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Robert Silverberg: La face des eaux

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: La face des eaux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1997, ISBN: 2-253-07191-9, издательство: Livre de poche, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg La face des eaux

La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies. Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains. Où fuir ? L’espace est inaccessible. Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde. S’il existe…

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L’un des canots de pêche de Delagard se balançait près de la jetée. À côté de l’endroit où il était amarré se trouvait une cabane qui paraissait assez vieille pour avoir été habitée par Jolly, même si ce n’était pas le cas. Delagard s’arrêta devant la porte et plongea les yeux dans ceux de Lawler.

— Il va sans dire, docteur, murmura-t-il d’une voix rauque, que tout ce que vous allez voir à l’intérieur doit rester absolument confidentiel.

— Épargnez-moi ce ton mélodramatique, Nid.

— Je parle sérieusement. Il faut que vous me promettiez de n’en parler à personne. Je ne serais pas le seul à trinquer si on l’apprend. C’est tout le monde qui va écoper.

— Si vous ne me faites pas confiance, choisissez un autre médecin. Mais vous aurez peut-être du mal à en trouver un autre par ici.

Delagard lui lança un regard mauvais, puis il ébaucha un sourire glacial.

— Très bien, dit-il, comme vous voulez. Allez-y, entrez.

Il poussa la porte de la cabane. L’intérieur était obscur et étonnamment humide. Lawler huma une odeur âpre et iodée de mer, pénétrante et concentrée, comme si Delagard l’avait mise en bouteilles dans la cabane branlante. Mais il y avait d’autres effluves, âcres et piquants, désagréables, qui lui étaient inconnus. Il perçut des sons, à la fois assourdis et grinçants, pareils aux soupirs des damnés. Delagard tripota près de la porte quelque chose qui faisait un petit bruit sec et rêche. Au bout d’un moment, il gratta une allumette et Lawler vit que l’armateur tenait une poignée d’algues séchées liées à une extrémité pour faire office de torche. Une flamme fumeuse répandit une lueur orangée dans toute la pièce.

— Ils sont là, dit Delagard.

Le centre de la cabane était occupé par une cuve grossière et rectangulaire faite de fibres végétales calfatées, d’environ trois mètres de long sur deux de large, et remplie presque jusqu’au bord d’eau de mer. Lawler s’avança vers la cuve et regarda à l’intérieur. Trois plongeurs, ces mammifères aquatiques au corps fuselé, s’y trouvaient côte à côte, serrés comme des sardines en boîte. Leurs puissantes nageoires étaient tordues en tous sens, à des angles impossibles, et leurs têtes, soulevées au-dessus de la surface de l’eau, avaient dans leur raideur quelque chose de poignant. La curieuse odeur âcre que Lawler avait perçue en pénétrant dans la cabane venait d’eux, mais elle ne lui semblait maintenant plus aussi désagréable. Les affreux gémissements grinçants provenaient du plongeur de gauche ; c’étaient des gémissements de douleur aiguë.

— Oh ! merde ! souffla Lawler. Il pensait avoir découvert le pourquoi de la rage des Gillies, de leurs regards furibonds et de leurs grognements menaçants. Il sentit une flambée de colère parcourir tout son corps et déclencher un mouvement convulsif de sa joue.

— Merde ! répéta-t-il avec plus de véhémence en se tournant vers l’armateur avec une expression où se mêlaient le dégoût et un sentiment voisin de la haine. Qu’avez-vous encore fait, Delagard ?

— Écoutez, si vous vous imaginez que je vous ai amené jusqu’ici pour me faire un sermon…

Lawler secoua lentement la tête.

— Qu’avez-vous fait ? répéta-t-il en plongeant les yeux dans ceux de Delagard qui se dérobèrent. Qu’avez-vous fait, bon Dieu ?

2

Un cas d’absorption d’azote ; cela ne faisait presque aucun doute pour Lawler. La manière horrible dont le corps des trois plongeurs était tordu constituait un symptôme évident. Delagard avait dû les faire travailler en pleine mer, à une grande profondeur et les y laisser assez longtemps pour que leurs tissus cartilagineux, musculaires et graisseux absorbent d’énormes quantités d’azote. Puis, aussi invraisemblable que cela paraisse, ils étaient à l’évidence remontés à la surface sans avoir pris tout le temps nécessaire à la décompression. L’azote, se dilatant à mesure que la pression diminuait, avait pénétré dans leur sang et leurs articulations sous la forme de bulles mortelles.

