Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Serrant les dents, Harlan pensa : « Il n’y aura pas besoin d’outsiders. »

« Il nous reste trente physio-minutes. Cooper et moi allons sortir pour vérifier l’approvisionnement », reprit Twissell.

Ils sortirent. La porte se ferma derrière eux et Harlan resta seul avec le contrôle de poussée et le temps (qui s’écoulait déjà lentement à rebours vers zéro) ; il savait exactement ce qu’il fallait faire.

Il se détourna du hublot. Il mit la main dans sa poche et sortit à moitié le fouet neuronique qui y était toujours. Pendant tous ces événements, il l’avait gardé. Sa main tremblait un peu.

Une pensée qu’il avait déjà eue lui revint : la destruction du temple par Samson !

Dans un coin de son esprit, il se demandait vaguement : combien d’Éternels ont jamais entendu parler de Samson ? Combien savent comment il est mort ?

Il ne restait plus que vingt-cinq minutes. Il ne savait pas exactement combien de temps prendrait l’opération. Il n’était pas réellement certain que cela marcherait.

Mais quel choix avait-il ? Ses doigts moites laissèrent presque tomber l’arme avant qu’il arrivât à démonter la crosse.

Il travaillait rapidement, complètement absorbé. Il avait envisagé les conséquences de ce qu’il projetait et la possibilité de son propre passage dans la non-existence était la moindre de ses préoccupations et il ne s’en inquiétait nullement.

À moins une minute, Harlan se tenait aux commandes.

Il pensa avec détachement : « La dernière minute de vie ? »

Il ne voyait rien dans la pièce que le mouvement à rebours de l’aiguille rouge qui marquait le passage des secondes.

Moins trente secondes.

Il pensa : « Ça ne fera pas mal ; ce n’est pas la mort. »

Il essayait de penser seulement à Noÿs.

Moins quinze secondes.

Noÿs.

La main gauche d’Harlan s’abaissa vers un bouton de contact. Pas d’affolement !

Moins douze secondes.

Contact !

Le régulateur de puissance prendrait la relève maintenant. La poussée se produirait à l’instant zéro. Et cela lui laissait le temps d’une dernière manipulation. La destruction de Samson !

Sa main droite bougea. Il ne regardait pas sa main droite.

Moins cinq secondes.

Noÿs !

Sa main droite bou-ZÉRO-gea encore, spasmodiquement. Il ne la regarda pas.

Était-ce la non-existence ?

Pas encore. Pas encore la non-existence.

Harlan regarda par le hublot. Il ne bougeait pas. Le temps passait et il ne se rendait pas compte de ce passage.

La salle était vide. À l’endroit où se trouvait la cabine géante, il n’y avait rien. Les blocs de métal qui lui avaient servi de support restaient vides, dressant leur force immense dans les airs.

Twissell, étrangement petit et rabougri dans la salle qui était devenue une caverne d’attente, était la seule chose qui bougeât, arpentant la pièce d’un pas nerveux.

Harlan le suivit des yeux un moment puis regarda ailleurs.

Alors, sans qu’il y ait eu aucun bruit ni la moindre sensation de mouvement, la cabine fut de retour à l’endroit qu’elle avait quitté. Son passage marqué par l’aiguille du temps passé au temps présent ne dérangea même pas une molécule d’air.

Twissell était caché aux yeux d’Harlan par la masse de la cabine, mais il la contourna et fut alors visible. Il courait.

Une chiquenaude de la main lui suffit pour déclencher le mécanisme d’ouverture de la salle de contrôle. Il se précipita à l’intérieur en criant avec une excitation presque lyrique : « C’est fait ! C’est fait ! Nous avons bouclé le cercle ! » Il n’avait pas assez de souffle pour en dire plus.

Harlan ne répondit pas.

Twissell regarda par le hublot, les mains posées à plat sur la vitre. Harlan y remarqua les stigmates de l’âge et la façon dont elles tremblaient. C’était comme si son esprit n’avait plus la faculté ou la force de distinguer l’important du négligeable, mais choisissait ses objets de perception d’une façon purement aléatoire.

