James Ballard - La forêt de cristal

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La forêt de cristal: краткое содержание, описание и аннотация

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Des arbres entièrement cristallisés, des feuilles transformées en joyaux, des oiseaux sculptés dans du quartz, des hommes recouverts de pierres précieuses… et heureux dans la mort…
C’est ce que recèle la forêt de cristal où l’unité du temps et de l’espace sont la signature de chaque feuille et de chaque fleur.
Une « science-fiction » d’une beauté fantastique, qui nous révèle un univers où le temps a une dimension inversée et où la mort semble plus séduisante que la vie.

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— Comment le saurais-je ? Thorensen grimpa dans l’auto, enfonça avec effort son grand corps dans le siège comme s’il chargeait un sac de farine. De toute façon, il a dit qu’il serait ici ce soir à 6 heures. Ça va, Radek ?

— Merci, Thorensen, nous serons là.

Thorensen, après un dernier signe de tête, fit marche arrière dans un nuage de poussière. Il partit à vive allure et faillit presque renverser un soldat qui passait.

— Un diamant brut, commenta Sanders. Si l’on peut utiliser cette expression ici. Croyez-vous qu’il ait vraiment téléphoné aux Clair ?

— Probablement, fit Radek avec un haussement d’épaules. On ne peut pas vraiment compter sur Thorensen, mais je lui ai rendu un petit service, des médicaments. Un homme difficile à comprendre, toujours en train de manigancer quelque chose. Mais il nous a été utile. Les autres propriétaires de mines sont partis mais Thorensen a toujours son gros bateau.

Sanders regarda autour de lui, se rappelant l’aventure de Ventress à Port Matarre.

— Un yacht ? Avec un canon décoratif ?

— Décoratif ? Cela ne lui ressemble guère, fit Radek en riant. Je ne me rappelle pas ce bateau. Pourquoi me demandez-vous cela ?

— Il me semble que je l’ai déjà vu. Que faisons-nous à présent ?

— Rien. L’hôtel Bourbon est à 5 kilomètres d’ici, c’est une vieille ruine, si nous y allons, nous ne serons peut-être pas de retour à temps.

— C’est étrange que Suzanne Clair disparaisse comme cela.

— Elle avait peut-être un malade à voir. Ou croyez-vous que ce soit à cause de votre venue ?

— J’espère que non. Sanders boutonna sa veste. Autant aller jeter un coup d’œil à la forêt en attendant que Max arrive.

Ils suivirent le groupe des visiteurs qui tournait dans une rue latérale. Ils approchèrent de la forêt, bordant la route à quelque quatre cents mètres. La végétation était plus clairsemée, de l’herbe poussait par touffes sur le sol sablonneux. Dans la clairière on avait établi un laboratoire ambulant dans une caravane et un peloton de soldats allaient çà et là, coupaient des fragments d’arbres qu’ils posaient comme des morceaux de vitraux sur une rangée de tables dressées sur des tréteaux. Le corps de la forêt encerclait la ville à l’est, coupant la grand-route vers Port Matarre et le sud.

Les visiteurs se divisèrent en petits groupes de deux ou trois personnes et se mirent à marcher au milieu des fougères de glace s’élevant du sol cassant. La surface sablonneuse paraissait étrangement dure, recuite, et des petites pointes de sable vitrifié dépassaient la croûte neuve.

À quelques mètres de la caravane, deux techniciens faisaient tourner plusieurs des branches gainées de cristaux dans une centrifugeuse. Cela donnait un rayonnement continu tandis que des éclats de lumière s’élançaient hors de l’appareil et disparaissaient dans l’air. Dans toute la zone à l’étude, jusqu’à la barrière qui en limitait le périmètre sous les arbres, les soldats et les visiteurs se retournèrent pour regarder. Quand la centrifugeuse s’arrêta, les techniciens examinèrent la coupe. Au fond était collée une poignée de branches molles aux feuilles décolorées et humides, dépouillées de leurs gaines. Sans faire de commentaires, un des techniciens montra au Dr Sanders et à Radek le réceptacle à liquide au-dessous. Il était vide.

À vingt mètres de la forêt, un hélicoptère s’apprêtait à s’envoler. Ses lourdes lames tournaient comme des faux courbées vers le sol et provoquaient un flamboiement de la végétation qu’elles déplaçaient aux alentours. Avec un brusque mouvement de côté il s’envola laborieusement, se balança en l’air puis fila au-dessus de la voûte des arbres, et les pales battantes avaient peine à le faire s’élever. Les soldats et les officiels en visite s’arrêtèrent pour observer l’éclatante décharge de lumière qu’irradiaient comme un feu de Saint-Elme les pales. Puis, avec un grondement brusque comme le rugissement d’un animal blessé, l’appareil glissa en arrière et plongea, la queue la première, vers les arbres à cent pieds au-dessous, les deux pilotes visibles aux commandes. Des sirènes mugirent là où se trouvaient garées les autos d’état-major autour de la zone d’inspection et il y eut une ruée concertée vers la forêt quand disparut l’hélicoptère.

