Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d'acier: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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— Oui, je le sais. Et l’on a fait de vous, ensuite, un détective, en ajoutant à vos circuits moteurs un sens de la justice particulièrement développé !

Baley ne put s’empêcher de prononcer ces paroles d’un ton sarcastique.

— C’est tout à fait exact, Elijah. Mais cela n’a diminué en rien mes capacités initiales ; or, j’ai été construit pour pratiquer des cérébroanalyses.

— Pour analyser les cerveaux des hommes ?

— C’est cela même ! Je procède par le moyen de champs magnétiques, sans même qu’il soit nécessaire d’appliquer au sujet que j’étudie des électrodes. Il suffit d’être muni d’un récepteur approprié ; or, mon cerveau est précisément un tel récepteur. Ne fait-on pas de même pour les robots que l’on construit sur Terre ?

Baley, qui n’en savait rien, se garda de répondre, et demanda, très prudemment :

— Et que déduisez-vous de ces analyses auxquelles vous vous livrez ?

— Il ne m’est pas possible de déterminer quelles sont les pensées de ceux que j’étudie ; mais je parviens à déceler à quels propos et dans quelles circonstances ils s’émeuvent ; ce que je peux surtout, c’est définir leur tempérament, les motifs profonds qui les font agir et qui dictent leurs attitudes. Par exemple, c’est moi qui ai affirmé que le commissaire principal Enderby était incapable de tuer un homme, dans des circonstances telles que celles du meurtre du Dr Sarton.

— Et c’est sur votre témoignage qu’on a cessé de le suspecter ?

— Oui. On pouvait l’éliminer des suspects en toute sécurité, car, pour ce genre d’analyse, je suis une machine extrêmement sensible !

Tout à coup, une autre pensée vint à l’esprit de Baley.

— Un instant ! s’écria-t-il. Quand vous l’avez cérébroanalysé, le commissaire Enderby ne s’en est pas rendu compte, n’est-ce pas ?

— Il était inutile de le vexer !

— Ainsi donc, vous vous êtes borné à vous tenir devant lui et à le regarder. Pas d’appareils, pas d’électrodes, pas d’aiguilles, pas de contrôlographe ?

— Non. Je suis une machine complète, qui ne nécessite aucun équipement supplémentaire, Elijah !

Baley se mordit les lèvres, tant par colère que par dépit. Il lui restait en effet, jusqu’à présent, une petite chance de porter un coup désespéré aux Spaciens, et de les accuser d’avoir monté de toutes pièces cette histoire d’assassinat : elle consistait en une invraisemblance qu’il avait relevée dans la thèse du Dr Fastolfe. R. Daneel avait affirmé que le commissaire principal avait été cérébroanalysé, et, une heure plus tard, Enderby avait, avec une sincérité difficile à mettre en doute, nié qu’il eût jamais entendu prononcer le terme. Or, aucun être humain ne pouvait avoir subi la très douloureuse épreuve d’un examen électrœncéphalographique, comme celui auquel on soumettait les criminels inculpés de meurtre, sans en garder un souvenir cuisant et précis. Mais, maintenant, cette dernière antinomie avait disparu, car Enderby avait été effectivement cérébroanalysé, sans s’en douter ; il en résultait que R. Daneel et le commissaire principal avaient, l’un comme l’autre, dit la vérité.

— Eh bien, dit Baley d’une voix dure, qu’est-ce que la cérébroanalyse vous a appris à mon sujet, Daneel ?

— Que vous êtes troublé.

— La belle découverte, en vérité ! Bien sûr que je le suis !

— En fait, reprit le robot, votre trouble est dû à une opposition qui se manifeste en vous, entre deux désirs, deux intentions. D’une part, votre respect des règles de votre profession, et votre dévouement à votre métier vous incitent à enquêter à fond sur le complot des Terriens qui, la nuit dernière, ont tenté de se saisir de nous. Mais en même temps, un autre motif, non moins puissant, vous pousse à faire juste le contraire. Le champ magnétique de vos cellules cérébrales le montre de la façon la plus claire.

