Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Terens s’accordait un sursis de vingt-quatre heures. Une évaluation optimiste tablant sur un maximum de stupidité de la part des patrouilleurs et un maximum de chance.

En un sens, c’était un avantage. Quand on n’a que vingt-quatre heures à vivre, on peut prendre des risques devant lesquels un individu reculerait normalement.

Terens se leva.

Jacof tourna la tête vers lui.

— Je n’ai pas tout à fait fini, chef. Je calligraphie.

— Montre un peu ce que tu as écrit.

Il examina le papier.

Ça ira comme ça. Si d’autres patrouilleurs viennent, ne leur fais pas perdre leur temps en leur disant que tu as déjà préparé une liste. Ils seront pressés et ils auront peut-être autre chose à te demander. Obéis-leur, c’est tout. Il n’y en a pas en vue pour le moment ?

— Non, chef, répondit la jeune fille qui surveillait la fenêtre. Faut-il que j’aille voir dans la rue ?

— Ce n’est pas la peine. Bien !… Où est l’ascenseur le plus proche ?

— A un quart de mille, chef. En sortant de la maison, vous tournez à gauche. Vous…

— Parfait. J’y vais.

Au moment où la porte de l’ascenseur se refermait sur le Prud’homme, une escouade de patrouilleurs s’engagea dans la rue. Le cœur de Terens battait à grands coups. La Patrouille avait probablement commencé de ratisser méthodiquement la Cité. Ses poursuivants étaient sur ses talons.

Une minute plus tard, il émergeait de la cabine. Son cœur battait toujours la chamade. Dans la Cité Haute, il ne trouvait pas d’abri. Il n’y avait pas de piliers, pas de plaque d’alliage de ciment pour le dissimuler aux regards des patrouilleurs dans leurs véhicules aériens.

Il avait l’impression d’être une tache noire se mouvant sur le fond éclatant des édifices polychromes, d’être visible à deux milles de distance. Il lui semblait que de grandes flèches étaient pointées sur lui.

Il n’y avait pas de patrouilleurs en vue. Le regard des Écuyers qu’il croisait le traversait comme s’il était transparent. Si un patrouilleur était un objet de terreur pour un Florinien, il était inexistant pour un Écuyer. C’était peut-être l’unique planche de salut.

Terens avait une vague idée de la topographie de la Cité Haute. Quelque part, il y avait un parc. La solution la plus logique aurait été de demander son chemin. Il pouvait également entrer dans un immeuble un peu élevé et examiner les lieux du haut d’une terrasse. La première solution était impraticable : un patrouilleur n’a pas besoin de demander son chemin. La seconde était trop risquée. La présence d’un patrouilleur à l’intérieur d’un édifice eût attiré l’attention.

Terens préféra se fier à sa mémoire. Il avait déjà eu l’occasion de voir des cartes de la Cité Haute. Ses souvenirs ne le trahirent pas : Il atteignit le Parc au bout de cinq minutes.

Le Parc était un espace vert d’une superficie de quatre cents hectares. Sur Sark même, il jouissait d’une réputation exagérée, pour bien des choses, depuis la paix bucolique qui régnait sous ses charmilles jusqu’aux orgies nocturnes dont il était le théâtre. Sur Florina, ceux qui en avaient plus ou moins entendu parler l’imaginaient de dix à cent fois plus vaste et de cent à mille fois plus luxuriant qu’il n’était en réalité.

Le cadre était néanmoins agréable. Grâce à la douceur du climat florinien, le Parc était verdoyant d’un bout à l’autre de l’année. On y trouvait des pelouses, des bosquets, des grottes artificielles, un petit bassin peuplé de poissons décoratifs, un autre plus grand, où les enfants pouvaient barboter. La nuit, avant la légère averse quotidienne, il s’embrasait d’illuminations multicolores. C’était entre le crépuscule et le moment de la pluie qu’il était le plus animé. Il y avait des bals, des spectacles en trois dimensions et les couples se perdaient dans ses allées sinueuses.