— Nous les avons amenés ici dès que nous avons compris ce qui s’était passé, dit Delagard. Nous nous sommes dit que vous pourriez peut-être faire quelque chose pour eux. J’ai pensé qu’il fallait les laisser dans l’eau, qu’ils avaient besoin de rester sous l’eau, et j’ai fait remplir cette cuve, et…

— Taisez-vous, dit Lawler.

— Je voudrais simplement vous dire que nous avons fait le maximum pour…

— Taisez-vous, répéta Lawler. Ne dites plus rien, je vous en prie !

Lawler enleva son pagne de laitue de mer et grimpa dans la cuve. L’eau se répandit par-dessus bord tandis qu’il se faisait une petite place à côté des plongeurs. Mais il ne pouvait plus grand-chose pour eux. Celui du milieu était déjà mort ; Lawler posa les mains sur ses épaules musclées et sentit la rigidité cadavérique qui commençait à gagner le corps. Les deux autres étaient encore plus ou moins vivants. Cela n’avait rien d’enviable, car ils devaient souffrir atrocement, s’ils étaient conscients. Le corps en forme de torpille des plongeurs, si lisse habituellement, était étrangement noueux, chaque muscle contracté, pressé contre son voisin, et leur peau luisante et dorée, ordinairement douce et satinée, était devenue rêche et grumeleuse. Un voile recouvrait leurs yeux ambrés et ils avaient la mâchoire inférieure pendante. Une bave grisâtre couvrait leur museau. Celui de gauche gémissait à intervalles réguliers, à peu près toutes les trente secondes, un son affreux et déchirant qui semblait remonter des profondeurs de son ventre.

— Est-ce que vous pouvez les soigner ? demanda Delagard. Est-ce que vous pouvez faire quelque chose pour eux ? Je sais que vous pouvez, docteur. Je le sais !

Il y avait dans la voix de l’armateur des inflexions insistantes et enjôleuses que Lawler ne se souvenait pas y avoir jamais entendues. Il était habitué à voir les malades investir leur médecin d’un pouvoir quasi divin et attendre de lui des miracles. Mais pourquoi Delagard tenait-il tellement à sauver la vie de ces plongeurs ? Quel était donc le fond du problème ? Delagard n’éprouvait assurément pas un sentiment de culpabilité. Non, non, pas Delagard.

— Je ne suis pas un médecin spécialisé dans les maladies des plongeurs, dit froidement Lawler. Tout ce que je sais faire, c’est soigner les humains, et encore ! Je pourrais être un bien meilleur médecin.

— Essayez… Faites quelque chose. Je vous en prie !

— L’un d’eux est déjà mort, Delagard. On ne m’a jamais appris à ressusciter les morts. Si c’est d’un miracle que vous avez besoin, adressez-vous à votre ami Quillan, le prêtre.

— Seigneur ! murmura Delagard.

— Précisément. Les miracles sont sa spécialité, pas la mienne.

— Seigneur ! Seigneur !

Lawler chercha le pouls sur la gorge des plongeurs. Il le trouva, faible, lent et inégal. Cela voulait-il dire qu’ils étaient moribonds ? Lawler n’en savait rien. Quel pouvait bien être le pouls normal d’un plongeur ? Comment était-il censé le savoir ? La seule chose à faire, se dit-il, serait de remettre à la mer les deux animaux encore vivants, de les faire redescendre à la profondeur à laquelle ils s’étaient trouvés et de les faire remonter lentement, assez lentement pour qu’ils puissent éliminer l’excès d’azote. Mais c’était impossible à réaliser et, de toute façon, il était certainement trop tard.

En désespoir de cause, il fit quelques mouvements de la main dérisoires, presque mystiques, au-dessus des corps torturés, comme s’il pouvait chasser les bulles d’azote par ces seuls gestes.

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