Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— Dix mois, ça paraît bien long quand même.

— Oui, répondit la jeune femme pendant qu’ils traversaient la rue pour entrer dans le parc, mais dans trois mois, quand ils l’auront transféré dans la grande éprouvette, nous pourrons déjà venir le voir toutes les semaines.

— Tu as raison, dit Harvey, ça se passera sans qu’on s’en rende compte. Et nous pouvons en remercier les puissances ; notre fils n’est ni un spécialiste ni un individu exceptionnel. Nous pourrons donc l’élever chez nous. Nous aurons une réduction de temps de travail.

— Ce Potter, quel as !

Pendant qu’ils parlaient leurs mains jointes s’activaient pour émettre, de leur subtile pression des doigts, apanage de leur conversation secrète. L’utilisation de ce code les classait parmi les messagers des parents de la Résistance.

— Ils nous surveillent toujours, transmit Harvey.

— Je le sais.

— Svengaard est hors du coup, ce n’est qu’un esclave du système.

— C’est évident, mais je ne savais pas que la manipulatrice était des nôtres.

— Tu l’as remarqué toi aussi ?

— Potter l’observait quand elle a appuyé sur le bouton.

— Crois-tu que les agents de la Sécurité l’aient remarqué, eux aussi ?

— Aucun risque. Nous captions toute leur attention.

— Peut-être n’est-elle pas des nôtres, après tout. Harvey reprit à voix haute : « Quelle belle journée ! Si nous prenions le chemin fleuri ?

— Crois-tu que la réaction de cette infirmière soit due au hasard ? demanda Lizbeth par le truchement de ses mains.

— C’est possible. En voyant ce que faisait Potter, elle a compris qu’il n’y avait qu’un seul moyen de sauver l’embryon.

— Mais alors, il faut que quelqu’un rentre immédiatement en contact avec elle.

— Prudence. C’est peut-être une femme instable, perturbée, qui fait une névrose de maternité.

— Et Potter ?

— Lui, il faut le contacter immédiatement. Nous aurons besoin de son aide pour faire sortir l’embryon.

— Ça nous fera neuf chirurgiens au Centre.

— S’il marche.

Elle le regarda avec un sourire qui dissimulait totalement sa soudaine contrariété : Tu en doutes ?

— C’est parce que j’ai l’impression qu’il lisait en moi au moment où je lisais en lui.

— Oh ! oui, tu as raison, mais par rapport à nous, il était lent et maladroit.

— Je m’en suis aperçu, il ressemblait à un débutant, à un amateur trébuchant, mais qui prend confiance en lui au fur et à mesure.

— Il manque d’entraînement, c’est évident. Je craignais que tu n’aies lu en lui quelque chose qui m’aurait échappé.

— Je crois que tu as raison.

Dans le parc, la lumière du soleil faisait scintiller la poussière en innombrables colonnes qui s’élevaient entre les arbres. Tout en contemplant la scène, Lizbeth répondit : « Chéri, j’en suis sûre, c’est un télépathe naturel qui a acquis ses talents par hasard. Cela arrive de temps en temps, tu le sais. Il le faut d’ailleurs car rien ne doit nous empêcher de continuer à communiquer.

— Eux, ils essaient bien.

— Oui, ils ont tout fait pour cela aujourd’hui en nous épiant, et en nous sondant pendant que nous étions dans ces salons. Mais des gens qui pensent par automatisme ne devineront jamais que notre arme, ce sont les gens et non les choses.

« C’est leur talon d’Achille.

« Le Centre ne connaît que la logique génétique ; il ne cesse de s’enfoncer dans la même ornière et il s’y est enfoui si profondément que les bords lui cachent désormais le monde extérieur.

— Et ce vaste, et cet immense univers qui nous appelle.

CHAPITRE V

Max Allgood, chef de la Tachy-Sécurité, gravit les marches de plasmeld de l’Administration. Les deux chirurgiens qui l’accompagnaient le suivaient à une distance respectueuse ainsi qu’il convenait de le faire avec un homme investi d’un pouvoir aussi formidable.

Le soleil matinal allongeait leurs trois ombres pointues sur les surfaces et les angles du bâtiment.

Ils pénétrèrent dans la pénombre argentée du portique où une barrière les retint pour une inspection obligatoire. Les détecteurs devaient s’assurer qu’ils n’étaient pas porteurs de germes infectieux.

Allgood, qui se soumettait à l’épreuve avec la patience que donne une longue expérience, en profita pour étudier ses deux compagnons, Boumour et Igan ; un fait l’amusait particulièrement : tous ceux qui entraient se voyaient contraints d’abandonner leur titre. On n’autorisait pas les « médecins » à pénétrer dans ce domaine. Seuls les « pharmaciens » y étaient admis. Le titre de docteur véhiculait des connotations gênantes pour les Optimhommes. Oh ! bien sûr, ils savaient que les médecins existaient, mais ils ne les reconnaissaient que comme les soigneurs des humains ordinaires. Ici, on désignait un médecin par un euphémisme et on ne parlait ni de la mort ni du meurtre ni de l’usure d’une machine ou d’un appareil. Le centre n’employait que des Optimhommes nouveaux, au stade de l’apprentissage, ou des ordinaires d’apparence juvénile, bien que certains de ces ordinaires aient été entretenus par leurs maîtres depuis des temps lointains.

Boumour et Igan subirent avec succès le test de juvénilité ; cependant, avec son visage rabougri de lutin, le premier faisait plus que son âge. Grand, les épaules lourdes, il dégageait une impression de puissance. À côté de lui, Igan, avec sa figure pointue à la mâchoire allongée et sa petite bouche pincée, paraissait mince et fragile. L’un et l’autre avaient des yeux bleus au regard pénétrant à l’instar des Optimhommes. Ils étaient sans doute des presque-Optimhommes comme la plupart des chirurgiens-pharmaciens du Centre.

Les deux hommes s’agitaient sous le regard d’Allgood en essayant d’éviter ses yeux. Boumour s’adressa à voix basse à son compagnon, tandis que l’une de ses mains lui pétrissait nerveusement l’épaule. Allgood se rappela avoir déjà remarqué une telle gymnastique des doigts. Mais où ? L’examen se prolongeait. Il sembla au chef de la Sécurité qu’il durait plus que de coutume. Allgood reporta son attention sur le spectacle qui s’offrait dehors : le Centre était plongé dans un calme inhabituel.

Allgood constata également à ce moment-là que l’accès aux dossiers secrets et même aux livres antiques lui conférait une rare connaissance du Centre. Le domaine des Optimhommes s’étendait sur les pays autrefois dénommés Canada et nord des États-Unis. À l’intérieur d’un cercle de sept cents kilomètres de diamètre, de multiples centres de contrôle se trouvaient répartis sur deux cents étages souterrains : contrôle du temps, des gènes, des bactéries, des enzymes… contrôle humain…

Dans le petit secteur où il se trouvait, le cœur de l’Administration, on avait aménagé le terrain à la manière d’un paysage italien peint en clair-obscur : des touches de pastel caressaient les noirs et les gris. Les Optimhommes étaient capables de coiffer une montagne au gré de leur caprice : « Un peu dégagé sur le dessus, sans toucher aux pattes. » Ainsi, le relief avait été modelé par l’intermédiaire du Centre ; on avait adouci les angles, arasé les aspérités. Quand les Optimhommes mettaient en scène un spectacle naturel, il manquait toujours la coloration dramatique qui faisait tout autant défaut à leur vie.

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