Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— Ce n’est pas la bonne ; nous allons en essayer une autre ; même procédure. Il se repencha sur le microscope, déplaça le micromanipulateur, augmenta le grossissement d’un cran à la fois et se fraya délicatement un chemin dans la masse cellulaire. Doucement… doucement… Le microscope lui-même pouvait causer des dommages irréparables.

Ahhh… il venait de repérer une cellule active au cœur de la morula. En cet endroit, la stase entretenue dans l’éprouvette n’avait produit qu’un ralentissement relatif. La cellule était la scène d’une intense activité chimique. Il reconnut les doubles paires d’une base accrochées à l’hélice en spirale d’un phosphate de sucre quand elles passèrent dans son champ de vision.

Toute angoisse l’avait quitté, il retrouvait son habituelle sûreté de soi et la ferme impression, souvent ressentie, que la morula était un océan dans lequel il nageait, que l’univers de la cellule constituait son habitat naturel.

— Deux minités de sulfhydryl.

— Sulfhydril. Deux minités, répéta Svengaard. Prêt pour l’ATP.

— ATP, reprit Potter. Je vais interrompre les réactions d’échange dans le système mitochondrial. Envoyez l’oligomycine et l’azide.

Svengaard fit preuve de sa compétence en s’exécutant sans hésitation. Seule la question suivante indiqua qu’il connaissait les dangers qu’impliquait ce processus : « Dois-je tenir prêt un agent pour empêcher l’accouplement ?

— Préparez de l’arséniate dans le numéro un.

— Le cycle de Krebs descend, annonça la manipulatrice : 89.4.

— Conséquence de l’intrusion, remarqua Potter, envoyez-moi zéro-six minités d’azide.

Svengaard appuya sur la touche.

— 0.4 d’oligomycine, demanda Potter.

— Oligomycine, zéro quatre.

Potter ne vivait plus que par ses yeux braqués sur le microscope et ses mains rivées aux micromanipulateurs. Son existence s’était transplantée dans la morula, il ne faisait plus qu’un avec elle.

Ses yeux enregistrèrent l’arrêt de la mitose périphérique… résultat prévisible des manœuvres antérieures. « Je crois que ça y est ! s’écria-t-il. Il bloqua le microscope, régla l’image et s’enfonça vers les hélices de l’ADN en quête de la difformité provoquée par l’hydroxyl, de la famille qui engendrerait un ventricule déficient. Il était maintenant redevenu l’artiste, le maître-modeleur ; la cellule mère déterminait tout l’organisme. Il se mit en devoir de façonner la délicate usine chimique de la structure interne.

— Prêt pour le modelage, annonça-t-il.

Svengaard arma le générateur de mésons.

— Armé, dit-il.

— Cycle de Krebs : 71, dit la manipulatrice.

— Premier modelage, fit Potter.

Il visa, lança la première décharge et observa le chaos qui s’ensuivit. L’appendice d’hydroxyl s’évanouit ; les nucléotides se reformèrent.

— Hémoprotéine P.450, demanda le chirurgien. Préparez la réduction par le NADH. Il attendit tandis que les globules de protéines se reformaient sous ses yeux, recherchant les molécules biologiquement actives. Maintenant ! Son instinct et son expérience jointes lui avaient indiqué le moment opportun. Deux minités et demi de P.450, ajouta-t-il.

Plusieurs chaînes de polypeptides se précipitèrent à l’intérieur de la cellule au milieu d’un tourbillon.

— Réduction, ordonna Potter.

Svengaard effleura la manette de l’NADH. Il ne pouvait rien voir du spectacle qui s’offrait à son collègue, mais la caméra frontale du chirurgien reproduisait une vue légèrement déformée du champ du microscope. Cette vue, ajoutée aux ordres de Potter, l’informait des lentes modifications qui se produisaient à l’intérieur de la cellule.

— Cycle de Krebs : 58, dit la manipulatrice.

— Deuxième modelage, annonça Potter.

— Armé, répondit Svengaard.