— Mes cellules cérébrales ! s’écria Baley. Quelles balivernes ! Ecoutez-moi, Daneel. Je vais vous dire pourquoi il n’y a pas lieu d’enquêter sur votre soi-disant complot. Il n’a aucun rapport avec le meurtre. J’ai pensé, à un moment donné, qu’il pouvait y en avoir : je le reconnais. Hier, au restaurant, j’ai cru que nous étions en danger. Et puis, que s’est-il passé ? On nous a suivis, et nous les avons vite semés : c’est un fait. Eh bien, cela n’aurait pas pu se produire, si nous avions affaire à des gens organisés et décidés à tout. Mon propre fils a trouvé ensuite, on ne peut plus facilement, où nous passions la nuit. Il s’est borné à téléphoner au bureau, et n’a même pas eu à se nommer pour obtenir le renseignement. Si vos remarquables conspirateurs avaient voulu vraiment nous faire du mal, qu’est-ce qui les empêchait d’imiter mon fils ?

— Qui vous dit qu’ils ne l’ont pas fait ?

— Mais non, c’est l’évidence même ! D’autre part, s’ils avaient voulu fomenter une émeute au magasin de chaussures, ils le pouvaient. Mais ils se sont retirés bien gentiment, devant un seul homme brandissant une seule arme ; pas même devant un homme, devant un malheureux robot les menaçant d’une arme qu’ils vous savaient incapable d’utiliser, du moment qu’ils avaient reconnu votre qualité de robot. Ce sont des Médiévalistes, c’est-à-dire des lunatiques inoffensifs. Vous, vous ne pouviez pas le savoir, mais moi, j’aurais dû m’en rendre mieux compte. Je m’en serais d’ailleurs plus vite convaincu, si toute cette affaire ne m’avait pas poussé à envisager les choses d’une façon stupide… et mélodramatique. Je vous garantis que je les connais, les gens qui tournent au Médiévalisme ! Ce sont généralement des types au tempérament doux et rêveur, qui trouvent que le genre d’existence que nous menons est trop dur pour eux, et qui se perdent dans d’interminables rêves, en évoquant un passé idéal qui, en réalité, n’a jamais existé. Si vous pouviez cérébroanalyser un mouvement, comme vous le faites d’un individu, vous constateriez qu’ils ne sont pas plus capables que Julius Enderby lui-même d’assassiner quelqu’un.

— Je regrette, répliqua lentement R. Daneel, mais je ne peux pas croire sur parole ce que vous venez de me dire, Elijah.

— Comment cela ?

— Non. Vous avez trop brusquement changé d’avis ! Et puis, j’ai relevé quelques anomalies. Vous avez organisé le rendez-vous avec le Dr Gerrigel hier soir, avant dîner. A ce moment-là, vous ne connaissiez pas encore l’existence de mon sac stomacal et vous ne pouviez donc pas me soupçonner d’être l’assassin. Alors, pourquoi avez-vous convoqué le savant ?

— Parce que je vous soupçonnais déjà.

— La nuit dernière, vous avez parlé en dormant, Elijah.

— Ah ? fit Baley, écarquillant les yeux. Et qu’est-ce que j’ai dit ?

— Vous avez simplement répété à plusieurs reprises le nom de votre femme : Jessie.

Baley consentit à se détendre un peu, et répondit, d’un air légèrement confus :

— J’ai eu un cauchemar. Savez-vous ce que c’est ?

— Je n’en ai naturellement jamais fait l’expérience, mais je sais que le dictionnaire le définit comme un mauvais rêve.

— Et savez-vous ce que c’est qu’un rêve ?

— Je n’en sais toujours que ce qu’en dit le dictionnaire. C’est l’illusion d’un fait réel, que l’on éprouve pendant la période temporaire d’inconscience qui a pour nom le sommeil.

— D’accord. C’est une bonne définition : une illusion ! Parfois ces illusions peuvent paraître rudement réelles ! Eh bien, j’ai rêvé que ma femme était en danger ! C’est un rêve qu’on fait souvent. Je l’ai donc appelée par son nom, ce qui dans ce cas, est très normal, je peux vous en donner l’assurance.

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