Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d'acier: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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Baley lui caressa l’épaule et la laissa pleurer, puis il dit à R. Daneel :

— Elle n’est pas bien. Nous ne pouvons la garder ici. Quelle heure est-il ?

— 14 h 45, répliqua le robot automatiquement, sans même consulter de montre.

— Le commissaire principal peut rentrer d’un moment à l’autre. Commandez une voiture, Daneel, et nous parlerons de tout cela sur l’autoroute.

— Sur l’autoroute ! s’écria Jessie en redressant vivement la tête. Oh ! non, Lije !

— Allons, Jessie ! fit-il du ton le plus apaisant qu’il put prendre. Ne déraisonne pas ! Dans l’état où tu es tu ne peux pas aller sur l’express. Sois gentille, fais un effort et calme-toi, sans quoi nous ne pourrons même pas traverser la salle voisine. Si tu veux, je vais te chercher un peu d’eau.

Elle essuya son visage avec un mouchoir trempé et dit, d’une voix lamentable :

— Oh, regarde mon maquillage !

— Aucune importance ! répliqua son mari. Alors, Daneel, vous avez fait le nécessaire pour la voiture ?

— Il y en a une qui nous attend, Elijah !

— Bon. Eh bien, en route, Jessie !

— Attends ! Juste un instant, Lije ! Il faut que je m’arrange un peu !

— Aucune importance, je te dis ! répéta-t-il.

— Je t’en prie, Lije ! s’écria-t-elle, en s’écartant de lui. Je ne veux pas qu’on me voie comme ça. J’en ai pour une seconde.

L’homme et le robot attendirent, le premier en serrant les poings, le second d’un air impassible. Jessie fouilla dans son sac, et Baley, une fois de plus, songea que les sacs à main des femmes étaient sans doute les seuls objets qui avaient résisté, au cours des âges, aux perfectionnements mécaniques. On n’avait même pas réussi à substituer aux fermoirs métalliques des joints magnétiques. Jessie prit en main une petite glace et une minaudière en argent que son mari lui avait données pour son anniversaire, trois ans plus tôt ; elle contenait plusieurs ingrédients dont la jeune femme se servit tour à tour, mais seule la dernière couche de fard fut apparente. Jessie procéda à ces soins de beauté avec cette sûreté et cette adresse pleine de délicatesse, qui semblent être un don inné que possède toute femme, et qui se manifestent même dans les plus grandes épreuves.

Elle appliqua d’abord un fond de teint qui fit disparaître l’aspect luisant ou rugueux de sa peau et lui donna un éclat légèrement doré : une longue expérience avait appris à Jessie que c’était ce teint-là qui s’harmonisait le mieux avec la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Elle y ajouta un peu d’ocre, sur le front et le menton, une légère couche de rouge aux joues et un soupçon de bleu sur les paupières supérieures, ainsi qu’autour du lobe des oreilles. Quant à son rouge à lèvres, il se présentait sous la forme d’un minuscule vaporisateur émettant une poussière liquide et brillante qui séchait aussitôt sur les lèvres et les faisait paraître beaucoup plus pleines.

— Voilà ! dit Jessie, qui, très satisfaite de son œuvre, tapota légèrement ses cheveux. Je crois que ça pourra aller !

L’opération avait duré plus de la seconde annoncée, mais il en avait fallu moins de quinze pour la mener à bien. Baley l’avait pourtant trouvée interminable, et ce fut d’un ton nerveux qu’il dit à sa femme :

— Allons, viens maintenant !

Elle eut à peine le temps de remettre les objets dans son sac, que déjà le détective l’entraînait hors du bureau.

Dès qu’ils eurent atteint un embranchement absolument désert de l’autoroute, Baley arrêta la voiture, et, se tournant vers son épouse, il lui demanda :

— Alors, Jessie, de quoi s’agit-il ?

Depuis leur départ de l’Hôtel de Ville, la jeune femme était demeurée impassible ; mais son calme commença à l’abandonner, et elle regarda tour à tour d’un air éperdu son mari et R. Daneel, sans prononcer une parole.

— Allons, Jessie ! reprit Baley. Je t’en prie, dis-nous ce que tu as sur le cœur. As-tu commis un crime ? Un véritable crime ?…

— Un crime ? répéta-t-elle en secouant la tête, comme si elle ne comprenait pas la question.

