Isaac Asimov - Cailloux dans le ciel

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Cailloux dans le ciel: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Joseph Schwartz, la chose arriva à l’instant où il avait un pied en l’air. Il se trouvait dans la ban­lieue de Chicago et s’apprêtait à enjamber une poupée de chiffon. Lorsqu’il reposa le pied, après avoir éprouvé une fugitive impression de vertige, sa chaussure s’enfonça dans l’herbe. Il était alors dans une forêt.
Ce qu’ignorait Joseph Schwartz, c’est qu’il ne s’était pas déplacé dans l’espace, mais qu’il avait effec­tué un immense bond dans le temps. Désormais, la Terre n’était plus qu’une petite planète d’intérêt stratégique secondaire dans l’im­mense empire galactique dirigé de­puis Trantor.
La présence d’un homme venu du passé ne va-t-elle pas modifier les rapports de force existant entre les Terriens et la garnison de soldats impériaux ?

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— Et nous périrons tous ?

C’était tellement horrifiant que l’esprit d’Arvardan renâclait.

— Peut-être pas. La nouvelle bactériologie fonctionne dans les deux sens. Nous possédons aussi l’antitoxine et nous avons les moyens de la produire. Elle pourra être utilisée en cas de capitulation rapide. Et il n’est pas impossible que les habitants de quelques régions reculées et isolées de la galaxie passent au travers et qu’il y ait même quelques cas d’immunité naturelle.

La voix de Shekt était frêle et lasse. Arvardan, paralysé, ne doutait pas de la véracité de ses propos, de l’effroyable vérité qui, d’une chiquenaude, faisait s’écrouler l’avantage numérique – vingt-cinq millions contre un – en faveur de l’empire.

— Ce n’est pas la Terre qui prend cette initiative, enchaîna le physicien, mais une poignée de dirigeants dévoyés par la pression titanesque qui les a exclus de la galaxie, qui haïssent ceux qui les ont frappés d’ostracisme, qui veulent se venger à tout prix avec une rage démentielle…

« Lorsqu’ils auront commencé, la Terre sera obligée de suivre. Que pourra-t-elle faire d’autre ? Le crime sera si phénoménal qu’elle devra aller jusqu’au bout afin de ne pas risquer d’être châtiée plus tard si l’on accordait grâce à une partie de la galaxie.

« Cependant, avant d’être un Terrien, je suis un homme. Faut-il que des trillions d’individus meurent au nom de quelques millions ? Faut-il qu’une civilisation s’étendant sur une galaxie entière s’écroule à cause de la vindicte, si légitime soit-elle, d’une unique planète ? Et en serons-nous mieux lotis pour autant ? La puissance continuera d’être entre les mains des mondes nantis et nous n’avons pas, nous, les ressources nécessaires. Les Terriens régneront peut-être à Trantor pendant une génération mais leurs enfants deviendront des Trantoriens et, à leur tour, ils considéreront avec mépris les hommes de la Terre. Et puis, l’humanité a-t-elle avantage à échanger la tyrannie d’une galaxie contre la tyrannie de la Terre ? Non… non… Il doit y avoir pour tous les hommes une voie menant à la justice et à la liberté.

Shekt se cacha le visage entre les mains et se mit à se balancer doucement d’avant en arrière.

Arvardan, qui l’avait écouté comme à travers une brume, murmura :

— Ce que vous avez fait n’est pas une trahison, docteur Shekt. Je pars immédiatement pour Everest. Le procurateur me croira. Il faut qu’il me croie.

Comme il disait ces mots, un bruit de pas précipités retentit et Pola, la peur peinte sur les traits, surgit en trombe, laissant la porte ouverte.

— Père… des hommes arrivent. Ils sont dans l’allée. Le physicien blêmit.

— Vite, docteur Arvardan ! Par le garage ! (Il le poussa violemment.) Emmenez Pola et ne vous inquiétez pas pour moi. Je les retiendrai.

Mais quand ils se retournèrent, ce fut pour se trouver face à face avec un homme en robe verte, un mince sourire aux lèvres, qui tenait négligemment une matraque neuronique. Des poings tambourinèrent sur la porte d’entrée, une cavalcade ébranla l’escalier.

Qui êtes-vous ? demanda Arvardan à l’homme en vert sur un ton de défi incertain. Il s’était placé devant Pola.

