Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Il repéra une maison qui lui parut convenir. On y accédait par une petite allée car elle était située un peu en retrait de la rue, ce qui était également un signe d’opulence. Il savait qu’il serait inutile de marteler la porte à coups de poing ou de l’enfoncer : il avait nettement vu quelque chose bouger derrière la fenêtre à son approche. (Au cours des générations, les Floriniens avaient appris par nécessité à flairer les patrouilleurs à distance.) La porte s’ouvrirait.

Elle s’ouvrit.

Une jeune fille aux yeux cerclés de blanc se tenait sur le seuil, guindée dans sa robe dont les fanfreluches montraient la volonté arrêtée de ses parents de s’élever au-dessus de la condition ordinaire de la « racaille florinienne ». Le souffle court, elle s’effaça pour le faire entrer.

Le Prud’homme lui fit signe de refermer.

— Ton père est là, ma fille ?

Elle appela : « Papa ! » avant de répondre dans un murmure :

— Oui, chef.

« Papa » surgit d’une pièce voisine, l’excuse à la bouche : il se déplaçait difficilement. L’apparition d’un patrouilleur chez lui n’était pas une nouveauté. Simplement, il était moins risqué de laisser une jeune fille l’accueillir : si, d’aventure, le patrouilleur était de méchante humeur, il serait moins enclin à la maltraiter qu’à bousculer le maître de céans.

— Ton nom ? demanda le Prud’homme.

— Jacof, chef.

Il y avait un mince carnet dans l’une des poches de son uniforme. Terens l’ouvrit, l’examina rapidement, griffonna quelque chose et dit :

— Jacof… C’est cela. Je veux voir tous les membres de ta famille. Vite !

Si la tension qui l’habitait avait été moins terrible et n’avait pas oblitéré en lui toute faculté d’émotion, Terens aurait presque éprouvé un certain plaisir. Il n’était pas inaccessible aux attraits de l’autoritarisme.

Bientôt, tout le monde fut réuni, une femme maigre à l’air soucieux tenant dans ses bras un enfant de deux ans qui gigotait, le père, la fille qui avait ouvert et son jeune frère.

— C’est tout ?

— Oui, chef, répondit humblement Jacof.

— Est-ce que je peux m’occuper du bébé ? fit la femme d’une voix anxieuse. C’est l’heure de la sieste. J’étais en train de le mettre au lit.

Elle souleva le nourrisson comme si son innocence pouvait attendrir le cœur d’un patrouilleur.

Le Prud’homme ne regarda même pas la femme. Un patrouilleur ne l’aurait pas regardée, et il était un patrouilleur.

— Posez-le et donnez-lui une sucette pour qu’il se tienne tranquille. Approche, Jacof.

— Oui, chef.

— Tu es un garçon qui a le sens des responsabilités, n’est-ce pas ?

Quel que fût son âge, un indigène était évidemment un « garçon ».

— Oui, chef. – Les yeux de Jacof brillèrent et il redressa très légèrement les épaules. – Je suis employé au centre alimentaire. J’ai suivi des cours de mathématiques. Je connais la division avec diviseur supérieur à 12. Je sais utiliser les logarithmes.

Oui, songea le Prud’homme. On t’a montré à te servir d’une table de logarithmes et on t’a appris à prononcer le mot.

Il connaissait ce genre d’individus. L’homme était aussi fier de ses logarithmes qu’un petit Écuyer de son astronef de plaisance. Les vitres polarisées étaient la conséquence des logarithmes et les briquettes multicolores le signe visible de sa capacité à effectuer une division par 12. Il avait pour les indigènes sans instruction le même mépris que l’Écuyer moyen professait à l’égard de tous les indigènes ; sa haine envers eux était d’autant plus vive qu’il était obligé de les côtoyer et que ses maîtres le confondaient avec eux.

— Tu as foi en la loi et en la bienveillance des Écuyers, mon garçon, n’est-ce pas ?

Terens feignait toujours de consulter son carnet pour impressionner ses interlocuteurs.

