Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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Sa voix se brisa, et Baley lui dit, doucement :

— Mais voyons, Jessie, c’était de l’enfantillage ! Tu vois bien que c’étaient des commérages de femmes, et qu’il ne s’est rien passé du tout !

— Ah, je ne sais pas ! dit-elle. J’ai eu si peur, si peur ! Je me suis dit : « Je fais partie du complot. Si on tue quelqu’un, si on détruit quelque chose, Lije va se faire tuer, Bentley aussi peut-être, et ce sera ma faute, et il faudra que j’aille en prison !… »

Elle s’effondra en sanglotant sur l’épaule de Baley, qui la maintint serrée contre lui, et, pinçant les lèvres, regarda longuement R. Daneel ; celui-ci, ne manifestant pas la moindre émotion, observait calmement la scène.

— Et maintenant, Jessie, dit son mari, je voudrais que tu réfléchisses un peu. Qui était le chef de ton groupe ?

Elle se calma petit à petit, et tamponna ses yeux avec son mouchoir.

— Il y avait un nommé Joseph Klemin, mais, en réalité, il n’avait aucune autorité : il était petit, un mètre soixante-cinq environ, et je crois que, dans sa famille, on lui menait la vie dure. Je ne pense pas qu’il soit dangereux. Tu ne vas pas l’arrêter, Lije, sur mon témoignage ? s’écria-t-elle, confuse et tourmentée.

— Pour l’instant, je n’ai pas l’intention d’arrêter qui que ce soit. Comment Klemin recevait-il des ordres ?

— Je n’en sais rien.

— Y avait-il des étrangers à ces réunions, des gens importants venant d’un comité central ?

— Quelquefois, il y avait des orateurs qui venaient faire des discours, mais pas souvent, deux ou trois fois par an.

— Sais-tu comment ils s’appelaient ?

— Non. On les présentait en nous disant : « Un de nos camarades », ou : « Un ami de tel ou tel endroit… »

— Bon. Daneel !

— Oui, Elijah ! dit le robot.

— Faites à Jessie la description des hommes que vous avez repérés. Nous allons voir si elle les reconnaît.

R. Daneel donna le signalement des suspects, avec une exactitude anthropométrique. Jessie l’écouta d’un air désemparé, et, à mesure qu’elle entendait énumérer les caractéristiques physiques des individus, elle secoua la tête de plus en plus vigoureusement.

— Cela ne sert à rien, à rien du tout ! s’écria-t-elle. Comment me rappeler de tels détails ? Je ne me souviens pas avec précision de leur aspect, aux uns et aux autres !

Soudain elle s’interrompit et parut réfléchir.

— N’avez-vous pas dit, demanda-t-elle à R. Daneel, que l’un d’eux s’occupait d’une usine de levure ?

— Oui, dit le robot. Francis Clousarr est employé à la Ferme centrale de levure de la Cité.

— Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’un jour où un homme faisait un discours, j’étais assise au premier rang, et j’ai tout le temps été incommodée, parce qu’il sentait la levure brute. Vous savez comme ça sent fort. Je m’en souviens, parce que, ce jour-là, j’avais mal au cœur, et l’odeur m’a rendue encore plus malade, si bien que j’ai dû me lever et aller me mettre dans les derniers rangs, sans comprendre, sur le moment, ce qui augmentait mon malaise. Peut-être que cet homme était celui dont vous me parlez, car, quand on travaille tout le temps dans la levure, l’odeur imprègne les vêtements.

Elle se frotta le nez, comme si cette seule évocation lui était pénible, et son mari lui demanda :

— Tu ne te rappelles pas de quoi il avait l’air ?

— Absolument pas, fit-elle catégoriquement.

— Tant pis ! Eh bien, Jessie, je vais te ramener chez ta mère, où tu vas me faire le plaisir de rester, avec Bentley ! Tu n’en bougeras pas, sous aucun prétexte, jusqu’à nouvel ordre. Peu importe que Ben manque la classe. Je vous ferai livrer vos repas à domicile, et je te préviens que les abords de l’appartement seront surveillés par la police.

