Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Il y réussit parfaitement. Il obtint le renseignement qu’il cherchait.

Il obtint même plus. Beaucoup plus.

La confiance est récompensée, apparemment. Un proverbe de son siècle natal disait : « Empoigne fermement l’ortie et elle deviendra un bâton pour battre ton ennemi. »

En bref, Noÿs n’avait pas d’homologue dans la nouvelle Réalité. Pas d’homologue du tout. Elle pouvait s’intégrer dans la nouvelle société de la manière la plus discrète et commode possible ou elle pouvait rester dans l’Éternité. Il ne pouvait y avoir aucune raison d’empêcher Harlan de contracter une union, en dehors du fait – tout théorique – qu’il avait contrevenu à la loi – et il savait très bien comment contrer cet argument.

Il remonta rapidement le Temps pour mettre Noÿs au courant, pénétré de la certitude du succès d’une manière dont il n’aurait jamais osé rêver après quelques jours horribles d’échec apparent.

Et à ce moment, la cabine s’arrêta.

Elle ne ralentit pas ; elle stoppa simplement. S’il s’était agi d’un mouvement dans l’une des trois dimensions de l’espace, un arrêt aussi soudain aurait fracassé la cabine, porté le métal à l’incandescence et réduit Harlan en un tas d’os brisés et de chair pantelante.

En fait, il fut simplement pris d’une nausée et une douleur aiguë le traversa. Quand il retrouva l’usage de la vue, il se traîna jusqu’au temporomètre et fixa sur lui un regard vague. Il indiquait 100 000.

Cela l’effraya. C’était un chiffre trop rond.

Il revint fébrilement vers le panneau de contrôle. Qu’est-ce qui n’avait pas marché ?

Il ne vit rien de défectueux, ce qui accrut ses craintes. Rien n’avait accroché le levier de direction. Il restait fermement fixé en position de remontée vers le futur. Il n’y avait pas de court-circuit. Tous les cadrans indicateurs étaient sur la position noire de sécurité. Il n’y avait pas de panne d’énergie. La petite aiguille qui indiquait la consommation régulière de plusieurs milliards de coulombs confirmait que tout était normal de ce côté.

Qu’était-ce donc qui avait provoqué l’arrêt de la cabine ?

Lentement et avec beaucoup d’hésitation, Harlan toucha le levier de direction, l’entoura de sa main. Il le mit au point mort et l’aiguille de la jauge de puissance tomba à zéro.

Il ramena le levier en arrière dans la direction opposée. La jauge de puissance remonta de nouveau et cette fois, le temporomètre descendit le long de la ligne des siècles.

En arrière… en arrière… 99983… 99972… 99959…

À nouveau, Harlan déplaça le levier. En avant encore. Lentement. Très lentement.

Alors 99985… 99993… 99997… 99998… 99999… 100000…

Crac ! Rien après 100000. L’énergie de Nova Sol se consumait en silence à un taux incroyable, inutilement.

Il revint en arrière, plus loin. Il reprit son élan vers l’avant. Crac !

Les dents serrées, les lèvres crispées, la respiration sifflante, il se comparait à un prisonnier se ruant avec acharnement contre les barreaux d’une prison.

Lorsqu’il s’arrêta après une douzaine de tentatives, la cabine resta bloquée à 100000. Jusque-là, et pas plus loin.

Il changerait de cabine ! (Mais il n’y avait pas beaucoup d’espoir dans cette pensée.)

Dans le silence désert du 100000 e siècle, Andrew Harlan sortit de sa cabine et en choisit une au hasard dans un autre puits.

Une minute plus tard, la main sur le levier de direction, il lut d’un œil hagard l’indication 100000 et sut que là non plus il ne pourrait pas passer.

Il était furieux ! Maintenant ! À ce moment ! Alors que les choses avaient tourné de façon si inespérée en sa faveur, arriver à un désastre si soudain. La malchance le poursuivait depuis cet instant d’erreur lors de son incursion au 482 e siècle.

Il ramena brutalement le levier vers l’arrière, appuyant dessus de toutes ses forces et le maintenant dans cette position. Du moins, en un sens, il était libre à présent, libre de faire tout ce qu’il voulait. Avec Noÿs séparée de lui par une barrière et hors de son atteinte, que pouvaient-ils lui faire de plus ? Qu’avait-il encore à redouter ?