— Moi ? Je ne suis que l’humble secrétaire de Son Excellence le haut ministre. (Il s’avança.) J’ai presque attendu trop longtemps. Presque ! Tiens ! Il y a aussi une femme ! C’est imprudent.

— Je suis citoyen galactique, répliqua Arvardan d’une voix égale. Et je vous dénie le droit de me retenir – et même celui de vous introduire dans cette maison – sans mandat légal.

Le secrétaire se tapota la poitrine de sa main libre.

— J’incarne l’autorité et la loi sur cette planète et, avant peu, ce sera sur toute la galaxie. Apprenez que nous vous avons tous appréhendés, y compris Schwartz.

— Schwartz ! s’exclamèrent le Dr Shekt et Pola presque d’une même voix.

— Vous êtes étonnés ? Venez, je vais vous conduire auprès de lui.

Le sourire élargi de l’homme en vert fut la dernière chose dont Arvardan eut conscience avant la fulgurante déchirure de la matraque. Il sombra, évanoui, dans le rouge brasier de la douleur.

16. CHOISISSEZ VOTRE CAMP

Au même moment, Schwartz s’impatientait, assis sur un banc inconfortable dans une des petites salles souterraines du « Palais de Redressement ».

Le « Palais », comme on l’appelait communément, symbole suprême du pouvoir du haut ministre et de son entourage, se dressait au sommet d’un piton rocheux et escarpé, masse sinistre dont l’ombre s’appesantissait sur les casernes de la garnison exactement comme elle planait sur les délinquants terriens que dédaignait l’autorité impériale. Au cours des siècles, de nombreux Terriens avaient attendu derrière ses murs d’être jugés pour avoir falsifié les quotas de production ou s’y être soustraits, pour avoir vécu au delà de la limite impartie ou pour avoir été complices de tel ou tel de ces crimes perpétré par un tiers, pour s’être rendus coupables de menées subversives contre les autorités locales. Parfois, quand le gouvernement impérial, sophistiqué et généralement blasé, trouvait particulièrement insignifiants les méfaits sur lesquels s’était prononcée la justice terrienne, le procurateur décidait de surseoir à la condamnation mais cela provoquait des insurrections ou, pour le moins, de violentes émeutes. Aussi, quand le Conseil réclamait la peine de mort, le représentant de l’empereur cédait-il le plus souvent. Après tout, ce n’étaient jamais que des Terriens qui pâtissaient…

Naturellement, Joseph Schwartz ne savait rien de tout cela. La seule réalité immédiate se limitait pour lui au décor qu’il avait sous les yeux – une petite pièce dont les murs n’émettaient qu’une lumière diffuse, meublée de deux bancs durs et d’une table, et comportant un renfoncement servant de cabinet de toilette. Il n’y avait pas la moindre fenêtre par où l’on aurait pu distinguer un coin de ciel, et la gaine de ventilation ne laissait passer qu’un faible courant d’air.

Schwartz frotta sa tonsure. Sa tentative d’évasion (pour aller où puisqu’il n’était nulle part en sécurité sur la Terre ?) avait fait long feu et avait abouti ici.

Il lui restait cependant l’attouchement d’esprit pour se distraire.

Etait-ce un bien ? Etait-ce un mal ?

A la ferme, ç’avait été un talent bizarre et troublant dont il ignorait la nature, dont les possibilités lui échappaient. A présent, c’était un don d’intérêt pratique qu’il convenait d’étudier.

N’ayant rien à faire depuis vingt-quatre heures sinon de ruminer sur son emprisonnement, il aurait pu devenir fou. En fait, il parvenait à contacter les geôliers qui passaient, à atteindre les gardes en faction dans les couloirs adjacents, à projeter d’ultimes tentacules mentaux jusqu’au lointain bureau du commandant de la place. Il feuilletait délicatement leurs esprits comme un livre, les sondait, et les esprits s’ouvraient comme des coquilles de noix desséchées d’où les émotions et les pensées tombaient à l’instar d’une pluie soyeuse.

Il avait appris de cette façon bien des choses sur la Terre et sur l’empire, beaucoup plus qu’il n’en avait appris – ou aurait pu en apprendre – pendant ces deux mois à la ferme. Evidemment, il y avait dans toutes ces choses un détail qui revenait inlassablement et sur lequel aucun doute n’était permis : il était condamné à mort.

C’était irréfutable, c’était clair, net et précis.

Ce serait peut-être pour aujourd’hui, ce serait peut-être pour demain, mais de toute façon, il allait mourir.

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