— Et toi, Lije, que vas-tu faire ?

— Ne te fais pas de souci pour moi. Je ne cours aucun danger.

— Mais combien de temps ça va-t-il durer ?

— Je n’en sais rien. Peut-être un ou deux jours seulement, répondit-il, sans mettre beaucoup de conviction dans ce pronostic.

Quand Baley se retrouva seul sur l’autoroute avec R. Daneel, il demeura longtemps silencieux, réfléchissant profondément.

— J’ai l’impression, finit-il par dire, que nous nous trouvons en présence d’une organisation comprenant deux échelons distincts. Tout d’abord, à la base, des groupes sans programme d’action nettement défini, et dont l’objet essentiel consiste à servir de masse, sur laquelle on puisse s’appuyer éventuellement pour faire un coup de force. D’autre part, une élite bien moins nombreuse, qui se consacre à la réalisation d’un plan mûrement concerté. C’est ce petit groupe d’élite qu’il nous faut découvrir. Nous pouvons laisser de côté les conspirateurs d’opérette dont Jessie nous a parlé.

— Tout cela va de soi, sans doute, dit R. Daneel, à la condition que nous puissions croire sur parole le récit de Jessie.

— Pour ma part, répliqua sèchement Baley, j’estime qu’elle nous a dit la vérité.

— Et vous avez apparemment raison. Rien dans ses réactions cérébrales n’indique, en effet, que pathologiquement elle soit prédisposée à mentir.

— J’ai la prétention de connaître ma femme, dit Baley d’un air offensé, et je sais qu’elle ne ment jamais. Je ne vois donc aucun intérêt à ce que son nom figure dans le rapport que nous ferons sur l’enquête. C’est bien entendu, n’est-ce pas, Daneel ?

— Il en sera fait selon votre désir, répliqua tranquillement le robot, mais, dans ce cas, notre rapport ne sera ni complet ni véridique.

— C’est possible, mais cela ne fait rien. Elle est venue nous donner les renseignements qu’elle possédait, et la nommer aurait pour résultat de la faire figurer sur les fiches de la police ; or, je ne veux de cela à aucun prix.

— Je vous comprends, Elijah, et nous ferons ce que vous désirez à condition, bien entendu, que nous ne découvrions rien de plus.

— Nous n’avons plus rien à découvrir, en ce qui concerne Jessie : je peux vous le garantir.

— Alors, pourriez-vous m’expliquer pourquoi le nom de Jézabel, et le simple fait de l’entendre prononcer, ont pu inciter votre femme à renier ses anciennes convictions et à prendre une attitude si nouvelle ? Pour moi, je ne comprends pas bien ce qui l’a poussée à agir ainsi.

Tout en bavardant, ils continuaient à rouler lentement sur l’autoroute déserte.

— C’est difficile à expliquer, fit Baley. Jézabel est un nom que l’on porte rarement. C’était jadis celui d’une femme de très mauvaise réputation. Jessie a, pendant des années, ruminé ce fait ; cela lui a inspiré une étrange conviction, celle d’être une femme méchante, et elle a trouvé dans ce sentiment une sorte de compensation à l’existence immuablement correcte qu’elle menait.

— Mais pourquoi donc une femme respectueuse des lois peut-elle avoir envie de cultiver un penchant à la méchanceté ? demanda le robot.

— Ah ! fit Baley, esquissant un sourire. Les femmes sont ainsi faites, Daneel ! Quoi qu’il en soit, j’ai fait une bêtise. Agacé par ces idées bizarres, j’ai affirmé avec insistance à Jessie que la vraie Jézabel avait été, non pas la méchante femme que l’on prétend, mais au contraire une excellente épouse. Et depuis, je n’ai jamais cessé de regretter d’avoir dit cela, car, en fait, j’ai rendu ainsi Jessie très malheureuse. J’ai détruit en elle quelque chose que rien n’a jamais pu remplacer. J’ai idée que ce qui s’est passé ensuite a été pour elle une manière de revanche : elle a sans doute voulu me punir, en s’adonnant à des activités que je devais nécessairement désapprouver. Mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle avait pleinement conscience de ce désir.

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