Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les yeux d'Heisenberg: краткое содержание, описание и аннотация

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— Je n’ai jamais vu un embryon survivre après être descendu aussi bas, déclara Svengaard.

— Jusqu’où est-il descendu ? s’enquit Potter.

— Vingt et un point neuf… Vingt est la dernière limite, c’est vrai et vous le savez aussi bien que moi, mais je ne pensais pas qu’un embryon descendu au-dessous de 25 puisse remonter le cycle. Et vous, docteur ?

— Moi non plus.

— La structure correspond-elle à ce que nous souhaitions ?

— Je ne veux pas trop intervenir pour le moment.

— Bien entendu. Quoi qu’il puisse se passer maintenant, permettez-moi de dire que c’était du grand art.

Du grand art. Je me demande ce que cet imbécile dirait s’il savait ce qui gît dans l’éprouvette ! Un embryon complètement viable. Complètement ! Tuez-le, voilà ce qu’il dirait sûrement. Cet embryon n’a nul besoin de ration d’enzymes ; il peut se reproduire ; il est sans défaut… parfait. Tuez-le, dirait-il. Sven n’est qu’un esclave dévoué. Cet embryon peut, à lui seul, justifier l’épopée lamentable du modelage génétique. Mais à l’instant même où le Centre aura connaissance de l’enregistrement, l’arrêt de mort de cet embryon sera signé.

Éliminez-le, ordonneront-ils… car ils préfèrent éviter les mots de meurtre ou de mort.

Potter se pencha de nouveau sur le microscope. Comme elle était belle, cette source de terreur !

Puis, il glissa un autre regard en direction de la manipulatrice. À ce moment précis, la femme se retourna, le masque baissé ; leurs yeux se croisèrent, elle sourit. C’était un sourire complice, un sourire de connivence, le sourire d’une conspiration ! Elle leva ensuite le bras pour essuyer la sueur qui perlait sur son visage et, dans le mouvement, une de ses manches accrocha une touche sur le tableau de commande. Un grincement désagréable s’éleva aussitôt. L’infirmière se retourna. « Oh, mon Dieu ! » s’écria-t-elle. Ses mains s’activèrent sur les touches, mais en vain. La bande continua de se dévider en sens inverse. La femme se retourna pour tenter d’arracher le couvercle transparent derrière lequel les bobines tournaient à toute vitesse.

— J’ai perdu le contrôle ! hurla-t-elle.

— C’est bloqué sur l’effacement ! s’exclama Svengaard qui bondit aux côtés de l’infirmière pour tenter d’arracher le couvercle, qui resta coincé.

Comme un homme en transe, Potter regarda la bobine qui achevait de se dévider et il entendit enfin claquer l’extrémité de la bande contre la bobine vide.

— Oh ! docteur, nous avons perdu l’enregistrement ! gémit la manipulatrice.

Potter fixa les yeux sur le petit écran de relais qui se trouvait devant elle. A-t-elle attentivement regardé l’opération ? Parfois, elles suivent le modelage de bout en bout, ces manipulatrices… et elles en connaissent un rayon. Si elle l’a fait, elle est au courant. Ou du moins, elle soupçonne nos résultats, l’effacement de la bande est-il vraiment dû au hasard. Oserai-je ?

La manipulatrice se retourna à ce moment précis et ses yeux rencontrèrent les siens.

— Docteur, dit-elle, je suis navrée.

— Aucune importance. C’est un embryon ordinaire, si l’on excepte le fait qu’il vivra.

— Nous avons échoué, n’est-ce pas ? demanda Svengaard. À cause des mutagènes, sans doute.

— Oui, répondit Potter. Mais sans eux, il serait mort.

Tandis qu’il répondait, il épiait l’infirmière. Il crut déceler, sans en être sûr, une impression de profond soulagement sur son visage.

— J’enregistrerai moi-même un rapport verbal de l’opération. En voilà assez avec cet embryon.

Et il pensa au même moment. Quand commence une conspiration ? Est-ce un début ?