En courant sur la route, le Dr Sanders sentit son impact avec le sol. Des ondes de lumière vibraient à travers les arbres. La route menait vers le point de chute, et l’on voyait de temps à autre quelques maisons apparaître au bout d’allées désertes.

— Les pales se sont cristallisées pendant qu’il était près des arbres ! hurla Radek en grimpant par-dessus la clôture encerclant la zone. On pouvait voir la déliquescence des cristaux. Espérons que les pilotes sont sains et saufs.

Un sergent leur barra la route, fit signe de reculer à Sanders et aux autres civils groupés le long de la clôture. Radek hurla quelque chose au sergent qui laissa passer Sanders et détacha une demi-douzaine de ses hommes pour les accompagner. Ils coururent devant Sanders et Radek, s’arrêtant tous les vingt mètres pour regarder entre les arbres.

Ils furent bientôt au cœur de la forêt. Ils avaient pénétré dans un monde enchanté. Les arbres de cristal qui les entouraient étaient festonnés d’un treillis de mousses vitrifiées. L’air était nettement plus frais comme si tout eût été gainé de glace, mais un jeu de lumière incessant se déversait à travers la voûte au-dessus de leurs têtes.

Le processus de cristallisation était ici plus avancé. Les clôtures, le long de la route, étaient recouvertes d’une croûte si épaisse qu’elles formaient une palissade continue avec une gelée blanche d’une épaisseur de vingt centimètres sur chaque face. Les quelques maisons entre les arbres étincelaient comme des gâteaux de mariage, leurs toits et leurs cheminées blanches transformés en minarets exotiques, en dômes baroques. Sur une pelouse d’aiguilles de verre émeraude un tricycle d’enfant luisait tel un bijou rare de Fabergé, les roues étoilées comme de brillantes couronnes de jaspe.

Les soldats étaient toujours en avant du Dr Sanders, mais Radek restait en arrière, boitillant, s’arrêtant pour tâter la semelle de ses bottes. Sanders comprenait à présent pourquoi l’on avait fermé la route de Port Matarre. La surface du chemin n’était plus qu’un tapis d’aiguilles, de pointes de verre et de quartz de quinze à vingt centimètres de haut réfléchissant la lumière colorée des feuilles. Les pointes déchirèrent les chaussures de Sanders, le forcèrent à s’avancer sur le côté de la route, s’appuyant des mains aux arbres.

— Sanders ! Revenez, docteur ! Les échos fragiles de la voix de Radek, tel un faible cri dans une grotte souterraine, atteignirent Sanders, mais il continua à avancer en trébuchant sur la route, suivant des yeux les dessins compliqués qui tournaient et s’élargissaient au-dessus de sa tête comme des mandalas de pierres précieuses.

Derrière lui il entendit le ronflement d’un moteur et la Chrysler de Thorensen avança sur la route, ses pneus lourds écrasant la surface de cristal. Au bout de vingt mètres elle s’arrêta, moteur en panne et Thorensen en descendit. Il cria, fit signe à Sanders de revenir sur ses pas ; la route n’était plus à présent qu’un tunnel de lumière jaune et pourpre formé par la voûte de la forêt.

— Revenez ! Une autre vague arrive ! Il regarda autour de lui d’un air égaré, comme cherchant quelqu’un, puis courut derrière les soldats.

Le Dr Sanders vint à côté de la Chrysler. Un changement notable s’était fait dans la forêt. On eût dit le début du crépuscule. Partout les fourreaux glacés qui enveloppaient arbres et végétation étaient devenus plus ternes, plus opaques. Le sol de cristal plus dense, gris, et les aiguilles devenaient des pointes de basalte. Le brillant déploiement de lumière colorée avait disparu et un faible éclat ambré se mouvait entre les arbres, ombrant le sol tout orné de sequins. En même temps, il fit considérablement plus froid. Le Dr Sanders abandonna l’auto et tenta de revenir sur ses pas, le long de la route principale. Radek criait toujours, mais il n’entendait rien. L’air froid l’empêcha d’avancer comme un mur de glace. Sanders remonta le col de son léger costume et revint vers l’auto, se demandant s’il pourrait y trouver un refuge. Le froid devint plus intense, engourdit son visage, ses mains lui parurent sèches, sans chair. Il entendit quelque part le cri sourd de Thorensen. Et il aperçut un soldat courant à travers les arbres gris de glace.

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