Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Un autre tour encore et Calipine apparut dans une robe passementée de cristaux. Fine, la poitrine haute, la chevelure d’un brun doré, les yeux froids et insolents, les lèvres pleines, le nez long et le menton pointu. Allgood avait surpris de curieux regards posés sur lui à plusieurs occasions. Il avait, chaque fois, préféré penser aux ordinaires que les Optimhommes choisissaient parfois comme compagnon de lit.

Nourse s’adressa à Calipine tout en l’observant au travers du réflecteur prismatique érigé de chaque côté du trône à la hauteur de l’épaule. La femme lui répondit, mais sa voix ne parvenait pas au sol.

Cependant Allgood observait l’entretien pour tenter de deviner leur humeur. Les gens de la Masse savaient que Nourse et Calipine avaient partagé le même lit durant une période qui recouvrait des centaines de vies ordinaires. Nourse avait la réputation d’être un Optimhomme énergique mais prévisible ; au contraire, Calipine passait pour fantasque. « Qu’est-ce qu’elle a encore fait », voilà ce qu’il était courant d’entendre dès que l’on mentionnait son nom, et la question était toujours formulée sur un ton où la crainte se mêlait à l’admiration. Cette crainte, Allgood la connaissait bien ; auparavant, il avait servi d’autres trinités, mais aucune n’avait eu de pouvoir sur lui comme celle-ci… comme Calipine surtout.

L’axe du trône arrêta Nourse devant l’ouverture.

— Tu es venu, gronda-t-il. Bien entendu. Le bœuf connaît son maître et l’âne sa mangeoire.

C’est donc comme ça que ça va se passer, se dit Allgood. Ridicule ! Seule explication possible : ils savaient qu’il avait commis une erreur… comme toujours.

Calipine fit pivoter son siège afin de regarder les ordinaires. La salle du Conseil avait été construite à l’image du sénat romain : de fausses colonnes gardaient les extrémités ; des rangées de bancs s’étiraient sous des caméras scintillantes. Tout l’intérieur de l’édifice convergeait vers les silhouettes des visiteurs.

En relevant les yeux, Igan se rappela avoir craint et méprisé ces créatures depuis toujours – et même au moment où il avait eu pitié d’elles. Quel bonheur de n’être pas Optimhomme ! Bien que son modelage l’eût rapproché de cet état, il y avait finalement échappé. Enfant, il les avait haïs, ces Optimhommes, puis la pitié avait tempéré ce sentiment, et l’avait transformé en agressivité ouverte contre les Donneurs de Temps.

— Nous sommes venus, comme on nous l’a ordonné, pour faire un rapport sur les Durant, déclara Allgood qui prit deux inspirations rapides pour se calmer les nerfs. De telles rencontres avaient toujours présenté du danger, mais le danger avait doublé quand il avait décidé de jouer double jeu. Il lui était impossible de faire marche arrière maintenant et d’ailleurs, depuis qu’il avait découvert les doubles confectionnés à son image, il n’en avait plus le désir. Ces doubles répondaient à une intention précise. Eh bien ! ils allaient voir !

Calipine examinait Allgood : le temps était-il venu de se distraire avec cet horrible mâle de la masse ? Voilà qui chasserait peut-être l’ennui. Schruille et Nourse se permettaient bien de ces fantaisies et, elle-même, si sa mémoire ne la trahissait pas, s’en était permis à son heure avec un autre Max ; mais elle ne se souvenait plus très bien si l’aventure avait réussi ou non à dissiper son ennui.

— Petit Max, répète ce que nous donnons ? demanda-t-elle.

Cette voix de femme douce, teintée d’ironie, terrifia le chef de la Sécurité. Il avala sa salive.

— Vous donnez la vie, Calipine.

— Combien d’années as-tu vécu, dis-le un peu ? commanda-t-elle.

La gorge d’Allgood était complètement desséchée.

— Presque quatre cents, Calipine, parvint-il à prononcer d’une voix rauque.

Nourse ricana.

— Tu en as autant devant toi si tu nous sers fidèlement, dit-il.

Allgood n’avait jamais entendu un Optimhomme formuler une menace aussi nette. D’habitude, ils exprimaient leur volonté avec des périphrases et des allusions subtiles et ils agissaient par l’intermédiaire des ordinaires qui, eux, étaient capables d’affronter les concepts de « mort » et de « meurtre ».

Qui ont-ils modelé pour me détruire ? se demanda-t-il.

— De nombreuses petites années, ajouta Calipine. Tic-Toc.

— Ça suffit, gronda Shruille qui détestait ces entretiens avec les membres des classes inférieures et la façon dont Calipine jouait avec la masse. Il fit pivoter son trône à son tour, si bien que la Tuyère au complet se trouva face à l’ouverture. Le regard fixé sur ses doigts, sur sa peau d’une éternelle jeunesse, Schruille se demandait pourquoi il était intervenu ainsi. Un déséquilibre enzymatique ? Cette pensée le mit mal à l’aise. À l’accoutumée, il gardait le silence pendant ces audiences – pour se prémunir en réalité – car il s’apitoyait facilement sur le sort de ces pauvres ordinaires, et il se méprisait ensuite pour sa sensiblerie.

Boumour vint se placer aux côtés d’Allgood.

— La Tuyère désire-t-elle entendre notre rapport sur les Durant ? demanda-t-il.

Devant cette interruption inopinée, Allgood étouffa un mouvement de colère. Il fallait que les Optimhommes paraissent diriger l’entretien. Toujours ! Cet imbécile ne le savait donc pas !

— Les mots et les images de votre rapport ont déjà été vus et analysés, grogna Nourse. Ce sont les omissions que nous désirons connaître à présent.

— Les omissions ? se dit Allgood, croit-il que nous avons dissimulé quelque chose ?

— Petit Max, intervint Calipine. As-tu satisfait à notre requête et interrogé la manipulatrice sous hypnose ?

Nous y voilà. Le chef de la Sécurité prit une profonde inspiration.

— Elle a été interrogée, Calipine, répondit-il.

À ce moment, Igan rejoignit Boumour.

— J’aimerais dire quelque chose à ce sujet, commença-t-il, si je…

— Tais-toi, pharmacien, commanda Nourse. C’est à Max que nous parlons.

Igan inclina la tête. Quel danger nous courons ! À cause de cette imbécile d’infirmière en plus ! Elle n’était même pas des nôtres. Aucun Cyborg ne la connaît. Elle n’appartient ni à une cellule ni à un groupuscule. Une Stéri ordinaire qui, par accident, met nos vies en danger.

Allgood, en voyant les mains du chirurgien trembler, s’interrogea : Que leur arrive-t-il à tous les deux ? Ils ne sont pas bêtes à ce point-là ?

— L’infirmière n’a-t-elle pas agi délibérément ? demanda Calipine.

— Si, Calipine, répondit Allgood.

— Vos agents n’ont rien vu. Cependant nous savons qu’il ne peut en être autrement. Calipine se détourna pour scruter les appareils de contrôle avant de revenir au chef de la Sécurité. Explique-nous pourquoi.

— Je n’ai pas d’excuse, Calipine, répondit Allgood avec un soupir. Les hommes ont été censurés.

— Explique-nous alors les mobiles de l’infirmière, reprit l’Optimhomme d’un ton de commandement.

Allgood s’humecta les lèvres du bout de la langue et jeta un coup d’œil rapide à Boumour et Igan. Les deux chirurgiens fixaient le sol. Ses yeux revinrent vers Calipine, vers le visage flamboyant, abrité au creux de la sphère.

— Il nous a été impossible de les découvrir, Calipine.

— Impossible ? demanda Nourse.

— Elle… euh !… elle a cessé d’exister au cours de l’interrogatoire, Nourse. Les trois Optimhommes se figèrent sur leur trône. Une déficience de son modelage génétique d’après les pharmaciens.

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