Robert Heinlein - Double étoile

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Lorenzo Smythe, acteur sans emploi, est tout disposé à accepter n’importe quoi. y compris le verre que lui offre un homme qu’il sait cependant venir de l’espace.
Cette rencontre dans un bar lui vaudra le plus grand rôle de sa carrière : « doubler » John J. Bonforte, le chef de la coalition politico-expansionniste, l’homme le plus aimé, et le plus haï, du Système Solaire !
Mais cela, Lorenzo ne le découvrira qu’enlevé à bord d’un astronef en route pour Mars. Il se voit alors, dans un cauchemar terrible pour un acteur, de simple « doublure » devenir un véritable « double », pris dans la peau de son rôle comme dans un engrenage…
Et entraîné dans un conflit interplanétaire aux conséquences imprévisibles. C’est de son talent d’acteur à s’identifier complétement avec le personnage auquel il ne peut plus échapper, que dépend le sort de neuf planètes.

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— Mais je n’ai pas poussé sur le plot.

— Merci du peu ! Et la sûreté n’est même pas mise ! (Il me prit la baguette des mains et commença la démonstration :) Vous tournez cet anneau. Vous engagez ça dans cette rainure. Et voilà ! Votre baguette de vie et de mort n’est plus qu’une canne. Mais nous avons eu chaud.

— Désolé.

Ils me mirent entre les mains de l’écuyer personnel du roi Guillaume. Le colonel Pateel, Indien au visage affable, était revêtu de l’uniforme étourdissant des Forces Aériennes Impériales. Son salut à mon adresse devait avoir été mis au point sur la règle à calculer. Il saisissait que j’étais sur le point de devenir ministre suprême, mais que je ne l’étais pas encore tout à fait, que j’étais son aîné mais aussi un civil… et cinq degrés en moins eu égard au fait qu’il arborait la fourragère de Sa Majesté impériale sur l’épaule droite.

Il regarda la baguette de vie et de mort et très doucement :

— C’est un bâton martien, n’est-ce pas ? Curieux. Je suppose que vous voudriez le laisser ici. Il sera en sûreté.

— Non ! je compte le porter, lui dis-je.

— Monsieur, fit-il, et ses sourcils montèrent au ciel cependant qu’il attendait que je me dédise.

Je cherchai dans l’anthologie des expressions toutes faites de Bonforte et en choisis une qui servait à réprimander les importuns :

— Fiston, lui dis-je, si vous vous occupiez de vos aiguilles au lieu d’embrouiller mon tricot.

Et ses traits perdirent toute expression.

— A vos ordres, monsieur, si vous voulez me suivre…

A l’entrée de la salle du Trône, nous nous arrêtâmes. Là-bas au fond, très loin, sur l’estrade, le trône vide. De part et d’autre, faisant haie tout le long de l’immense caverne, debout, la noblesse attendait. Pateel dut faire un signal, car l’hymne impérial monta dans les airs, et nous nous immobilisâmes, Pateel, fixe comme un robot, moi-même dans une attitude lasse de vieil homme voûté convenable à mon nombre d’années ainsi qu’à mon état de fatigue. J’espère que jamais nous ne supprimerons tout le faste de la cour. Du moins pas tout à fait. Tous ces extras vêtus somptueusement, ces porte-lance forment un spectacle magnifique.

Puis, aux dernières mesures, Guillaume, prince d’Orange, duc de Nassau, grand-duc de Luxembourg, chevalier commandeur de l’Empire Romain Germanique, Amiral Général des forces impériales, conseiller des Nids Martiens, protecteur des Pauvres, et, de par la Grâce de Dieu, roi des Pays-Bas auprès de la mer et empereur des Planètes et des Espaces intermédiaires, fit son entrée, s’assit sur le trône.

Je ne distinguais pas ses traits, mais la cérémonie faisait monter en moi une chaleur de sympathie. Je ne me sentais plus hostile à la notion de royauté.

Quand il fut assis, et l’hymne terminé, il salua, et l’on sentit comme un soupir de soulagement. Pateel se retira et ma baguette sous le bras, je commençai ma longue marche, clopinant malgré l’atmosphère raréfiée. Je me retrouvai dans l’état d’esprit de mon parcours à l’intérieur du Nid de Kkkah. Mais, cette fois, je n’avais pas le trac. Le Pot-Pourri Impérial m’accompagnait, passant de Kong Christian à La Marseillaise pour attaquer The Star-Spangled Banner et ainsi de suite.