— Voyons Jessie, reprends-toi ! Pas de simagrées, veux-tu ? Réponds-moi simplement oui ou non. As-tu… as-tu tué quelqu’un ?

L’égarement de Jessie fit place à l’indignation.

— Qu’est-ce qui te prend, Lije ? s’écria-t-elle.

— Réponds-moi oui ou non.

— Eh bien, non, bien sûr !

Baley sentit la barre qui pesait sur son estomac devenir moins dure.

— Alors, quoi ? reprit-il. As-tu volé quelque chose ? As-tu falsifié tes comptes au restaurant ? As-tu attaqué quelqu’un ? As-tu détérioré du matériel ?… Allons, parle !

— Je n’ai… je n’ai rien fait de précis… enfin, rien dans le genre de ce que tu viens de dire !… Ecoute, Lije, fit-elle en regardant autour d’elle, est-il bien nécessaire de rester ici ?

— Oui, jusqu’à ce que tu nous aies répondu. Alors, commence par le commencement. Qu’est-ce que tu es venue me dire ?

Le regard de Baley croisa celui de R. Daneel, par-dessus la tête baissée de la jeune femme, et Jessie se mit à parler, d’une voix douce qui, à mesure qu’elle racontait son histoire, gagna en force et en netteté.

— Il s’agit de ces gens, Lije… tu sais bien… les Médiévalistes. Ils sont toujours là, à tourner autour de nous, et à parler. Même autrefois, quand j’ai commencé à travailler, c’était comme ça. Tu te rappelles Elisabeth Tornbowe ? Elle était médiévaliste ; elle disait tout le temps que nos ennuis avaient commencé quand on avait construit les Cités et que c’était bien mieux avant. Moi, je lui demandais toujours comment elle pouvait être si sûre de ce qu’elle affirmait ; je le lui ai surtout demandé dès que nous avons été mariés, Lije, et tu te rappelles que nous en avons souvent discuté, toi et moi. Alors, elle me citait des passages tirés d’un tas de petites brochures qu’on n’a jamais cessé de publier. Par exemple : La Honte des Cités … je ne me rappelle plus qui avait écrit ça…

— Ogrinsky, répliqua Baley d’une voix indifférente.

— Oui, c’est ça. Remarque que, la plupart du temps ce qu’elle disait ne tirait pas à conséquence. Et puis, quand je t’ai épousé, elle est devenue sarcastique. Elle m’a déclaré : « J’ai idée que vous allez afficher une fervente admiration pour les Cités, maintenant que vous êtes mariée à un policier ! » A partir de ce moment-là, elle ne m’a plus dit grand-chose, et puis j’ai changé de service et je ne l’ai plus vue que rarement. Je suis convaincue, d’ailleurs, que bien souvent elle ne cherchait qu’à m’impressionner et à se donner des airs mystérieux ou importants. Elle était vieille fille, et elle est morte sans jamais avoir réussi à se marier. Beaucoup de ces Médiévalistes ont des cases qui leur manquent, tu le sais bien, Lije ! Je me rappelle qu’un jour tu m’as dit que souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et qu’alors ils cherchent à réformer ladite société parce qu’ils sont incapables de se réformer eux-mêmes.

Baley se rappelait fort bien avoir émis cette opinion, mais ses propres paroles lui parurent maintenant banales et superficielles.

— Ne t’écarte pas du sujet, Jessie, lui dit-il gentiment.

— Quoi qu’il en soit, reprit-elle, Lizzy parlait tout le temps d’un certain jour qui ne manquerait pas d’arriver. En prévision de ce jour, il fallait se tenir les coudes. Elle disait que c’était la faute des Spaciens, qui tenaient à maintenir la Terre dans un état de faiblesse et de décadence. La décadence, c’était un de ses grands mots. Elle examinait les menus que je préparais pour la semaine suivante, et déclarait avec mépris : « Décadent ! Décadent ! » Jane Myers l’imitait à la perfection et nous faisait mourir de rire à la cuisine. Quant à Elisabeth, elle répétait sans se lasser qu’un jour viendrait où nous détruirions les Cités, où nous retournerions à la terre, et où nous réglerions leur compte à ces Spaciens, qui essaient de nous enchaîner pour toujours aux Cités en nous imposant leurs robots. Mais elle n’appelait jamais ceux-ci des robots : elle disait que c’était des monstres mécaniques sans âme. Pardonnez-moi de répéter le terme, Daneel.

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