Terens n’était jamais entré dans le Parc. D’emblée, le caractère artificiel du paysage le révolta. Il savait que le sol et les pierres qu’il foulait, que les pièces d’eau et les arbres qui l’entouraient reposaient sur une assise d’alliage de ciment inerte et plat. C’était attristant. Songeant aux vastes champs de kyrt, aux montagnes qui s’élevaient au sud, il n’éprouvait que mépris envers les étrangers qui s’employaient à fabriquer des jouets à leur usage au milieu de ces splendeurs.

Une demi-heure durant, Terens erra à l’aventure. C’était seulement ici, dans le Parc, qu’il pourrait faire ce qu’il avait à faire. Cela se révélerait peut-être impossible mais, ailleurs, il n’y fallait même pas songer.

Personne ne le voyait. Personne n’avait conscience de sa présence. Il en avait la certitude. Qu’on demande donc aux Écuyers et aux Ecuyères qui le croisaient : « Avez-vous remarqué un patrouilleur dans le Parc, hier ? » Ils ouvriraient de grands yeux. Autant leur demander s’ils avaient remarqué un moucheron !

Ce Parc était trop apprivoisé. Un sentiment de panique se fit jour en Terens. Il gravit un escalier taillé entre des blocs de rochers, qui redescendait ensuite vers une sorte de crique bordée de petites grottes où les couples surpris par l’ondée nocturne pouvaient s’abriter. (Les couples qui se faisaient ainsi surprendre par la pluie étaient trop nombreux pour que la chose puisse s’expliquer par les lois du hasard.)

C’est alors que Terens trouva ce qu’il cherchait.

Un homme. Ou, plus exactement, un Écuyer. Il faisait fébrilement les cent pas, fumait nerveusement une cigarette, jetait le mégot dans un cendrier –, au bout d’un instant, il disparaissait en jetant un éclair, puis consultait sa montre.

Personne d’autre aux environs. Les lieux étaient réservés aux activités nocturnes.

L’Écuyer attendait quelqu’un, c’était visible. Terens se retourna. Nul ne l’avait suivi. Il n’y avait pas un chat dans l’escalier.

Peut-être en existait-il un autre. Sûrement. Tant pis. Il était impossible de laisser passer l’occasion.

Le Prud’homme se dirigea vers l’Écuyer. Evidemment, celui-ci ne lui prêta pas attention.

— Je vous demande pardon…

Terens avait parlé sur un ton respectueux mais un Écuyer n’avait pas l’habitude qu’un patrouilleur le prit par le coude, même avec respect.

— Que diable voulez-vous ?

La voix de Terens demeurait déférente et en même temps pressante. (Le faire parler… l’obliger à le regarder pendant une demi-minute encore …)

— Par ici, messire. Il s’agit de l’opération déclenchée dans la Cité pour capturer l’indigène meurtrier.

— Qu’est-ce que vous racontez ?

— Cela ne vous prendra qu’un instant, messire.

Discrètement, Terens avait empoigné sa neuromatraque. L’Écuyer n’eut pas le temps de la voir. Il y eut un léger bourdonnement et, soudain rigide, il s’effondra.

C’était la première fois de sa vie que Terens portait la main sur un Écuyer. Il fut étonné de la nausée qui s’empara de lui.

Étonné de se sentir coupable.

Toujours personne dans les parages. Il tira le corps raide comme un morceau de bois, le regard fixe et vitreux, au fond de la grotte la plus proche.

Là, il déshabilla sa victime sans difficulté, dépouilla son, uniforme souillé de taches de transpiration et enfila les sous-vêtements de l’Écuyer. Le contact du kyrt sur son corps était nouveau pour lui.

Quand il fut habillé, il coiffa la calotte de l’Écuyer. C’était une nécessité. La calotte n’était pas considérée comme une coiffure très élégante par tous les jeunes gandins, mais il était heureux que cet Écuyer en portât une, car c’était un accessoire indispensable pour masquer les cheveux roux de Terens qui l’auraient trahi. Il l’enfonça sur son crâne, la tirant jusqu’aux oreilles.

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