Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Rik songeait à l’espace et aux étoiles, à des étendues désolées et infinies, à d’immenses silences.

Enfin, il tourna la tête et appela :

— Lona !

Valona se réveilla en sursaut.

— Oui, Rik ? fit-elle, appuyée sur un coude, le couvant des yeux.

— Je suis là, Lona.

— Tu vas bien ?

— Oh ! oui. – Impossible de calmer son excitation. – Merveilleusement ! Écoute ! D’autres souvenirs me sont revenus. J’étais sur un navire et je sais exactement…

Mais elle ne l’écoutait pas. Elle enfilait sa robe. Tournant le dos à Rik, elle passa sa main sur le devant du vêtement pour le fermer et s’escrima fébrilement avec sa ceinture.

Quand elle fut prête, elle s’approcha de lui sur la pointe des pieds.

— J’ai peu dormi, Rik. J’ai essayé de rester éveillée.

La nervosité de Valona était contagieuse.

— Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ?

— Chut ! Ne parle pas si fort. Tout va bien.

— Où est le Prud’homme ?

— Il n’est pas là. Il,… il a dû s’absenter. Tu devrais te rendormir, Rik.

Il repoussa son bras.

— Je suis en pleine forme et je ne veux plus dormir. J’aurais voulu parler de ce navire au Prud’homme.

Seulement, le Prud’homme n’était pas là, et Lona ne l’écouterait pas. Il se résigna mais, pour la première fois, il se sentit irrité contre Valona. Elle le traitait comme un enfant alors qu’il commençait à redevenir un homme.

Un flot de lumière envahit tout à coup la pièce et le Boulanger fit son apparition. Rik le regarda en clignant des yeux, intimidé maintenant, et ne repoussa pas le bras de Valona quand elle le prit par les épaules d’un geste maternel.

Un sourire étira les lèvres épaisses du Boulanger.

— On se réveille tôt !

Ni Valona ni Rik ne répondirent.

Le Boulanger poursuivit :

— C’est aussi bien comme ça. Vous allez déménager.

— Vous ne nous livrerez pas aux patrouilleurs ?

Valona avait la gorge sèche. Elle se rappelait la manière dont le gros homme avait contemplé Rik après le départ du Prud’homme. Cette fois encore, c’était Rik qu’il regardait. Rien que lui.

— Non, je ne vous livrerai pas aux patrouilleurs. J’ai prévenu qui de droit et vous ne risquez rien.

Le Boulanger s’éloigna. Son absence fut de courte durée. Quand il revint, il apportait de la nourriture, des vêtements et deux cuvettes remplies d’eau. Les vêtements étaient neufs et d’une coupe insolite.

Tandis que Rik et Valona se restauraient, le Boulanger prit la parole :

— Je vais vous donner des noms et un passé nouveaux. Soyez attentifs : il ne faut pas que vous oubliiez. Vous n’êtes pas floriniens, comprenez-vous ? Vous êtes le frère et la sœur, et vous êtes nés sur la planète Wotex. Vous êtes venus sur Florina en touristes…

Et le Boulanger continua, précisant les détails, posant des questions.

Rik était content d’être capable de démontrer que sa mémoire fonctionnait et qu’il apprenait sans difficulté mais le regard de Valona était sombre et soucieux.

Le Boulanger ne s’y trompa point.

— Si vous me causez le moindre ennui, fit-il en la regardant dans les yeux, il partira seul et vous resterez là.

Les grosses mains de Valona se crispèrent convulsivement.

— Je ne vous causerai pas d’ennuis.

La matinée était bien avancée quand le Boulanger se leva.

— Allons-y ! lança-t-il.

Avant de partir, il glissa dans la poche de Valona et de Rik une chose qui ressemblait à un étui de cuir. C’était noir, et avait un aspect cartonné.

