Robert Silverberg - La reine du printemps

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Pendant plus de sept cent mille ans, le Peuple avait vécu dans une caverne profonde, un Nid. Au dehors, la Terre avait été bombardée tout ce temps par une pluie de comètes et d’astéroïdes : un phénomène qui se reproduit sur Terre tous les vingt-six millions d’années et qui est responsable de l’extermination en masse d’espèces, comme jadis les dinosaures.
Mais le Peuple avait survécu, grâce à la prévoyance de ceux qui l’avaient précédé : les vrais humains. Et cela avait été un choc pour Hresh, l’enfant curieux devenu homme-mémoire et chef de sa tribu, de découvrir que le Peuple n’était pas humain, tout au plus les descendants améliorés de singes disparus. Mais le Peuple représentait désormais l’humanité sur Terre et il lui fallait redécouvrir l’héritage que les grandes races avaient laissé, et trouver sa propre voie. A peine l’avait-il entrepris qu’il se heurtait à l’expansionnisme d’une autre espèce qui avait, elle aussi, franchi le Long Hiver, les hijks, une espèce intelligente, constituée sur le mode de la fourmilière, et qui proposait à tous les peuples l’adoration de sa reine, la Reine du Printemps.

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D’autres romans, comme Les Formiciens (1932) de Raymond de Rienzi, spéculent sur l’origine de l’organisation sociale des fourmis et avancent que l’espèce a pu connaître à l’ère secondaire une phase d’intelligence individuelle comparable à la nôtre, et un langage articulé, auxquels elle aurait renoncé par souci d’efficacité et non sans conflits au profit du surêtre social et de l’immortalité de l’espèce.

Dans Les Demi-Dieux (1939), Gordon Bennett propose que des fourmis géantes et intelligentes deviennent des rivales redoutables pour l’humanité. Tout en conservant aux fourmis leur taille habituelle, Bernard Werber fait de même dans Les Fourmis ( 1991 ) et Le Jour des fourmis (1992).

Ce bref panorama du thème ne fait qu’effleurer une riche fantasmatique aux manifestations innombrables mais qui revient presque toujours à la critique idéologique des totalitarismes, en particulier du communisme, et plus généralement des utopies sacrifiant l’individu à la gloire de l’espèce. Un seul ouvrage, à ma connaissance, met en scène une fourmi individuelle, en quelque sorte mutante : c’est Spiridon le muet (1908) d’André Laurie, fourmi de taille humaine, chirurgien de génie que n’encombre aucune préoccupation éthique et qui représente en quelque sorte la quintessence du rationalisme scientiste. Mais ce pathétique Führer formicien a lui aussi pour objectif de supplanter l’espèce humaine.

Une des raisons de la fascination qu’exerce l’efficacité collective des insectes sociaux tient à la perfection de leur organisation et de leurs constructions. Aucun ingénieur, aucun architecte humain, dit-on non sans raison, ne serait capable de concevoir, et encore moins de construire, l’équivalent d’une termitière, en résolvant les énormes problèmes globaux d’équilibre thermique et de ventilation que cela suppose entre autres. L’invocation de l’instinct inscrit dans un programme génétique est d’un médiocre secours : d’une part, le capital génétique d’un termite est relativement limité et ne saurait contenir le plan détaillé d’une termitière ; d’autre part, il n’existe pas deux termitières rigoureusement identiques, ce qui semble exiger une extraordinaire intelligence dans l’adaptation aux situations locales ; leur édification selon les normes humaines demanderait également des capacités de planification et de communication prodigieuses.

Enfin, c’est la stabilité des formes sociales des fourmis, des termites et des abeilles qui a frappé les imaginations : elles existaient longtemps avant les dinosaures et elles subsisteront selon toute probabilité longtemps après que les humains auront disparu. En un sens limité, les insectes sociaux sont les véritables maîtres de la Terre. Et les insecticides n’y peuvent pas grand-chose.

Les métaphysiciens et autres spéculateurs de l’imaginaire ont donc été souvent réduits à invoquer des pouvoirs proprement surhumains, notamment extrasensoriels, qui seraient dévolus aux insectes sociaux. Les premiers ont défini la ruche comme un être collectif, pas si différent, dans ses spécialisations et sa structure, des pluricellulaires que nous sommes. Ce n’est sans doute pas faux mais cela n’explique pas grand-chose. Les seconds ont volontiers doté les reines, ou un mystérieux conseil des insectes, d’une intelligence prodigieuse et d’un pouvoir télépathique. C’est ce que fait Robert Silverberg en attribuant à la reine des Hjjks une capacité d’hypnose à distance qui menace de subvertir, au-delà de sa race, toutes les formes d’intelligence.

