Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Harlan reprit peu à peu ses esprits. « J’ai détruit le mécanisme de blocage et libéré la commande de poussée.

— Comment avez-vous pu…

— J’avais un fouet neuronique. Je l’ai démonté et j’ai utilisé en une seule décharge, comme avec une torche, l’énergie qui lui était fournie par sa micro-pile. Voilà ce qu’il en reste. » Il poussa du pied un petit amas de métal dans un coin.

Twissell ne comprenait pas. « Au 27 e ? Vous voulez dire que Cooper est au 27 e…

— Je ne sais pas où il est, dit Harlan d’une voix sourde. J’ai abaissé la commande de poussée plus bas que le 24 e siècle. Je ne sais pas jusqu’où. Je n’ai pas regardé. Puis je l’ai ramenée en arrière. Je n’ai pas regardé non plus. »

Twissell le regardait fixement, le visage livide, la lèvre inférieure tremblante.

« Je ne sais pas où il est maintenant, reprit Harlan. Il est perdu dans le Primitif. Le cercle est brisé. Je croyais que ce serait la fin de tout quand j’ai tout déclenché. Au temps zéro. C’est idiot. Nous devons attendre. Il va y avoir un moment, en physio-temps, où Cooper va réaliser qu’il est dans le mauvais siècle, où il va faire quelque chose de contraire au mémoire, où il… » Il s’interrompit brusquement, puis éclata d’un rire forcé et grinçant. « Qu’est-ce que ça change ? Ce n’est plus qu’une question de temps avant que Cooper ne brise définitivement le cercle. Il n’y a pas moyen de l’arrêter. Des minutes, des heures, des jours. Quelle différence ? Quand le sursis sera écoulé, il n’y aura plus d’Éternité. Vous m’entendez ? Ce sera la fin de l’Éternité. »

14

LE PREMIER CRIME

« Pourquoi ? Pourquoi ? »

Désemparé, Twissell reporta son regard sur le Technicien, ses yeux reflétant le même désarroi et le même sentiment d’impuissance que sa voix.

Harlan leva la tête. Il n’avait qu’un mot à dire : « Noÿs ! »

Twissell dit : « La femme que vous avez emmenée dans l’Éternité ? »

Harlan sourit amèrement et ne dit rien.

Twissell dit : « Qu’a-t-elle à voir avec ceci ? Grand Temps, je ne comprends pas, mon garçon.

— Qu’y a-t-il à comprendre ? » Harlan brûlait de détresse. « Pourquoi feignez-vous l’ignorance ? J’avais une femme. J’étais heureux et elle aussi. Nous ne faisions de tort à personne. Elle n’existait pas dans la nouvelle Réalité. Quelle différence cela aurait-il fait pour qui que ce soit ? »

Twissell essaya en vain de l’interrompre.

Harlan cria : « Mais il y a des lois dans l’Éternité, n’est-ce pas ? Je les connais toutes. Pour s’unir, il faut une autorisation ; pour s’unir, il faut faire des calculs ; pour s’unir, il faut un statut ; une union est une chose délicate. Que prépariez-vous pour Noÿs quand tout cela aurait été terminé ? Une place dans une fusée destinée à s’écraser ? Ou une position plus confortable comme patronne de lupanar pour Calculateurs méritants ? Vous ne ferez plus de projets à présent, je pense. »

Il acheva avec une sorte de désespoir et Twissell se dirigea rapidement vers la Communiplaque. Sa fonction de transmetteur avait évidemment été rétablie.

Le Calculateur cria dedans jusqu’à ce qu’il obtînt une réponse. Puis il dit : « Ici Twissell. Personne n’est autorisé à entrer ici. Personne. Personne. C’est bien compris ? Alors veillez-y. C’est valable pour tous les membres du Comité Pan-temporel. C’est valable pour eux tout particulièrement. »

Il se tourna vers Harlan et dit d’un ton préoccupé : « Ils m’obéiront parce que je suis âgé et membre du Comité depuis longtemps et parce qu’ils pensent que je suis bizarre et un peu maniaque. » Pendant un moment, il tomba dans un silence méditatif. Puis il demanda : « Pensez-vous que je sois bizarre ? » Et il tourna vivement son visage, ridé comme celui d’un singe, vers Harlan.

