Robert Silverberg - La reine du printemps

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Pendant plus de sept cent mille ans, le Peuple avait vécu dans une caverne profonde, un Nid. Au dehors, la Terre avait été bombardée tout ce temps par une pluie de comètes et d’astéroïdes : un phénomène qui se reproduit sur Terre tous les vingt-six millions d’années et qui est responsable de l’extermination en masse d’espèces, comme jadis les dinosaures.
Mais le Peuple avait survécu, grâce à la prévoyance de ceux qui l’avaient précédé : les vrais humains. Et cela avait été un choc pour Hresh, l’enfant curieux devenu homme-mémoire et chef de sa tribu, de découvrir que le Peuple n’était pas humain, tout au plus les descendants améliorés de singes disparus. Mais le Peuple représentait désormais l’humanité sur Terre et il lui fallait redécouvrir l’héritage que les grandes races avaient laissé, et trouver sa propre voie. A peine l’avait-il entrepris qu’il se heurtait à l’expansionnisme d’une autre espèce qui avait, elle aussi, franchi le Long Hiver, les hijks, une espèce intelligente, constituée sur le mode de la fourmilière, et qui proposait à tous les peuples l’adoration de sa reine, la Reine du Printemps.

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— Juste une chose, dit-il. Contrairement à ce qu’a dit Tikharein Tourb, je veux que vous compreniez bien ceci : Nialli Apuilana doit être épargnée.

— Mais Tikharein Tourb a expressément demandé…

— Je me contrefiche de ce qu’il a expressément demandé. Ils peuvent bien tous se faire massacrer, cela m’est parfaitement égal. C’est même avec joie que je brandirais moi-même le poignard. Mais elle doit vivre. C’est bien compris, Chevkija Aim ? Si elle nous met en difficulté par la suite, il sera toujours possible de se débarrasser d’elle. Mais pas question de toucher un seul de ses cheveux quand la tuerie commencera. Que vos gardes la protègent. Sinon, par les Cinq, celui qui lui fera du mal le paiera au centuple ! C’est bien compris, Chevkija Aim ?

Thu-kimnibol avait l’impression que la population de la cité était venue dans sa totalité saluer le retour des guerriers. Ils avaient dressé une immense tribune de bois juste devant la porte Emmakis, une tribune assez vaste pour recevoir tous les membres du Praesidium et bien d’autres habitants de la cité. Et tout autour de la tribune étaient massées des centaines, des milliers de personnes, une foule gigantesque composée de tous les habitants de Dawinno qui n’étaient pas partis à la guerre.

Sa main se referma sur le bras de Nialli Apuilana.

— Taniane est là-haut, tu la vois ? Il y a aussi Staip, Chomrik Hamadel, et je suppose que c’est Puit Kjai qui se trouve sous cet énorme casque…

— Je vois aussi Simthala Honginda et Catiriil, sur la droite, à côté de Staip. Et là-bas, ce doit être Husathirn Mueri… Je ne vois pas bien, à cause de ce garde qui bouche la vue, mais cette fourrure noire, ces bandes blanches… Ce doit être lui.

— C’est bien lui. Il doit faire une drôle de tête.

— Où est Boldirinthe ? On dirait qu’elle n’est pas là ?

— Nous la verrions, si elle était là. Mais quel travail de la hisser en haut de cette plate-forme !

— Si elle est encore vivante.

— Tu crois que…

— Elle était vieille. Elle était malade.

— Je prie pour qu’il n’en soit rien, dit Thu-kimnibol.

Mais il pressentait au fond de son cœur que Nialli Apuilana avait raison. C’était l’époque où les grands chefs du passé disparaissaient l’un après l’autre.

