James Ballard - La forêt de cristal

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La forêt de cristal: краткое содержание, описание и аннотация

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Des arbres entièrement cristallisés, des feuilles transformées en joyaux, des oiseaux sculptés dans du quartz, des hommes recouverts de pierres précieuses… et heureux dans la mort…
C’est ce que recèle la forêt de cristal où l’unité du temps et de l’espace sont la signature de chaque feuille et de chaque fleur.
Une « science-fiction » d’une beauté fantastique, qui nous révèle un univers où le temps a une dimension inversée et où la mort semble plus séduisante que la vie.

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Il reprit le sentier. Ses vêtements commençaient à luire dans l’obscurité, le gel couvrant son costume paraissait pailleté dans la lumière stellaire. Des pointes de cristal poussaient sur le cadran de sa montre emprisonnant les aiguilles dans un médaillon de pierre de lune.

Cent mètres derrière lui, une détonation retentit à travers les arbres. Une carabine répondit deux fois. Une confusion s’ensuivit, bruit de pas qui couraient, cris, coups de fusil. Sanders s’accroupit derrière un arbre. Brusquement tout redevint calme. Sanders attendit, scrutant l’obscurité qui l’enveloppait. Quelques bruits indistincts lui parvinrent du sentier. Puis un cri bref, une deuxième détonation du fusil de chasse. Une voix africaine se mit à gémir doucement, lointaine.

Sanders revint sur ses pas à travers les arbres. À cinq mètres du sentier, dans un creux parmi les racines d’un chêne, il trouva un de ses deux guides, mourant. L’homme était à demi assis contre un tronc, lancé contre les racines par la force du coup. Il regarda Sanders approcher d’un œil vague, une main sur le sang qui coulait de sa poitrine fracassée. À dix pieds de lui gisait sa casquette, portant l’empreinte d’un petit pied.

Sanders s’agenouilla à côté de lui. L’Africain détourna la tête ; ses yeux humides regardaient entre les arbres le fleuve lointain dont la surface pétrifiée s’étendait comme de la glace étincelante de blancheur jusqu’à la forêt de pierre précieuse sur la rive opposée.

Une sirène mugit dans la direction de la gloriette. Sanders se dit que Thorensen et ses hommes auraient tôt fait de se débarrasser de lui et il se releva. L’Africain mourait calmement à ses pieds. Sanders l’abandonna, traversa le sentier et se dirigea vers le fleuve.

Quand il atteignit la rive, il vit le yacht amarré dans un bassin d’eau claire à cinq cents mètres, à l’embouchure d’une petite rivière serpentant devant un embarcadère en ruine. Sur le pont, un projecteur éclairé jouait sur la surface blanche s’étendant à côté de l’eau au fond du chenal dans le fleuve.

Sanders s’accroupit, puis bondit entre les hautes herbes poussant sur les berges. Il se mit à courir et son ombre mouvante, illuminée par le projecteur, tremblotait en face de lui parmi les arbres vitrifiés dont la lumière de pierre précieuse diaprait cette sombre image de lui-même.

À huit cents mètres plus bas sur le fleuve, le chenal s’était élargi en un glacier. De l’autre côté, Sanders aperçut les toits lointains de Mont Royal. Comme une chaussée de gaz gelé, le glacier coulait dans l’obscurité, fendu de profondes failles. Au fond courait l’eau glacée du lit originel. Sanders regarda dans les failles, espérant voir quelques traces du corps de Radek, échoué peut-être sur les plages de glace.

Il fut forcé d’abandonner le fleuve quand la surface se morcela en une succession de cataractes géantes. Il approchait des abords de Mont Royal. Les contours gelés de la palissade et des débris d’équipement militaire marquaient l’emplacement de l’ancienne zone d’inspection. La roulotte du laboratoire, les tables, le matériel, avaient été enveloppés par le gel intense. Les branches dans la centrifugeuse s’étaient de nouveau épanouies en brillants rameaux de pierres précieuses. Sanders ramassa un casque abandonné devenu un porc-épic de verre et l’enfonça dans une vitre de la roulotte.

