Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Harlan ne pouvait pas ne pas remarquer une exultation réelle dans la voix du Calculateur. À ce moment, il se sentait assez sûr de lui pour croire que même un coup de fouet neuronique le laisserait du bon côté de la pierre tombale.

Pourquoi ? Tenait-il tellement à la défaite d’Harlan ? Sa jalousie à l’égard de Noÿs était-elle une passion à ce point dévorante ?

C’est presque avec indifférence qu’Harlan se posa ces questions et toute l’affaire, Finge et le reste, lui parut soudain dénuée de sens.

Il empocha son arme, se précipita hors de la pièce et fila vers le puits de projection le plus proche.

C’était le Comité alors, ou Twissell, pour le moins. Il n’avait peur d’aucun d’eux, ensemble ou séparément.

Au cours du mois écoulé, chaque jour qui passait l’ancrait un peu plus dans sa conviction : il croyait être indispensable. Le Comité Pan-temporel lui-même n’aurait d’autre choix que d’en venir à un accommodement dans une affaire où il s’agissait d’échanger une fille contre l’existence de toute l’Éternité.

11

LA BOUCLE EST BOUCLÉE

Ce fut avec une surprise hébétée que le Technicien Andrew Harlan, en débouchant dans le 575 e, se trouva dans la période nocturne. Le passage des physio-heures s’était effectué sans qu’il y prêtât attention, tandis qu’il se démenait de cabine en cabine tout au long des siècles. Il regarda d’un œil vide les couloirs à demi éclairés, ce qui indiquait une diminution de l’énergie utilisée pendant la nuit – chose assez rare au demeurant.

Mais restant encore sous l’emprise de sa rage, Harlan ne perdit pas son temps à regarder. Il se dirigea vers son logement. Il trouverait l’appartement de Twissell à l’étage des Calculateurs comme il avait trouvé celui de Finge et il ne craignait pas davantage d’être remarqué ou arrêté.

Le fouet neuronique était dur sous son coude lorsqu’il s’arrêta devant la porte de Twissell (dont le nom était gravé en lettres claires sur la plaque d’identité).

Harlan actionna hardiment le signal phonique et le vibreur bourdonna. Il relâcha la pression de sa main moite et laissa le son devenir continuel. Le son lui parvenait confusément.

Il entendit derrière lui un faible bruit de pas et il l’ignora dans la certitude que l’homme, quel qu’il fût, l’ignorerait (Oh ! insigne vermeil de Technicien !).

Mais le bruit de pas cessa et une voix dit : « Technicien Harlan ? »

Harlan pivota sur lui-même. C’était un Calculateur en Second assez nouveau dans la Section. Harlan ragea intérieurement. Il n’était plus au 482 e siècle. Ici, il n’était pas simplement un Technicien, il était le Technicien de Twissell et les jeunes Calculateurs, dans leur ardeur à se faire bien voir du grand Twissell, se sentaient obligés de montrer un minimum de courtoisie à son Technicien.

Le Calculateur demanda : « Désirez-vous voir le Calculateur en chef Twissell ? »

Agacé, Harlan répondit : « Oui, monsieur. » (L’imbécile ! Pour quelle raison pensait-il qu’on se trouvait devant une porte en train de sonner ? Pour prendre une cabine au vol ?)

— Je crains que ce ne soit impossible.

— L’affaire qui m’amène est assez importante pour que je le réveille, dit Harlan.

— Peut-être, dit l’autre, mais il est en déplacement. Il n’est pas au 575 e.

— Où est-il exactement alors ? » demanda Harlan impatienté. Le regard du Calculateur se fit dédaigneux. « C’est ce que j’ignore. »

Harlan dit : « Mais j’ai un rendez-vous important ce matin.

— Vous, vous avez… » dit le Calculateur, et Harlan se perdit en conjectures pour expliquer son évident amusement à cette idée.

Le Calculateur poursuivit, souriant franchement à présent : « Vous êtes légèrement en avance, non ?

