas les Réalités alternantes. Nous les voyons dans leur état de non-Réalité.

— Une sorte de fantomatique Terre de jamais-jamais où les ce-qui-aurait-pu-être jouent avec les si.

— Le sarcasme en moins, c’est ça.

— Et comment faites-vous cela ? »

Noÿs fit une pause, puis dit : « Comment puis-je expliquer cela, Andrew ? J’ai été éduquée pour savoir certaines choses sans réellement tout comprendre à leur sujet, tout comme vous. Pouvez-vous m’expliquer le fonctionnement d’un Computaplex ? Pourtant vous savez qu’il existe et qu’il fonctionne. »

Harlan rougit. « Bon, et après ? »

Noÿs reprit : « Nous avons appris à voir les Réalités et nous avons découvert que l’État de Base était tel que je l’ai décrit. Nous avons trouvé aussi le Changement qui a détruit l’État de Base. Ce n’était pas seulement le Changement que l’Éternité avait mis en route ; c’était l’établissement de l’Éternité elle-même – le simple fait de son existence. N’importe quel système tel que l’Éternité qui permet aux hommes de choisir leur propre avenir se terminera par le choix de la tranquillité et de la médiocrité et, dans une telle Réalité, les étoiles sont hors d’atteinte. La simple existence de l’Éternité a balayé d’un coup l’Empire Galactique. Pour le rétablir, il faut en finir avec l’Éternité.

« Le nombre de Réalités est infini. Le nombre de n’importe quelle sous-classe de Réalités est également infini. Par exemple, le nombre de Réalités contenant l’Éternité est infini ; le nombre de celles dans lesquelles l’Éternité n’existe pas est infini ; le nombre dans lequel l’Éternité existe bel et bien mais est abolie est également infini. Mais mon peuple a choisi dans l’infini un groupe qui me comprenait.

« Je n’y suis pour rien. Ils m’ont éduquée pour mon travail comme vous et Twissell avez éduqué Cooper pour son travail. Mais le nombre de Réalités dans lesquelles j’étais l’agent de la destruction de l’Éternité était également infini. On m’a offert un choix parmi cinq Réalités qui paraissaient les moins complexes. J’ai choisi celle-ci qui vous comprend, le seul système de Réalité qui vous comprenne.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La fin de l'éternité»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La fin de l'éternité» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La fin de l'éternité»

Обсуждение, отзывы о книге «La fin de l'éternité» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x