Une silhouette casquée chevauchant un fringant xlendi s’avançait à leur rencontre en portant la bannière de la cité. Thu-kimnibol finit par reconnaître le jeune guerrier Pelithhrouk, le protégé de Simthala Honginda qui avait fait partie de son escorte pendant ce séjour à Yissou qui semblait remonter à un million d’années. Il se remémora le jour où Dumanka avait tué et fait rôtir les caviandis et où Pelithhrouk avait abordé avec tant d’idéalisme le thème de l’identité de toutes les créatures intelligentes. Voir que Pelithhrouk, l’un des plus farouches partisans de la paix, avait été choisi pour leur souhaiter officiellement la bienvenue était de bon augure pour la réconciliation générale qu’il allait maintenant falloir entreprendre.

Pelithhrouk descendit de son xlendi et leva les yeux vers eux.

— Le chef vous adresse ses compliments. Elle m’a chargé de vous escorter jusqu’à la place d’honneur.

Thu-kimnibol fit un signe de la tête à Nialli Apuilana et ils descendirent tous les deux de leur voiture. Un sourire rayonnant sur le visage, Pelithhrouk ouvrit les bras et leur donna cérémonieusement l’accolade, d’abord à Thu-kimnibol, ensuite à Nialli Apuilana.

— C’est un très beau jour, murmura Thu-kimnibol tandis qu’ils se dirigeaient vers la tribune à la suite de Pelithhrouk.

Les gardes contenaient la foule des deux côtés de la plate-forme. Des bannières claquaient au vent. Un beau soleil brillait au zénith. En gravissant la première marche menant à la tribune, Nialli Apuilana prit la main de Thu-kimnibol et leurs doigts s’enlacèrent.

Un cordon de gardes attendait en haut des marches. Derrière eux se tenaient Taniane et tous les notables de la cité en tenue d’apparat. Le temps avait laissé ses marques sur eux. Taniane n’était plus que le reflet affaibli de celle qu’elle avait été, Staip paraissait incroyablement flétri et ratatiné par l’âge et tous les autres, Puit Kjai, Chomrik Hamadel, Lespar Thone, avaient étonnamment vieilli. Thu-kimnibol se demanda comment eux le trouvaient, après les longs mois de marche dans les déserts inhospitaliers, les rudes batailles et les blessures qu’il avait reçues.

Mais la gaieté l’emportait en lui. La campagne était terminée et il revenait victorieux. Plus que cela même. Il lui était souvent arrivé de se sentir écrasé par le poids énorme du passé de la planète et par son immensité. Mais maintenant, il se sentait grisé par l’immensité de l’avenir, ses possibilités infinies, la certitude que la vie de la planète n’aurait pas de fin, grisé par toutes les difficultés, tous les triomphes, toutes les merveilles dont personne n’avait jamais rêvé, que nul n’avait jamais imaginés, y compris dans les plus glorieuses périodes du passé. Le monde était peut-être vieux, mais il ne cessait de se renouvela et il demeurait perpétuellement jeune. Le meilleur était encore à venir.

Arrivé en haut des marches, il s’arrêta et il fit face à l’assemblée des notables.

Pendant un instant, tout le monde demeura rigoureusement immobile, solennellement figé comme pour un tableau vivant. Sans lâcher la main de Nialli Apuilana, Thu-kimnibol inclina profondément la tête devant eux. Attendaient-ils qu’il parle le premier ? Ce devait être au chef de prendre la parole. Il décida de garder le silence. Taniane tenait le masque de Koshmar, le masque de bois bruni, sombre et luisant, et elle semblait s’apprêter à en couvrir son visage. Personne ne bougeait.

Mais il se fit un brusque mouvement, une agitation surprenante au milieu de toute cette immobilité. Husathirn Mueri, caché derrière Taniane, bondit brusquement en avant et se précipita vers Thu-kimnibol. Dans sa main gauche levée brillait la lame d’un couteau.

Au même instant, sautant d’un bond les trois marches qui séparaient la tribune des notables de la plate-forme où il se trouvait, Chevkija Aim se rua sur Husathirn Mueri en brandissant lui aussi un couteau.

— