Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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— Vraiment ?

— Dans trois mille ans, estimait-il, si, la courbe des progrès réalisés reste constante, nous aurons des enfants qui « mordront » à la stéréovision immédiatement. Le patron avait d’autres idées aussi dans le domaine éducatif. Il s’employait à améliorer les robots, au point que ces derniers puissent corriger les enfants, le cas échéant, sans se névroser. Et pourquoi pas ? Une correction aujourd’hui pour que la vie soit meilleure demain représente le véritable esprit de la Première Loi. Mais allez faire rentrer ça dans une caboche de robot !

— A-t-il réussi à construire de tels robots, jusqu’à présent ?

Klorissa secoua la tête :

— Je crois bien que non. Mais le Dr Delmarre et Leebig travaillaient dur dans ce sens, sur des modèles expérimentaux.

— Est-ce que le Dr Delmarre s’était fait envoyer quelques-uns de ces prototypes à son domaine ? Etait-il assez au courant de la robotique pour se livrer, en personne, à des expériences ?

— Oh ! oui. C’est souvent qu’il expérimentait les robots.

— Savez-vous qu’au moment de son assassinat il y avait un robot avec lui ?

— Je me le suis laissé dire.

— Savez-vous de quel modèle il s’agissait ?

— Demandez à Leebig. Comme je vous l’ai dit, c’est lui le roboticien qui travaillait avec le Dr Delmarre.

— Mais vous, savez-vous quelque chose sur ce robot ?

— Rien de rien.

— Si quelque idée vous venait à l’esprit, faites-le-moi savoir.

— D’accord. Ne pensez pas, d’ailleurs, que les prototypes de robots étaient la seule préoccupation du Dr Delmarre. Il répétait à qui voulait l’entendre qu’un jour viendrait où l’on conserverait, dans des « Banques », à la température de l’air liquide, des ovules non encore fertilisés. On les utiliserait ensuite pour l’insémination artificielle. Aussi pourrait-on, réellement, appliquer toutes les règles de l’eugénisme et nous débarrasser, une fois pour toutes, des derniers vestiges de la présence effective. Je suis loin, moi, de souscrire à ses théories jusqu’à un point pareil. Mais il avait des idées avancées. C’était vraiment un très bon Solarien !

Elle ajouta, très vite :

— Voulez-vous venir faire un tour dehors ? Les enfants de cinq à huit ans sont encouragés à jouer à l’extérieur et vous pourrez les voir s’y adonner.

— Je vais essayer, répondit Baley prudemment. Il se peut que je doive rentrer très précipitamment à l’intérieur.

— Oui, j’oublie toujours ! Peut-être, après tout, préférez-vous rester dedans.

— Non, dit Baley avec un sourire contraint. Il me faut m’éduquer moi aussi. Je vais essayer de m’habituer au grand air.

Le vent était difficile à supporter, rendant la respiration pénible. Ce n’était pas qu’il faisait froid dans l’acception thermométrique du terme. Non, mais cette sensation d’avoir le visage balayé, les vêtements plaqués au corps, donnait des frissons à Baley.

Ses dents se mirent à claquer lorsqu’il essaya de parler et il dut littéralement s’arracher les mots de la bouche, un à un. Ses yeux lui faisaient mal tant son regard portait loin sur un horizon vert embrumé de bleu. Regarder le sentier juste en avant de son pied ne lui apportait qu’un soulagement temporaire et limité. Mais, surtout, il évitait de lever la tête, de regarder le ciel bleu et vide, avec seulement quelques petits nuages blancs qui se donnaient la chasse, de faire face aux feux étincelants du soleil sans voile.

Néanmoins, il réussit à refréner ce besoin inné de courir, de revenir au plus tôt à un endroit bien clos.

Il passa devant un arbre alors qu’il suivait Klorissa à une dizaine de pas et ne put s’empêcher d’avancer prudemment la main pour le toucher. C’était rugueux, ferme au toucher. Plus haut les frondaisons bruissaient et s’agitaient dans la bise, mais il n’osa pas lever les yeux pour regarder : un arbre qui vivait !

— Comment vous sentez-vous ? lui cria Klorissa.