— Mon mari est un honnête homme, s’écria la femme avec véhémence. Il n’a jamais eu d’ennuis avec les autorités. Il ne fréquente pas la racaille. Moi non plus. Les enfants non plus. Nous vous sommes toujours !…

Terens lui imposa le silence d’un geste.

— Oui, je sais. Tu vas t’asseoir là, mon garçon, et tu vas faire ce que je vais te dire. Je veux la liste de tous les gens de l’îlot que tu connais. Nom, adresse, ce qu’ils font, quel genre de types ils sont… Surtout ça. S’il y a des trublions, je veux le savoir. On va procéder à une opération de nettoyage. Tu comprends ?

— Oui, chef, oui… D’abord, il y a Husting. Il habite un peu plus bas. Il…

— Non, pas comme ça. Donnez-lui un bout de papier. Bien… Toi, assieds-toi et note tout par écrit. Avec les détails. Et écris lentement parce que vos pattes de mouche, à vous autres indigènes, sont indéchiffrables.

— J’ai l’habitude des écritures, chef.

— Eh bien, on va voir.

Jacof se pencha sur la table et se mit à écrire avec lenteur. Sa femme regardait par-dessus son épaule.

Terens se tourna vers la jeune fille.

— Poste-toi devant la fenêtre et avertis-moi si tu vois d’autre patrouilleurs arriver, lui ordonna-t-il. Je veux leur parler. Mais ne les appelle pas. Contente-toi de me prévenir.

A présent, il pouvait enfin se détendre. Il s’était construit un petit asile au milieu des périls.

Il régnait un silence raisonnable que brisait seulement le bruit de succion que faisait le bébé. Si l’ennemi approchait, il serait alerté et aurait une chance de lui échapper.

Maintenant, il pouvait réfléchir.

Pour commencer, il faudrait bientôt renoncer à jouer aux patrouilleurs. Il y avait probablement des barrages à toutes les sorties et ses poursuivants savaient que le Prud’homme était incapable de se servir d’un véhicule plus compliqué qu’un scooter diamagnétique Il ne tarderait pas à tomber sur des patrouilleurs. La machine grinçante de la Patrouille ne pouvait espérer mettre la main sur un fugitif qu’en quadrillant systématiquement la ville, en la fouillant îlot par îlot, maison par maison.

Quand elle prendrait la décision de mettre ce dispositif en place, elle commencerait par passer les faubourgs au peigne fin et progresserait ensuite vers le centre. Dans ce cas, la demeure de Jacof serait l’une des premières à être visitée de sorte que le temps dont Terens disposait était particulièrement limité.

Jusqu’à présent, son uniforme de patrouilleur lui avait été utile, si voyant qu’il fût. Les indigènes eux-mêmes ne s’étaient pas posé de questions. Ils ne s’arrêtaient pas pour s’étonner du teint pâle de celui qui le portait. Ils ne scrutaient pas ses traits.

La vue de l’uniforme était suffisante.

Mais avant longtemps, la meute lancée aux trousses du Prud’homme aurait compris. On donnerait comme instructions à la population indigène de retenir tout patrouilleur qui ne pourrait faire preuve de son identité, particulièrement s’il s’agissait d’un patrouilleur à la peau claire et aux cheveux roux. On remettrait aux vrais patrouilleurs des sauf-conduits provisoires. Une récompense serait promise à qui permettrait la capture du simulateur. Peut-être qu’un seul indigène sur cent aurait le courage de s’en prendre à un homme en uniforme, même si la supercherie sautait aux yeux. Un sur cent serait amplement suffisant.

Donc, il fallait abandonner cette défroque.

C’était une chose. Mais il y avait une autre question. Désormais, Terens ne serait nulle part en sécurité sur Florina. Tuer un patrouilleur était le crime des crimes. Dans cinquante ans, à supposer qu’il puisse échapper aussi longtemps aux recherches, la chasse à l’homme durerait encore. Il fallait donc quitter Florina.

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