Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Sennor fit la moue. « Je suis sûr que vous vous trompez. Vous avez dû être induit en erreur en projetant vos propres connaissances sur les diverses ambiguïtés que vous avez pu rencontrer. Non, sans expérience réelle de voyage dans le Temps, la complexité philosophique de la Réalité dépasserait de beaucoup les facultés de compréhension de l’esprit humain. Par exemple, pourquoi la Réalité possède-t-elle de l’inertie ? Nous savons tous qu’il en est ainsi. Toute altération dans son cours doit atteindre une certaine importance avant qu’un Changement, un véritable Changement, soit effectué. Même alors, la Réalité a tendance à retourner à sa position originelle.

« Supposez, par exemple, un Changement ici, dans le 575 e siècle. La Réalité changera avec des effets croissants peut-être jusqu’au 600 e. Elle changera, mais avec des effets continuellement décroissants peut-être jusqu’au 650 e. Après, la Réalité restera inchangée. Nous le savons tous, mais quelqu’un d’entre nous sait-il pourquoi il en est ainsi ? Un raisonnement intuitif suggérerait que tout Changement de Réalité augmenterait ses effets sans limite au cours des siècles, et pourtant il n’en est pas ainsi.

« Prenez un autre point. Le Technicien Harlan, me dit-on, sait excellemment choisir le Changement Minimum Requis exact pour toute situation. Je parierais qu’il ne peut pas expliquer comment il arrive à son propre choix.

« Songez à quel point les Primitifs devaient être impuissants. Ils s’inquiétaient d’un homme tuant son propre grand-père parce qu’ils ne comprenaient pas la vérité au sujet de la Réalité. Prenez un cas plus vraisemblable et plus facilement analysable et considérons l’homme qui, dans ses voyages à travers le Temps, se rencontre lui-même… »

Harlan dit avec brusquerie : « Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’homme qui se rencontre lui-même ? »

Le fait qu’Harlan interrompît un Calculateur était un manque de politesse en lui-même. Le ton de sa voix aggrava le manquement dans une proportion scandaleuse et tous les yeux se tournèrent d’un air réprobateur vers le Technicien.

Sennor s’éclaircit la voix, mais parla sur le ton forcé de quelqu’un décidé à être poli en dépit de difficultés presque insurmontables. Il dit, continuant sa phrase interrompue et donnant ainsi l’impression de répondre directement à la question qu’on lui avait si impoliment posée : « Et les quatre possibilités dans lesquelles un tel acte peut se produire. Appelons le premier individu dans le physio-temps A et l’autre B. Première possibilité : A et B peuvent ne pas se voir ou ne rien faire qui puisse les affecter mutuellement de façon significative. Dans ce cas, ils ne se sont pas réellement rencontrés et nous devons écarter ce cas comme ne présentant aucun intérêt.

« Ou B, le second individu, peut voir A, alors que A ne voit pas B. Ici non plus, aucune conséquence sérieuse ne doit être envisagée. B voyant A le voit dans une position et engagé dans une activité dont il a déjà connaissance. Rien de nouveau n’est impliqué.

« Les troisième et quatrième possibilités sont que A voit B, alors que B ne voit pas A, et que A et B se voient l’un l’autre. Dans chaque cas, le point important est que A a vu B ; l’homme à un premier stade de son existence physiologique se voit lui-même à un stade ultérieur. Notons qu’il a appris qu’il sera vivant à l’âge apparent de B. Il sait qu’il vivra assez longtemps pour accomplir l’action dont il a été le témoin. Maintenant, un homme connaissant son futur même dans les moindres détails peut agir suivant cette connaissance et, par conséquent il change son futur. Il s’ensuit que la Réalité doit être changée de façon à ne pas permettre à A et B de se rencontrer ou, tout au moins, d’empêcher A de voir B. Alors, tant que rien ne peut être détecté dans une Réalité rendue non Réelle, A n’a jamais rencontré B. De même, dans tout paradoxe apparent du voyage dans le Temps, la Réalité change toujours de façon à éviter le paradoxe et nous en arrivons à la conclusion qu’il n’y a pas de paradoxes dans le voyage dans le Temps et qu’il ne peut y en avoir aucun. »

Sennor semblait fort satisfait de lui-même et de son exposé, mais Twissell se leva.

