Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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— Je ne connais pas la signification de cette expression, Jessie ; mais, de toute façon, soyez sûre que vous êtes excusée. Continuez, je vous prie.

Baley s’agita nerveusement sur son siège. C’était une vraie manie de Jessie, que de ne jamais pouvoir raconter une histoire sans tourner d’abord autour du sujet, quelles que fussent l’importance ou l’urgence de celui-ci.

— Quand Elisabeth parlait ainsi, continua-t-elle, elle voulait toujours nous faire croire que beaucoup de gens participaient à ce mouvement. Ainsi, elle disait : « A la dernière réunion… », et puis elle s’arrêtait, et me regardait, moitié fière et moitié craintive. Elle aurait voulu sans doute que je l’interroge à ce sujet, ce qui lui aurait permis de prendre des airs importants ; mais, en même temps, elle avait sûrement peur que je lui cause des ennuis. Bien entendu, je ne lui ai jamais posé une seule question : je ne voulais pour rien au monde lui faire ce plaisir. De toute façon, Lije, notre mariage a mis fin à tout cela, jusqu’à ce que…

Elle s’arrêta court.

— Allons, continue, Jessie ! dit Baley.

— Est-ce que tu te rappelles, Lije, reprit-elle, la discussion que nous avons eue autrefois, à propos… à propos de Jézabel ?

— Je ne vois pas le rapport.

Il lui fallut quelques secondes pour se rappeler que Jézabel était le prénom de son épouse, et non pas celui d’une tierce personne. Et, presque inconsciemment, il se tourna vers R. Daneel pour lui donner une explication.

— Le vrai prénom de Jessie, c’est Jézabel ; mais elle ne l’aime pas et elle ne veut pas qu’on s’en serve.

Le robot fit gravement de la tête un signe d’acquiescement, et Baley se dit qu’après tout il était stupide de perdre son temps à se préoccuper de ce que pouvait penser son associé.

— Cette discussion m’a longtemps tracassée, Lije, je t’assure, dit Jessie. C’était sans doute très bête, mais j’ai beaucoup réfléchi par la suite à tout ce que tu m’avais dit ; j’ai surtout été frappée de ce que Jézabel, à ton avis, avait un tempérament conservateur et luttait pour maintenir les traditions de ses ancêtres, en s’opposant aux nouvelles coutumes que l’étranger tentait d’imposer. Et comme je portais le même nom qu’elle, j’en suis venue à… comment dire ?…

— A t’identifier à elle ? suggéra son mari.

— Oui, c’est ça, répondit-elle. (Mais, secouant aussitôt la tête, et fuyant le regard de Baley, elle ajouta :) Oh ! bien sûr, pas complètement ! Mais j’ai pensé que nous étions un peu le même genre de femme.

— Allons, Jessie, ne dis pas de bêtises !

— Ce qui m’a de plus en plus impressionnée, continua-t-elle sans se laisser troubler par cette interruption, c’est que je trouvais une grande analogie entre l’époque de Jézabel et la nôtre. Nous, les Terriens, nous avions nos habitudes, et puis voilà que les Spaciens sont venus, avec une quantité d’idées nouvelles qu’ils ont essayé de nous imposer contre notre gré. Alors, peut-être bien que les Médiévalistes avaient raison, et que nous devrions revenir aux bonnes vieilles manières de vivre d’autrefois. Et c’est à cause de cela que je suis retournée voir Elisabeth.

— Ah, vraiment ! Et alors ?…

— Elle m’a d’abord déclaré qu’elle ne savait pas de quoi je voulais parler, et que ce n’était pas un sujet dont on pouvait discuter avec une femme de policier. Mais je lui ai dit que ton métier et mes opinions personnelles étaient deux choses complètement distinctes. Alors elle a fini par me répondre : « Bon ! Eh bien, j’en parlerai à quelqu’un. » Un mois plus tard, elle est venue me voir, et elle m’a dit : « C’est d’accord, vous pouvez venir. » Et depuis cette époque-là, j’ai toujours assisté aux réunions.

— Et tu ne m’en as jamais parlé ! fit Baley, douloureusement.

— Je t’en demande pardon, Lije ! murmura-t-elle, d’une voix tremblante.

— Ca ne sert à rien, Jessie, de me demander pardon. Ce qu’il faut maintenant, c’est me dire ce que c’était que ces réunions. Et d’abord, où avaient-elles lieu ?