— Mais je dois le voir.

— Je suis sûr qu’il sera là dans la matinée. » Le sourire s’élargit.

« Mais… »

Le Calculateur dépassa Harlan, évitant soigneusement tout contact, même de ses vêtements.

Harlan serra les poings convulsivement. Il suivit des yeux, sans espoir, le Calculateur, puis, simplement parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire, il retourna lentement, et sans avoir pleinement conscience de ce qui l’entourait, jusqu’à sa propre chambre.

Harlan eut un sommeil agité. Il se dit qu’il avait besoin de sommeil. Il essaya de se relaxer de force et, bien entendu, échoua. Son sommeil ne fut qu’une longue suite de pensées futiles.

Tout d’abord, il y avait Noÿs.

Ils n’oseraient pas lui faire de mal, pensait-il fiévreusement. Ils ne pouvaient la renvoyer dans le Temps sans calculer d’abord l’effet que cela aurait sur la Réalité et ça prendrait des jours, probablement des semaines. Autre solution : ils pouvaient lui faire à elle ce que Finge avait menacé de lui faire à lui : la faire périr au cours d’un accident qu’on ne pourrait expliquer.

Il ne s’arrêta pas à cette éventualité. Il n’y avait aucune nécessité d’agir de manière aussi définitive. Ils ne prendraient pas le risque de mécontenter Harlan en agissant ainsi. (Dans la tranquillité d’une chambre à coucher noyée d’ombre et dans cette phase de demi-sommeil où les choses deviennent souvent étrangement disproportionnées dans la pensée, Harlan ne trouva rien de grotesque à sa certitude que le Comité Pan-temporel n’oserait pas risquer de mécontenter un Technicien.)

Bien sûr, il y avait des choses auxquelles une femme en captivité aurait pu servir. Une belle femme venant d’une Réalité hédoniste…

Harlan s’empressait de chasser cette pensée dès qu’elle revenait. C’était à la fois plus probable et plus inadmissible que la mort et il ne voulait ni de l’une ni de l’autre.

Il pensa à Twissell.

Le vieil homme avait quitté le 575 e siècle. Où était-il durant ces heures où il aurait dû dormir ? Un vieil homme a besoin de sommeil. Harlan était certain de la réponse. Le Comité continuait à délibérer. À propos de Harlan. À propos de Noÿs sur ce qu’il fallait faire d’un Technicien indispensable auquel on n’osait pas toucher.

Harlan tiqua. Si Finge rapportait l’agression d’Harlan au cours de la soirée, cela n’influencerait nullement sur leurs délibérations. Ses crimes pouvaient difficilement être aggravés par cela. Il n’en serait pas moins indispensable.

Et Harlan n’était pas certain que Finge ferait état de l’incident. Le fait d’admettre qu’il avait été forcé de s’humilier devant un Technicien mettrait le Calculateur Assistant dans une position ridicule et Finge ne pouvait prendre ce risque.

Harlan pensa aux Techniciens en tant que corporation, ce que, ces temps derniers, il avait rarement fait. Sa propre position quelque peu anormale d’assistant de Twissell et de semi-Éducateur l’avait tenu beaucoup trop éloigné des autres Techniciens. Mais les Techniciens manquaient de solidarité de toute façon. Pourquoi en était-il ainsi ?

Devait-il traverser le 575 eet le 482 een voyant rarement un Technicien et en parlant rarement avec ? Devaient-ils s’éviter même entre eux ? Devaient-ils se conduire comme s’ils acceptaient la situation où les mettaient les superstitions des autres ?

En imagination, il avait déjà arraché la capitulation du Comité en ce qui concernait Noÿs et maintenant, il exprimait d’autres revendications. On accorderait aux Techniciens une organisation à eux, des réunions régulières, plus d’amitié, un meilleur traitement de la part des autres.

Il se voyait finalement lui-même en héroïque révolutionnaire social, avec Noÿs à ses côtés, lorsqu’il sombra enfin dans un sommeil sans rêve…

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