Il pensa avec lassitude : « Qu’est-ce que ça peut faire ? Qu’est-ce que tout ça peut faire maintenant ? »

Twissell dit (Harlan l’entendit confusément) : « Laissez-moi vous dire maintenant que j’étais plus anxieux que je ne voulais l’admettre. Sennor disait que tout ça était impossible. Il affirmait avec insistance qu’il se passerait quelque chose qui l’empêcherait… Qu’y a-t-il ? »

Il s’était retourné en entendant le grognement bizarre d’Harlan.

Harlan secoua la tête et réussit à dire d’une voix étranglée : « Rien. »

Twissell n’insista pas et lui tourna le dos. On pouvait se demander s’il s’adressait à Harlan ou s’il parlait tout seul. On aurait dit qu’il se laissait aller à parler comme pour se libérer de plusieurs années d’anxiété refoulée.

« Sennor, dit-il, était sceptique. Nous avons discuté avec lui et essayé de le convaincre. Nous nous sommes servis des mathématiques et nous lui avons montré les résultats de générations de chercheurs qui nous ont précédés dans le physio-temps de l’Éternité. Il ne voulait rien entendre et présentait son point de vue en citant le paradoxe de l’homme qui se rencontre lui-même. Vous l’avez entendu en parler. C’est son argument favori.

« Nous connaissons notre propre futur, disait Sennor. Moi, Twissell, je savais par exemple que je survivrais, en dépit de mon grand âge, jusqu’à ce que Cooper fasse son voyage dans le passé au-delà du point-limite. Je connaissais d’autres détails de mon futur, les choses que je ferais.

« Impossible, disait-il. La Réalité doit changer pour corriger votre connaissance, même si cela implique que le cercle ne soit jamais bouclé et l’Éternité jamais établie.

Pourquoi raisonnait-il ainsi, je ne sais pas. Peut-être était-il sincère, peut-être n’était-ce pour lui qu’un jeu intellectuel, peut-être était-ce juste le désir de nous choquer tous avec un point de vue impopulaire. De toute façon, le projet avançait et certaines parties du mémoire commençaient à concorder avec les événements. Nous avons localisé Cooper, par exemple dans le siècle et la Réalité que le mémoire nous avait indiqués. Ce qui suffit à ruiner la thèse de Sennor, mais cela ne le troubla pas. À ce moment, il était déjà en train de s’intéresser à autre chose.

« Et pourtant, pourtant (il eut un petit rire, manifestement embarrassé, sans se rendre compte que sa cigarette se consumait en se rapprochant de ses doigts), vous saurez que je n’avais jamais l’esprit tout à fait tranquille. Quelque chose pouvait arriver. La Réalité dans laquelle l’Éternité était établie pouvait changer d’une certaine façon pour éviter ce que Sennor appelait un paradoxe. Elle aurait pu changer en une Réalité dans laquelle l’Éternité n’existerait pas. Quelquefois, dans l’obscurité d’une période de sommeil, quand je ne pouvais pas dormir, j’arrivais presque à me persuader qu’il en était bien ainsi… Et maintenant, tout est fini et je ris de moi-même comme d’un vieux fou. »

Harlan dit à mi-voix : « Le Calculateur Sennor avait raison. »

Twissell se retourna vivement : « Quoi ?

— Le projet a échoué. » L’esprit d’Harlan sortait des ténèbres (pour quoi et pour entrer où, il ne le savait pas très bien). « Le cercle n’est pas fermé.

— De quoi parlez-vous ? » Les mains séniles de Twissell s’abattirent sur les épaules d’Harlan avec une force surprenante, « Vous êtes malade, mon garçon. C’est la fatigue.

— Pas malade. Écœuré. De vous. De moi. Pas malade. La jauge. Regardez vous-même.

— La jauge ? » L’aiguille indiquait le 27 e siècle, bloquée à l’extrémité droite. « Que s’est-il passé ? » La joie avait disparu de son visage. L’horreur l’avait remplacée.

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