Une fois dehors, Rik s’examina avec stupéfaction. Il ne s’était jamais douté qu’un costume pût être aussi compliqué. Le Boulanger l’avait aidé à l’endosser mais qui l’aiderait à l’ôter ? Valona n’avait absolument pas l’air d’une paysanne. Ses jambes elles-mêmes étaient protégées par un tissu léger et ses souliers étaient munis de hauts talons qui l’obligeaient à marcher avec précaution pour garder l’équilibre.

Les passants se rassemblèrent ; bouche bée, les yeux écarquillés, ils s’interpellaient. Il y avait surtout des enfants, des femmes qui se rendaient au marché et des vagabonds déguenillés. Le Boulanger semblait ne pas s’apercevoir de leur présence. Il tenait un lourd bâton qui se mettait parfois, comme par inadvertance, dans les jambes de ceux qui s’approchaient d’un peu trop près.

Le trio n’avait guère fait plus d’une centaine de pas quand une soudaine agitation parcourut les rangs des curieux. Rik distingua l’uniforme noir et argent d’un patrouilleur.

Ce fut alors que la chose se produisit. L’arme dégainée, l’éclair, puis la fuite éperdue… Y avait-il jamais eu un moment où la peur n’eût pas desserré son étreinte, où l’ombre du patrouilleur n’eût pas suivi Rik ?

Ils avaient atteint un sordide quartier de la périphérie. Valona était haletante. Des cernes de transpiration maculaient sa robe neuve.

— Je ne peux plus courir, hoqueta Rik.

— Il faut continuer.

— Pas comme ça. Ecoute… – Il se débattit violemment pour libérer son poignet de l’étreinte de Valona. – Ecoute-moi.

La peur refluait, la panique s’éloignait.

— Pourquoi ne pas aller là – le Boulanger voulait que nous allions et ne pas faire ce qu’il voulait que nous fassions ?

— Comment veux-tu savoir ce qu’il voulait que nous fassions ? répondit Valona.

Elle était inquiète et désirait poursuivre son chemin.

— Nous devions prétendre que nous venions d’une autre planète. Et il nous a donné ceci.

Rik sortit avec excitation le petit rectangle que Khorov avait fourré dans sa poche et l’examina dans tous les sens, essayant de l’ouvrir comme s’il se fût agi d’un livret.

Il n’y parvint pas. C’était une simple feuille recto verso. Comme il en explorait la tranche, ses doigts se posèrent sur le coin et il entendit – ou, plutôt, il sentit – quelque chose qui cédait. Mystérieusement, la surface de l’objet devint d’un blanc opalin et un texte aux lignes serrées y apparut. Rik déchiffra avec peine les premières syllabes.

— C’est un passeport, annonça-t-il enfin.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

— Quelque chose qui nous permet de partir.

Il en était certain. La réponse avait brusquement jailli dans sa tête. Un seul mot : « passeport ».

— Tu ne vois pas ? Le Boulanger devait nous faire quitter Florina. Sur un navire. Il n’y a qu’à suivre ses instructions.

— Non, Rik. Ils l’ont empêché de faire ce qu’il voulait faire. Ils l’ont tué. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible.

Mais Rik insista avec tant de véhémence qu’il en bégayait presque.

— C’est la meilleure solution, voyons ! Ils ne s’attendent pas que nous filions. Et puis, nous ne prendrons pas le navire sur lequel le Boulanger voulait que nous embarquions. Il doit être surveillé. Nous en prendrons un autre. N’importe lequel.

Un navire. N’importe quel navire… Ses propres paroles résonnaient dans son crâne. Que l’idée fût bonne ou mauvaise, cela n’avait aucune importance. Son seul désir était d’être à bord d’un navire. D’être dans l’espace.

— Je t’en supplie, Lona !

— Si tu le crois vraiment… soit ! Je sais où se trouve le port spatial. Quand j’étais petite, on y allait quelquefois les jours de congé pour regarder de loin les navires qui décollaient. Ils repartirent. Seul un vague malaise remuait en vain dans l’inconscient de Rik. Le souvenir d’un passé proche, très proche. Quelque chose qu’il devrait se rappeler mais qui lui échappait. Quelque chose…

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