Il se transporta au 575 e siècle et bondit hors de la cabine avec une indifférence pour son environnement qu’il n’avait jamais ressentie auparavant. Il se dirigea vers la bibliothèque de la Section, sans parler à personne, sans regarder personne. Il prit ce qu’il voulait sans jeter un coup d’œil alentour pour voir si on l’observait. Que lui importait ?

De retour à la cabine, il la dirigea vers le passé. Il savait exactement ce qu’il devait faire. Il regarda au passage la grande horloge qui mesurait le Physio-temps Standard, indiquait les jours et marquait les trois périodes de travail qui divisaient le physio-jour en parties égales. Finge devait être chez lui, et c’était bien mieux ainsi.

Il sembla à Harlan qu’il avait la fièvre lorsqu’il arriva au 482 e siècle. Sa bouche était sèche et cotonneuse. Sa poitrine lui faisait mal. Mais il sentait le contact dur de l’arme sous sa chemise tandis qu’il la tenait fermement contre lui avec son coude, et c’était la seule sensation qui comptait.

Le Calculateur Assistant Hobbe Finge leva son regard vers Harlan et dans ses yeux la surprise fit lentement place à l’intérêt.

Harlan l’observa en silence un moment, laissant l’intérêt monter et attendant qu’il se transforme en peur. Il fit lentement le tour, se plaçant entre Finge et la Communiplaque.

Finge était partiellement dévêtu, le torse nu. Sa poitrine était peu poilue, ses seins adipeux et presque féminins. Son abdomen pansu débordait par-dessus sa ceinture.

Il n’a pas l’air digne, pensa Harlan avec satisfaction, ni digne ni appétissant. Cela n’en vaut que mieux.

Il mit sa main droite dans sa chemise et la referma solidement sur la crosse de son arme.

« Personne ne m’a vu, Finge, donc ne regardez pas vers la porte. Personne ne viendra ici. Vous devez vous rendre compte, Finge, que vous avez affaire avec un Technicien. Savez-vous ce que cela signifie ? »

Sa voix était rauque. Il sentait la colère monter en lui en voyant que la peur restait absente des yeux de Finge, qu’on n’y lisait que l’intérêt. Finge fit même un geste vers sa chemise et, sans un mot, commença à la mettre.

Harlan continua : « Savez-vous l’avantage qu’il y a à être Technicien, Finge ? Vous ne l’avez jamais été, par conséquent vous êtes mal placé pour l’apprécier. Cela veut dire que personne ne surveille où vous allez et ce que vous faites. Tout le monde regarde ailleurs et met tant d’ardeur à ne pas vous voir que c’est effectivement ce qui arrive. Je pourrais, par exemple, aller à la bibliothèque de la Section, Finge, et prendre quelque objet curieux pendant que le bibliothécaire se penche d’un air affairé sur ses catalogues et ne voit rien. Je peux parcourir les niveaux résidentiels du 482 e siècle, tous les passants se détourneront de mon chemin et jureront par la suite n’avoir vu personne. C’est ce qui se passe automatiquement. Vous voyez, je peux faire ce que je veux, aller où je veux. Je peux pénétrer dans l’appartement privé du Calculateur Assistant d’une Section et le forcer à dire la vérité en braquant une arme sur lui et il ne se trouvera personne pour m’arrêter. »

Finge parla pour la première fois : « Qu’est-ce que vous tenez ?

— Une arme, dit Harlan en la sortant. Vous la reconnaissez ? » Sa gueule s’évasait légèrement et se terminait par un renflement de métal lisse.

« Si vous me tuez…, commença Finge.

— Je ne vous tuerai pas, dit Harlan. À une récente réunion, vous aviez un foudroyant. Ceci n’en est pas un. C’est une invention d’une Réalité modifiée du 575 e siècle. Elle ne vous est peut-être pas familière. Elle a été retirée de la Réalité. Trop dangereuse. Elle peut tuer, mais à basse puissance, elle active les centres de la douleur du système nerveux central et peut aussi bien paralyser. Ça s’appelle, ou s’appelait, un fouet neuronique.

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