Cependant, il n’est pas certain qu’il faille aller chercher si loin. Dans ce domaine comme dans bien d’autres les connaissances humaines ont beaucoup progressé durant le dernier demi-siècle. D’une part, les modes de communication des insectes sociaux, par danses, par phéromones, par gestuelle orientée et par palpations, ont commencé d’être décryptés. D’autre part, il est apparu que de rares espèces de mammifères, certaines espèces de taupes [1] Techniquement, ce ne sont pas des taupes, mais le spécialiste me pardonnera cette simplification. par exemple, soumises à des conditions extrêmes, adoptent des solutions analogues à celles des insectes sociaux, notamment dans leur reproduction qui spécifie des « reines » reproductrices et des « ouvrières » sexuellement neutres. Enfin, et peut-être surtout, le miracle apparent de comportements collectifs assez subtilement organisés pour permettre l’édification de cités qui défieraient l’habileté de constructeurs humains semble trouver des solutions assez simples à travers les phénomènes d’auto-organisation.

La référence à l’auto-organisation et aux effets dits émergents qui en résultent inquiète encore beaucoup d’esprits rationnels qui y voient des relents de métaphysique, voire une résurgence du surnaturel, ou de sa version philosophiquement convenable mais tout aussi douteuse qu’est l’intentionnalité, dans les sciences naturelles. Bien à tort, comme je vais tenter de l’illustrer, sinon de le démontrer à travers un exemple simple et bien documenté.

Lorsque les fourmis quittent la fourmilière le matin, en quête de nourriture, elles se dispersent au hasard dans toutes les directions. S’il existe à une distance raisonnable une source abondante de nourriture, chacune y parvient selon son propre chemin et retourne à la fourmilière munie de son butin en suivant pour ne pas se perdre le chemin qu’elle a marqué de ses odeurs [2] Fabre avait déjà proposé cette signalisation par les odeurs dans sa description des fourmis rousses, à la suite d’une expérience ingénieuse. Mais il ne pouvait pas dépasser le stade de la conjecture. . En fait, ces balises parfumées sont chargées des mêmes phéromones pour toutes les fourmis de la même espèce, et cela est important. On pourrait s’attendre que ces fourmis reviennent chacune à la fourmilière par leur chemin de l’aller et que leurs trajectoires sur le terrain, entre leurs deux objectifs définis, demeurent distribuées au hasard.

Or ce n’est pas ce que l’on constate. Au bout d’un certain temps, après un certain nombre d’allers et retours, la plupart des fourmis, puis pratiquement toutes les fourmis, adoptent le chemin le plus commode, généralement le plus court, entre le stock de nourriture et la fourmilière. Elles optimisent ainsi collectivement leur effort. Comment font-elles ?

La première énigme tient au fait que les fourmis n’ont pas de cartes et encore moins de cartographes et qu’elles ne voient les choses qu’au ras du terrain. L’observateur humain qui les observe de haut et qui peut embrasser du même coup d’œil les deux extrémités du voyage peut s’illusionner sur la facilité de la découverte du chemin optimal. Pas les fourmis. D’autre part, à supposer qu’une fourmi « pense » avoir trouvé le chemin le moins fatigant, elle n’a aucun moyen de le faire savoir à ses collègues et encore moins de les en convaincre. Alors, faut-il supposer un ordinateur central qui compare la durée des trajets et intime à toutes les fourmis l’ordre de suivre le chemin emprunté par la fourmi la plus efficace ? Ce n’est nullement nécessaire.

Chaque fourmi, on l’a dit, dépose tout au long de son chemin une substance odorante qui lui sert à le retrouver. N’importe quelle autre fourmi peut se servir de ces repères. Au reste chaque fourmi individuelle ne revient pas nécessairement par le chemin qu’elle a emprunté à l’aller mais par n’importe quel chemin signalisé à l’odeur. Un chemin est d’autant mieux balisé, et donc plus attractif, qu’il est plus fréquenté. Un chemin court aura plus de chances d’être fréquenté qu’un chemin long, parce que dans un temps donné plus d’allers et de retours pourront y avoir été effectués. Il sera donc plus puissamment balisé à l’odeur et donc plus attractif.

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