« Je crois, messieurs, que le temps presse », dit-il.

Beaucoup plus soudainement qu’Harlan l’aurait pensé, le déjeuner était terminé. Cinq des membres de la sous-commission sortirent en le saluant, de l’air de ceux dont la curiosité, légère pour le moins, a été satisfaite. Seul Sennor lui tendit la main et ajouta un bourru : « Au revoir, jeune homme » à son salut.

C’est avec des sentiments mêlés qu’Harlan les regarda partir. Quel avait été le but du déjeuner ? Et surtout pourquoi cette référence aux hommes qui se rencontrent eux-mêmes ? Ils n’avaient fait aucune mention de Noÿs. Étaient-ils là, alors, seulement pour l’étudier ? L’examiner de haut en bas et l’abandonner au jugement de Twissell ?

Twissell revint vers la table, vide maintenant de nourriture et de vaisselle. Il était seul avec Harlan à présent et presque comme pour symboliser cela, il tenait une nouvelle cigarette entre ses doigts.

« Et maintenant, au travail, Harlan. Nous avons beaucoup à faire », dit-il.

Mais Harlan ne voulait plus, ne pouvait plus attendre. Il dit d’un ton décidé : « Avant de faire quoi que ce soit, j’ai quelque chose à dire. »

Twissell eut l’air surpris. La peau de son visage se fronça autour de ses yeux éteints et il tassa pensivement la cendre au bout de sa cigarette.

Il dit : « Soit, parlez si vous voulez, mais d’abord asseyez-vous, asseyez-vous, mon garçon. »

Le Technicien Andrew Harlan ne s’assit pas. Il se mit à arpenter la pièce sans s’éloigner de la table, détachant nettement ses phrases pour les empêcher de bouillonner et de déborder de façon incohérente. Le Premier Calculateur Laban Twissell suivait de la tête, jaunie par l’âge comme une pomme de reinette, les grandes enjambées nerveuses de l’autre.

Harlan commença : « Depuis des semaines maintenant, je visionne des films sur l’histoire des mathématiques. Je consulte des livres de plusieurs Réalités du 575 e siècle. Les Réalités n’ont pas beaucoup d’importance. Les mathématiques ne changent pas. Elles se développent toujours suivant le même processus. La façon dont les Réalités ont changé n’a pas d’importance non plus, l’histoire des mathématiques est restée à peu près la même. Les mathématiciens ont changé, certains ont fait des découvertes, mais les résultats finaux… Quoi qu’il en soit, je me suis fourré tout ça dans la tête. Est-ce que ça ne vous frappe pas ? »

Twissell fronça les sourcils et dit : « Drôle d’occupation pour un Technicien.

— Mais je ne suis pas un simple Technicien, dit Harlan. Vous le savez.

— Continuez », dit Twissell en regardant sa montre. Les doigts qui tenaient sa cigarette jouaient avec elle avec une nervosité inaccoutumée.

Harlan dit : « Il y avait un homme nommé Vikkor Mallansohn qui vivait au 24 e siècle. C’était encore pendant l’Ère Primitive, comme vous le savez. Il est surtout connu pour avoir été le premier à construire un Champ Temporel. Cela signifie, bien sûr, qu’il avait inventé l’Éternité, puisque l’Éternité n’est qu’un Champ Temporel immense qui court-circuite le Temps ordinaire et qui est libéré des limitations du Temps ordinaire.

— Vous avez appris ça quand vous étiez Novice, mon garçon.

— Mais on ne m’a pas dit qu’il était impossible que Vikkor Mallansohn ait pu inventer le Champ Temporel au 24 e siècle. Personne n’aurait pu. Les bases mathématiques n’en existaient pas. Les équations fondamentales de Lefebvre n’existaient pas ; elles ne pouvaient d’ailleurs exister avant les recherches de Jan Verdeer au 27 e siècle. »

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