Dans l’obscurité, les maisons aux toits blancs de la ville minière luisaient comme les temples funéraires d’une nécropole. Leurs corniches étaient ornées d’innombrables flèches et gargouilles, reliées à travers les rues par le treillis glacé qui s’étendait sans cesse. Un vent glacial tourbillonnait dans les rues désertes devenues des forêts d’aiguilles fossiles s’élevant à hauteur de la taille, et les autos y étaient enchâssées comme des sauriens blindés dans le fond d’un antique océan.

Partout s’accélérait le processus de transformation. Les pieds de Sanders étaient revêtus d’énormes pantoufles de cristal. Avec ces sortes d’éperons, il pouvait marcher sur les aspérités de la route, mais les aiguilles opposées fusionneraient bientôt et il serait scellé au sol.

À l’est, l’entrée de la ville était fermée par la forêt et la route en éruption. Sanders repartit vers le fleuve traînant la jambe, espérant pouvoir franchir la série de cataractes et revenir vers le camp de base au sud. Quand il escalada le premier des blocs de cristal il entendit les eaux souterraines au-dessous de la moraine coulant à flot vers le fleuve libre.

Une longue crevasse surplombée d’une plaque vitrifiée traversait en diagonale la cataracte et le conduisit à une série de galeries semblables aux terrasses aériennes d’une cathédrale. Au-delà les chutes de glace se déversaient sur une plage blanche qui paraissait marquer les limites méridionales de la zone touchée par le gel. Les chenaux souterrains s’ouvraient au milieu des chutes de glace, un clair ruisselet éclairé par la lune coulait entre les blocs et débouchait dans une rivière peu profonde à dix pieds au moins au-dessous du lit originel. Sanders marcha le long de la plage gelée, observant la forêt vitrifiée de chaque côté de lui. Les arbres étaient déjà plus ternes, les gaines de cristal collaient par plaques aux flancs des troncs comme de la glace à demi fondue.

À cinquante mètres, sur la plage glacée qui se rétrécissait, tandis que l’eau coulait le long d’elle, Sanders aperçut la sombre silhouette d’un homme debout sous un des arbres surplombant le ruisselet. Sanders fit péniblement un signe de la main et courut vers lui.

— Attendez ! cria-t-il, de peur que l’homme ne s’enfuît dans la forêt.

À dix mètres de lui, il cessa de courir. L’homme n’avait pas bougé. Tête baissée, il portait en travers de ses épaules une pièce de bois flotté. Un soldat, se dit Sanders, qui faisait provision de bois à brûler.

Quand Sanders approcha, l’homme fit un pas en avant, un geste de défense, un geste agressif. La lumière des chutes de glace illuminait son corps ravagé.

— Radek ! Oh, mon Dieu ! Épouvanté, Sanders recula, trébucha sur une racine à demi noyée dans la glace. Radek ?

L’homme hésita, comme un animal blessé qui ne sait s’il doit se rendre ou attaquer. En travers des épaules, il portait encore le joug que Sanders y avait attaché. Le côté gauche de son corps se souleva péniblement comme s’il tentait de rejeter cet incube, mais il ne pouvait lever les mains jusqu’à la boucle de ceinture derrière sa tête. Le côté droit de son corps paraissait pendre mollement, suspendu à cette croix de bois comme un cadavre depuis longtemps mort. Une énorme blessure déchirait son épaule, la chair était à vif jusqu’au coude, jusqu’au sternum. Le visage à vif aussi n’avait plus qu’un œil qui observait Sanders. Le sang en coulait encore sur la blanche glace à ses pieds.

Le Dr Sanders reconnut la ceinture avec laquelle il avait attaché la branche aux épaules de Radek. Il se dirigea vers le capitaine, fit un geste pour l’apaiser. Il lui souvint alors des avertissements de Ventress et des morceaux de cristal qu’il avait arrachés au corps quand il avait traîné Radek loin de l’hélicoptère. Il lui souvint aussi d’Aragon, tapant du doigt sa canine et lui disant : « Couvert… ? Ma dent, c’est l’or même, docteur. »

— Radek, laissez-moi vous aider. Sanders avança, Radek hésitait. Croyez-moi, j’ai voulu vous sauver.

Radek tentait toujours de se débarrasser de la lourde branche, sans cesser d’observer Sanders. Des pensées informes semblaient traverser comme des ondes son visage, il ferma à demi un œil, parut reconnaître Sanders.

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