Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Ensuite, il fit ce qu’il fallait faire. Tuer un patrouilleur n’était peut-être pas le pire des crimes, après tout, songea-t-il subitement.

Il régla son fulgurant sur « dispersion maximale » et le braqua sur l’Écuyer inconscient. Dix secondes plus tard, il ne restait plus de ce dernier qu’une masse informe et carbonisée. Cela retarderait l’identification du corps et sèmerait la confusion chez les patrouilleurs.

Cela fait, il réduisit son uniforme en un petit tas de cendres blanches, prenant soin de récupérer les boutons et les boucles qui n’étaient plus que des fragments d’argent noirci afin de compliquer encore la tâche de ses poursuivants. Peut-être ne gagnerait-il ainsi qu’une heure de répit mais cela en valait la peine.

Maintenant, il lui fallait s’éloigner sans plus attendre. Terens s’immobilisa à l’entrée de la grotte et renifla. Le fulgurant faisait du travail propre. Le Prud’homme ne sentit qu’une infime odeur de chair brûlée que la brise aurait dissipée en quelques instants.

Comme il redescendait l’escalier, il croisa une jeune femme. La force de l’habitude lui fit baisser les yeux. C’était une Ecuyère. Il eut le temps de constater qu’elle était bien faite et paraissait pressée.

Il serra les mâchoires. Elle ne trouverait évidemment pas celui qui l’attendait. Mais elle était en retard sinon le mort n’aurait pas regardé sa montre de cette façon. Peut-être se dirait-elle qu’il en avait eu assez de faire le pied de grue et qu’il s’en était allé. Terens accéléra un peu l’allure. Il n’avait aucune envie que la femme revînt sur ses pas pour lui demander s’il avait vu un jeune homme.

Il sortit du Parc et se mit à flâner. Une demi-heure s’écoula.

Que faire maintenant ? Il n’était plus un patrouilleur mais un Écuyer.

Mais que faire ?

Il s’arrêta devant une petite place. Une fontaine se dressait au centre de la pelouse. On avait dû ajouter un peu de détergent à l’eau car elle bouillonnait et écumait dans un miroitement irisé.

S’appuyant à la rambarde, il laissa lentement tomber les fragments d’argent noirci dans le bassin.

Il revoyait la fille qui l’avait croisé dans l’escalier. Une fille très jeune. Il songea à la Cité Basse et l’étreinte fugace du remords qui l’étreignait s’évanouit.

Les débris de métal avaient disparu. Terens se fouilla en s’efforçant d’agir avec nonchalance. Le contenu de ses poches n’avaient rien de particulièrement extraordinaire : un trousseau de clés dépliant, quelques pièces de monnaie et une carte d’identité. (Par tous les diables de Sark ! Même les Écuyers devaient posséder des papiers ! Seulement, ils n’étaient pas tenus de les présenter à tous les patrouilleurs qu’ils rencontraient.)

Terens s’appelait donc à présent Alstare Deamone. Il espérait qu’il ne serait pas obligé d’utiliser ce nom. La population de la Cité Haute ne s’élevait qu’à une dizaine de milliers de personnes – hommes, femmes et enfants compris. Le risque de tomber sur quelqu’un qui connaîtrait personnellement Deamone était faible. Mais il n’était quand même pas nul.

Il avait vingt-neuf ans. A nouveau, il éprouva une vague nausée en songeant à ce qu’il avait laissé dans la grotte mais il serra les dents. Un Écuyer était un Écuyer. Combien de Floriniens de vingt-neuf ans étaient morts de la main des Écuyers ou à cause des ordres donnés par les Écuyers ? Combien ?

Il avait aussi une adresse mais elle ne signifiait rien pour Terens car sa connaissance de la topographie de la Cité Haute était rudimentaire.

Il tomba en arrêt devant un portrait en pseudo-relief. Le portrait d’un enfant qui pouvait avoir trois ans. Les couleurs fulgurèrent quand il le sortit de l’enveloppe. S’agissait-il du fils de la victime ? D’un neveu ? La fille rencontrée dans le Parc… Non, ce ne pouvait être son fils.