— Ca va, ça va.

— D’ici, vous pouvez voir un groupe de gosses. Ils sont occupés à Dieu sait quel jeu. Ce sont les robots qui organisent les jeux et qui veillent à ce que ces petites brutes ne s’arrachent pas les yeux. C’est un risque à courir, vous savez, quand ils sont en présence effective.

Baley releva lentement les yeux ; regardant le chemin cimenté, puis l’herbe du terrain de jeux, la pente vallonnée, portant son regard de plus en plus loin, avec précaution, prêt à contempler de nouveau la pointe de ses souliers à la moindre alerte, au moindre sentiment de peur, tâtonnant du regard.

Il y avait de minuscules silhouettes de garçons et de filles courant à perdre haleine, sans se douter que leur course se déroulait à l’extrême périphérie d’un monde. Au-dessus, rien d’autre que l’air et que l’éther. Tantôt on entendait le cliquetis d’un robot se déplaçant parmi leur cohue enfiévrée. Le bruit qu’ils faisaient était un vague piaillement incompréhensible et lointain.

— Ils adorent ça, dit Klorissa. Se pousser, se tirer, se bagarrer, tomber, se relever. Bref, entrer en contact les uns avec les autres. Cieux éternels ! Comment les enfants arrivent-ils à grandir, à devenir de grandes personnes ?

— Que font ceux-là ? dit Baley. Ils me paraissent plus âgés.

Il désignait un groupe d’enfants isolés qui se tenaient sur le côté.

— Ils regardent par stéréovision. Ils ne participent pas en présence effective. Mais, par stéréo, ils peuvent marcher, bavarder, courir et jouer de concert. Ils peuvent tout, à condition de ne pas être physiquement en contact.

— Et où vont ces enfants quand ils sortent d’ici ?

— Dans leur domaine à eux. Dans l’ensemble, le nombre des décès équilibre le nombre des adultes que nous avons formés.

— Dans le domaine de leurs parents ?

— Cieux éternels ! Non ! Ce serait une coïncidence stupéfiante, ne pensez-vous pas, qu’un père et une mère meurent juste au moment où leur rejeton atteint sa majorité. Non. Les enfants prennent le premier domaine libre. Je ne crois pas d’ailleurs qu’aucun d’eux serait très heureux de devoir habiter une demeure où vécurent ses parents. A condition, bien sûr, qu’il ait su qui étaient ses parents.

— Parce qu’ils ne le savent pas ?

— Pourquoi diable devraient-ils le savoir ? répondit-elle en fronçant les sourcils.

— Les parents ne viennent jamais voir leurs enfants ici ?

— Ah ! Vous alors ! Quel entêtement ! Mais pourquoi en éprouveraient-ils l’envie ?

— Excusez-moi de vous poser cette question, reprit Baley, mais j’aimerais bien élucider une bonne fois ce problème. Est-ce impoli de demander à quelqu’un s’il a des enfants ?

— C’est une question assez intime, ne trouvez-vous pas ?

— Oui, si vous voulez.

— Moi, je suis endurcie. Ma profession m’oblige à m’occuper des enfants. Mais les autres personnes n’ont pas mon entraînement.

— Et vous, avez-vous des enfants ? demanda Baley.

Klorissa sembla éprouver des difficultés à déglutir.

— Je l’ai bien cherché, il me semble. Et vous, vous voulez une réponse ? Non, je n’en ai pas.

— Etes-vous mariée ?

— Oui ; j’ai même un domaine à moi, et croyez bien que j’y serais actuellement s’il n’y avait pas eu cet accident. Je n’ai pas assez confiance en moi pour savoir contrôler les robots si je ne suis pas là en personne.

Elle se détourna, l’air malheureux et, lui montrant un enfant du doigt.

— Tenez ! En voilà un qui s’est flanqué par terre ! Et bien sûr il braille !

Un robot se précipitait déjà à grandes enjambées.

— Et voilà ! gémit Klorissa. Il va relever le gamin, le dorloter, et s’il y a vraiment de la casse, c’est à moi qu’on fera appel ! (Et elle ajouta nerveusement :) J’espère bien que non.

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