Si conspiration il y avait, elle avait encore besoin de beaucoup de soutien. Aucun individu pourvu d’un œil aguerri ne pourrait regarder le microscope sans devenir conspirateur à son tour… ou traître à la cause.

— Il nous reste l’enregistrement de la synthèse protéinique, remarqua Svengaard. Il nous fournira les composantes chimiques et la durée.

Potter songea aussitôt à cet enregistrement. Renfermait-il un danger ?

À la réflexion, non. Il contenait la liste des composants utilisés pendant l’opération, mais il ne gardait pas trace de la façon dont on les avait utilisés.

— Bien entendu, bien entendu. Potter désigna l’écran principal. L’opération est terminée. Vous pouvez couper le circuit direct et emmener les parents à la réception. Je suis désolé de n’avoir pu faire mieux. Enfin, ce sera un homme en bonne santé.

— Un Stéri ? demanda Svengaard.

— Il est encore trop tôt pour le dire.

Potter observait la manipulatrice qui avait enfin réussi à enlever le couvercle de l’ordinateur et à stopper les bandes. « Vous connaissez l’origine de votre défaillance ? »

— Un mauvais fonctionnement du solénoïde, sans doute, intervint Svengaard.

— Cet équipement n’est plus de première jeunesse, confia la manipulatrice. J’ai déjà demandé plusieurs fois qu’on nous le remplace, mais nous ne sommes pas sur la liste des urgences, semble-t-il.

Et le Centre hésite toujours avant d’admettre une usure quelconque, ajouta mentalement Potter.

— Oui, dit-il à voix haute, mais je ne prédis pas qu’on le remplacera maintenant.

Quelqu’un l’a-t-il vu pousser cette touche ? Il essaya de se rappeler l’endroit où regardaient tous les assistants au moment de l’incident ; il craignait qu’on ait observé l’infirmière sur un écran de la Sécurité. Si la Sécurité l’a vue, son compte est bon. Et le mien aussi.

— Le rapport des réparateurs devra être joint au rapport sur l’opération, commença Svengaard. Je suppose que…

— Je m’en occuperai personnellement, docteur, interrompit l’infirmière.

En se détournant, Potter eut l’impression qu’il venait d’avoir une conversation secrète avec cette femme. Il remarqua que le grand écran était redevenu opaque ; les Durant avaient cessé d’observer. Devrais-je les rencontrer ? S’ils appartiennent à la Résistance, ils peuvent m’aider. Il faut faire quelque chose pour cet embryon. Le plus sûr est de l’éloigner d’ici… Mais comment ?

— Je vais m’occuper du reste, dit Svengaard qui partit vérifier la fermeture hermétique de l’éprouvette et le fonctionnement des pompes. Cela fait, il se mit à démonter le générateur de mésons.

Quelqu’un doit prévenir les parents, se dit Potter.

— Les parents vont être déçus, remarqua Svengaard. En général, ils savent pourquoi on appelle un spécialiste… ils ont dû espérer…

La porte de la salle d’attente s’ouvrit pour laisser passer un homme que Potter reconnut comme un agent de la Sécurité du Centre. C’était un blond au visage lunaire dont on oubliait les traits cinq minutes après l’avoir rencontré. Il traversa la pièce et vint se camper en face du spécialiste.

Est-ce la fin ? s’interrogea ce dernier.

— Et les parents ? demanda-t-il en s’efforçant de garder un ton calme et détaché.

— Blancs comme neige, répondit l’agent. Aucun appareil caché, une conversation normale… enfin beaucoup de bavardage, mais normal.

— Pas d’indice d’autre chose ? s’enquit Potter. Ils n’auraient pas pu tromper la Sécurité sans avoir recours à des appareils ?

— Impossible ! grogna l’autre.

— Le docteur Svengaard trouve que le père a un instinct protecteur trop développé et la mère une hypertrophie de l’instinct maternel.

— D’après les dossiers, c’est vous qui les avez modelés.

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