A moins que Deamone n’eût été marié ? S’agissait-il d’un rendez-vous « clandestin » comme on les appelait ? Mais donnait-on un rendez-vous clandestin en plein jour ? Pourquoi pas dans certaines circonstances ?

Terens espérait que tel était bien le cas. Si la fille avait eu rendez-vous avec un homme marié, elle ne se hâterait pas de signaler son absence. Elle penserait qu’il n’avait pu se débarrasser de l’épouse légitime. Cela donnerait du temps au Prud’homme.

Non, se dit-il avec un brusque découragement. Non, il n’y avait pas d’espoir de gagner du temps de ce côté-là. Des enfants, découvriraient les restes macabres en jouant à cache-cache et ils ameuteraient tout le monde. Cela se produirait inévitablement dans les vingt-quatre heures.

Terens reprit l’examen des objets contenus dans les poches de Deamone. Une licence de pilotage, catégorie plaisance. Il ne s’attarda pas sur ce document. Tous les Sarkites riches possédaient leur yacht qu’ils pilotaient eux-mêmes. C’était la grande mode.

Il y avait encore des lettres de crédit en devises sarkites. Voilà qui pourrait être utile. Terens se rappela tout à coup qu’il n’avait pas mangé depuis la veille au soir : son dernier repas, il l’avait pris chez le Boulanger. Comme on devient vite conscient de la faim !

Soudain Terens reprit la licence de pilotage. Attention… Ce yacht n’était pas en service puisque son propriétaire était mort. Et, à présent, il lui appartenait en propre ! Hangar 26, port 9.

Où se trouvait ce port 9 ? Terens n’en avait pas la moindre idée.

Il posa son front sur le rebord de la fontaine. Que faire ? Que faire ?

Une voix le fit sursauter :

— Bonjour ! Vous n’êtes pas malade ?

Terens leva la tête. Un Écuyer d’un certain âge se tenait devant lui, fumant une longue cigarette d’herbes aromatiques. Une pierre verte était suspendue à un bracelet d’or lui entourant le poignet. Son expression aimable stupéfia Terens qui en perdit l’usage de la parole. Jusqu’au moment où il se rappela… Maintenant, il faisait lui-même partie du clan. Entre eux, les Écuyers étaient peut-être des êtres humains d’un commerce agréable.

— Je me repose, répondit le Prud’homme. J’avais décidé de faire une promenade et j’ai perdu la notion du temps. J’ai un rendez-vous et j’ai bien peur d’y arriver en retard.

Il eut un geste d’impuissance. Il était capable de fort bien imiter l’accent sarkite grâce aux longues années qu’il avait passées sur Sark mais il ne commit pas l’imprudence de l’exagérer. Il était plus facile de déceler l’exagération que l’insuffisance.

— Vous êtes parti sans mousticule ?

L’Écuyer était l’image même du vieillard qu’amuse l’insouciance de la jeunesse.

— Oui. Je suis parti sans mousticule, reconnut Terens.

— Prenez le mien, lui dit aussitôt son interlocuteur. Il est parqué tout à côté. Vous n’aurez qu’à passer sur l’automatique pour me le renvoyer quand vous n’en aurez plus besoin. Je peux vous le laisser pour une heure.

C’était presque la solution idéale. Les mousticules étaient des engins extrêmement rapides, capables de surclasser n’importe quel véhicule de la Patrouille sur le plan de la vitesse comme sur celui de la maniabilité. Le seul ennui était que Terens était incapable de piloter un mousticule.

— Jusqu’à Sark et au-delà. – Il connaissait cette formule remerciements propre à l’argot en usage chez les Écuyers et ne manqua pas de la placer. – Je crois que j’irai à pied. Nous sommes pas loin du port 9.

— Effectivement, acquiesça l’autre.

La réponse n’avançait guère le Prud’homme. Il essaya une autre tactique.

— Bien sûr, je préférerais que ce soit encore plus près la promenade jusqu’à la route du Kyrt est à elle seule suffisamment hygiénique…

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