Potter, qui cherchait l’isovalthine responsable du myxœdème latent, la trouva enfin. « Donnez-moi une bande sur la structure S – (isopropylcarboxyméthyl) cystéine. »

Les tambours de l’ordinateur sifflèrent, s’arrêtèrent et démarrèrent de nouveau sur un rythme lent et égal. Une image comparative de l’isovalthine apparut dans le coin supérieur droit du champ de vision du chirurgien. Potter compara les structures point par point. « Coupez », dit-il. L’image comparative s’évanouit.

— Cycle de Krebs : 4, annonça la manipulatrice.

Le chirurgien, haletant, prit une profonde inspiration ; encore vingt-sept points et ils auraient atteint la zone mortelle. L’embryon des Durant mourrait.

Il avala sa salive et lança une nouvelle décharge de mésons. L’isovalthine s’éparpilla.

— Cycloserine prête, dit Svengaard.

Ahhh, ce bon vieux Sven, pensa Potter. On n’a jamais besoin de lui dire ce qu’il faut faire.

— Image comparative du D-4-Aminoisoxazolidon-3, demanda le chirurgien.

La manipulatrice prépara la bande. « Image comparative prête. »

— Vu, dit Potter. L’image s’évanouit. « Une minité huit. » Il observa l’interaction des groupes d’enzymes produite par l’administration de la cyclosérine. Le groupe des aminés présentait un beau champ d’affinités ; l’ARN de transfert y avait déjà trouvé place.

— Cycle de Krebs : 38.6.

Il faut tenter le coup, pensa Potter. L’embryon ne supportera pas un autre ajustement.

— Réduisez la stase de l’éprouvette de moitié, commanda-t-il, augmentez l’ATP.

— Stase réduite, annonça Svengaard qui pensa : Ça va y être. Il régla l’arrivée de l’ATP et de l’acide pyruvique.

— Indiquez-moi le cycle de Krebs par demi-point, précisa Potter.

— 35, commença la manipulatrice, 34.5… 34… 33. 5… Le rythme de sa voix s’accéléra ; l’émotion lui coupait le souffle : 33… 32… 31… 30… 29…

— Interrompez la stase, dit Potter. Envoyez de l’histidine activée sur tout le spectre des aminés. Commencez la pyridoxine, 4.2.

Les doigts de Svengaard s’activèrent sur les touches.

— Réinjectez les informations sur la bande des protéines, demanda le chirurgien. Basculez tout le rapport sur l’ADN en automatique.

Les bandes sifflèrent sur les bobines.

Ça ralentit, constata Svengaard.

— 22, reprit la manipulatrice. 21.9… 22… 21.9… 22.1… 22.2… 22.1… 22.2… 22.3… 22.4… 22.3… 22.4… 22.5… 22.6… 22.5…

Tous les nerfs de Potter vibraient au rythme de la bataille. La morula avait atteint la limite de la zone mortelle ; elle pouvait vivre ou périr dans la minute suivante. Ou bien encore, elle pouvait survivre, mais déformée ; le cas s’était déjà produit. Quand le défaut était trop grand, on retournait l’éprouvette et on la rinçait.

Mais Potter se sentait toujours en correspondance avec l’embryon ; il aurait été incapable de s’en détacher.

— Désensibilisateur de mutagène, demanda-t-il.

Svengaard eut un instant d’hésitation. Le cycle de Krebs suivait une courbe lente qui descendait dangereusement vers le stade mortel. Il comprenait les mobiles de Potter mais il ne fallait pas négliger le risque de cancer. Il se demandait s’il devait discuter cette phase. L’embryon se tenait à moins de quatre points de son plongeon dans le néant. L’administration des mutagènes chimiques, à ce stade de l’opération, pouvait aussi bien entraîner un brusque grossissement de l’embryon que sa destruction totale. Même si le traitement se révélait efficace, il n’écartait pas les risques de cancer.

— Désensibilisateur de mutagène, répéta Potter.

— Dosage ? demanda son collègue.

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