Il commençait à se sentir moins oppressé, moins bouleversé. Ce qu’il avait essayé de croire impossible se révélait au contraire la vérité, une vérité évidente, indubitable. Dans un sens, il éprouva un soulagement à voir se dissiper ses incertitudes.

— Justement ici, répondit-elle. Ici même !

— Qu’est-ce que tu dis ? Là où nous sommes ?

— Je veux dire : sur l’autoroute. C’est pour ça que je ne voulais pas que nous y venions, tout à l’heure. C’est un endroit très commode pour se réunir !

— Combien étiez-vous ?

— Je ne sais pas exactement. Soixante, soixante-dix peut-être… Ca se passait sur un embranchement généralement désert. On y apportait des pliants et des rafraîchissements. Quelqu’un faisait un discours, la plupart du temps pour décrire la vie merveilleuse qu’on menait autrefois, et pour annoncer qu’un jour viendrait où l’on se débarrasserait des monstres, c’est-à-dire des robots, et aussi des Spaciens. Ces discours étaient en réalité assez ennuyeux, parce que c’étaient toujours les mêmes. On se bornait à les endurer. Ce qui nous faisait le plus plaisir, c’était de nous retrouver tous et de nous figurer que nous faisions quelque chose d’important. Nous nous jurions fidélité par des serments solennels, et nous convenions de signes secrets par lesquels nous nous reconnaîtrions les uns les autres en public.

— Personne ne venait donc jamais vous interrompre, ni patrouilles de police ni voitures de pompiers ?

— Non, jamais.

— Est-ce une chose anormale, Elijah ? demanda R. Daneel.

— Non, pas très ! répliqua Baley, songeur. Il y a certains embranchements d’autoroutes qui ne sont pratiquement jamais utilisés. Mais ce n’est pas facile du tout de les connaître. Est-ce tout ce que vous faisiez à ces réunions, Jessie ? Vous vous borniez à écouter des discours et à jouer aux conspirateurs ?

— Oui, c’est à peu près tout. Quelquefois, on chantait en chœur. Et puis, naturellement, on buvait du jus de fruit et on mangeait des sandwiches.

— Eh bien, alors, s’écria-t-il presque brutalement, je ne vois vraiment pas ce qui te tourmente, maintenant !

— Oh, fit-elle en tressaillant, à quoi bon te le dire ? Tu es en colère…

— Je te prie de me répondre ! dit-il, s’armant d’une patience d’airain. Si vous ne faisiez que vous livrer à des activités aussi inoffensives, veux-tu me dire pourquoi, depuis deux jours, tu es tellement affolée ?…

— J’ai pensé qu’ils allaient te faire du mal, Lije. Pour l’amour du Ciel, pourquoi te donnes-tu l’air de ne pas comprendre ? Je t’ai pourtant tout expliqué !

— Non, tu ne l’as pas fait ! Pas encore ! Tu m’as raconté une petite histoire de conspiration de café à laquelle tu as pris part, c’est tout ! Est-ce qu’ils se sont jamais livrés à des manifestations en public ? Ont-ils détruit des robots, ou fomenté des émeutes, ou tué des gens ?…

— Jamais, Lije ! Tu sais bien que je ne ferais jamais rien de ce genre, et que, s’ils avaient tenté une de ces actions-là, j’aurais donné ma démission !

— Alors, veux-tu me dire pourquoi tu nous as parlé d’une chose terrible que tu as faite ? Pourquoi t’attends-tu à être arrêtée ?

— Eh bien, voilà… Nous parlions souvent du jour où la pression exercée sur le gouvernement serait telle qu’il serait obligé de céder. Pour cela, on allait s’organiser ; et, quand on serait prêts, on pourrait provoquer de grandes grèves qui arrêteraient les usines. Cela obligerait le gouvernement à supprimer les robots et à exiger que les Spaciens retournent d’où ils sont venus. J’ai toujours pensé que c’étaient des paroles en l’air, et puis voilà que cette affaire a commencé… je veux dire ton association avec Daneel. Alors, on a dit : « C’est maintenant qu’il faut agir ! On va faire un exemple, qui arrêtera net l’invasion des robots. » Les femmes en ont parlé aux Toilettes, sans savoir qu’il s’agissait de toi, Lije. Mais moi, je m’en suis doutée, tout de suite.

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