Je m’arrêtai et saluai à la première barrière. Puis à la deuxième. Puis à la troisième et dernière avant d’aborder les marches, mais sans m’agenouiller. Les nobles s’agenouillent, mais non les roturiers qui partagent la souveraineté avec le souverain. Comme à la stéréo, très souvent, la chose est mal représentée, Rog s’était assuré, en y insistant de ce que je savais au juste à quoi m’en tenir.

Ave Imperator ! prononçai-je.

Et si j’eusse été Hollandais, il m’eût fallu ajouter : Rex pour faire bon poids, mais j’étais Américain. Nous échangeâmes nos répliques en latin, lui, moi ; moi, lui ; lui me demandant ce que je sollicitais, moi lui indiquant qu’il m’avait convoqué, etc. Puis il passa à l’anglo-américain, qu’il parlait avec un léger accent.

— Vous avez servi et bien servi notre père. Nous pensons aujourd’hui que vous pouvez nous servir. Qu’en dites-vous ?

— Le vœu de mon souverain est mon vœu, sire.

— Approchez-vous de nous.

Excès de zèle sans doute. Mais l’estrade était haute et la jambe me faisait réellement mal. Les « douleurs imaginaires » sont aussi douloureuses que les autres. Tout juste si je ne m’écroulai pas. Guillaume bondit de son trône, me tendit le bras. J’entendis un halètement courir dans la salle. Le roi-empereur me sourit et dit sotto voce :

— Vieux frère, prenez-en à votre aise. Ça va être fini, du reste.

Il me fit asseoir sur le tabouret devant le trône, et il y eut un moment de malaise où je fus assis et lui ne l’était pas encore. Puis il étendit la main et je lui remis le rouleau de parchemin, qu’il déroula et fit semblant de lire.

A présent, on jouait de la musique de chambre, et la cour faisait mine de s’amuser. Les dames riaient. Les messieurs disaient des riens galants. Les éventails se déployaient. Personne ne quittait sa place et personne ne se taisait. De petits pages traversaient l’assistance, offrant des bonbons. L’un de ces chérubins s’agenouilla devant Guillaume qui se servit sans même lever la tête de la liste inexistante. Puis l’enfant me présenta son plateau et, sans savoir si cela se faisait ou non, je pris un de ces merveilleux chocolats comme on ne sait les fabriquer qu’en Hollande.

Je connaissais beaucoup de visages d’après les journaux. Presque tous les rois en chômage de la Terre étaient présents, dissimulés sous leurs titres accessoires de comtes ou de ducs. Certains avaient affirmé que Guillaume les pensionnait afin de donner de l’éclat à sa cour. D’autres prétendaient, au contraire, que c’était pour mieux les surveiller, pour mieux les distraire de la politique et d’autres ennuis. Etait également présente la noblesse de familles non régnantes d’une douzaine de pays différents, dont certains représentants travaillaient réellement pour gagner leur vie.

Je me surprenais à essayer de reconnaître et déceler le nez Bourbon, la lèvre Habsbourg, le menton Windsor.

Guillaume reposa enfin le parchemin. Instantanément ce fut la fin de la musique et des papotages. Au milieu d’un silence de mort :

— C’est une belle compagnie, monsieur, que vous me proposez là, me dit l’empereur et roi ; Nous songerons à en ratifier le choix.

— Je vous rends grâce, sire.

— Nous l’étudierons et nous vous rendrons réponse. (Puis, penché en arrière et pour moi seul :) Ne tentez pas de prendre congé en marchant à reculons. Levez-vous simplement, et retournez-vous. Je m’en vais tout de suite.

— Oh ! merci, sire ! soufflai-je à mon tour.

Il se leva. Je l’imitai. Il partit dans un tourbillon de robe de soie. Je me retournai. Remarquai des regards étonnés. Mais la musique reprit, et l’on me laissa passer, cependant que les gentilshommes se remettaient à papoter.

Pateel m’attendait à l’autre extrémité de la grande salle :

— Par ici, s’il vous plaît, monsieur.

Après l’audience de gala, la véritable audience allait se dérouler.

Une petite porte. Un escalier. Un corridor vide. Et une autre porte. Et enfin un bureau tout ce qu’il y a d’ordinaire. Un seul objet royal : la plaque de marbre gravée du blason des Orange-Nassau avec la devise immortelle : Je maintiendrai. Sur le bureau, énorme, retenue par des souliers d’enfants métallisés à la galvanoplastie, l’original de la liste des ministres que j’avais dans la poche. Et dans un cadre de cuivre, la photographie du groupe familial avec feu l’Impératrice et les enfants. Un vieux divan de cuir, éraflé, et derrière, un petit bar. Et aussi, une paire de fauteuils et un siège pivotant, pour le travail. Le mobilier d’un médecin de quartier, très occupé, mais qui ne fait pas d’embarras.

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