Harlan pensa : « Grand Temps, cet homme est fou ! Le choc l’a rendu fou. »

Il fit instinctivement un pas en arrière, effrayé à l’idée d’être enfermé avec un fou. Puis il se rassura. L’homme, aussi fou soit-il, était faible et même la folie se terminerait bientôt.

Bientôt ? Pourquoi pas tout de suite ? Qu’est-ce qui retardait la fin de l’Éternité ?

Twissell dit (il n’avait pas de cigarette à la main ; il ne fit aucun mouvement pour en prendre une) d’une voix tranquille et insinuante : « Vous ne m’avez pas répondu. Pensez-vous que je sois bizarre ? Je suppose que oui. Trop bizarre pour qu’on me parle. Si vous m’aviez considéré comme un ami et non comme un vieil homme fantasque, sujet à des sautes d’humeur et aux réactions imprévisibles, vous m’auriez parlé ouvertement de vos doutes. Vous n’auriez pas agi comme vous l’avez fait, pour rien au monde. »

Harlan fronça les sourcils. Cet homme pensait qu’Harlan était fou. Et voilà !

Il dit avec colère : « Mon action a été la bonne. Je suis tout à fait sain d’esprit.

— Je vous ai dit que la fille n’était pas en danger, rappelez-vous, rétorqua Twissell.

— J’ai été stupide de croire cela ne fût-ce qu’un instant.

J’ai été stupide de croire que le Comité se conduirait équitablement envers un Technicien.

— Qui vous a dit que le Comité savait quoi que ce soit de cela ?

— Finge était au courant et a envoyé un rapport à ce sujet au Comité.

— Et comment savez-vous cela ?

— Finge me l’a avoué sous la menace d’un fouet neuronique. Il a suffi d’un fouet pour abolir un état de fait qui n’avait rien de définitif.

— Le même fouet qui a fait cela ? » Twissell désigna le cadran de la jauge sur lequel on distinguait une goutte de métal fondu.

« Oui.

— Un fouet à usages multiples. » Puis d’un ton tranchant : « Savez-vous pourquoi Finge a porté l’affaire devant le Comité au lieu de s’en occuper lui-même ?

— Parce qu’il me haïssait et voulait être certain que je serais destitué. Il voulait Noÿs. »

Twissell dit : « Vous êtes naïf ! S’il avait désiré la fille, il aurait pu facilement arranger une liaison. Un Technicien n’aurait pas été un obstacle. L’homme me haïssait moi, mon garçon. » (Toujours pas de cigarette. Il avait l’air bizarre sans et le doigt taché qu’il posa sur sa poitrine en prononçant ce dernier pronom paraissait presque indécemment nu).

« Vous ?

— Il y a une chose, mon garçon, qu’on appelle la politique du Comité. Ce ne sont pas tous les Calculateurs qui sont nommés à ce dernier. Finge désirait en faire partie. C’est un ambitieux et il y tenait beaucoup. Je m’y suis opposé parce que je le jugeais émotionnellement instable. Par le Temps, je ne m’étais jamais rendu compte jusqu’à quel point j’avais raison… Écoutez, mon vieux. Il savait que vous étiez un de mes protégés. Il m’avait vu vous relever de vos fonctions d’Observateur et faire de vous un Technicien éprouvé. Il vous a vu travailler régulièrement pour moi. Quel meilleur moyen avait-il de m’atteindre et de détruire mon influence ? S’il pouvait prouver que mon Technicien préféré était coupable d’un terrible crime contre l’Éternité, cela rejaillirait sur moi. Cela pourrait m’obliger à démissionner du Comité Pan-temporel, et qui d’après vous deviendrait logiquement mon successeur ? »

Il porta ses mains vides à sa bouche et comme rien ne se produisit, il regarda d’un air déconcerté entre l’index et le pouce.

Harlan pensa : « Il n’est pas aussi calme qu’il essaie d’en donner l’impression. Ça lui est impossible. Mais pourquoi débite-t-il toutes ces sornettes maintenant ! Avec l’Éternité qui va disparaître ? »

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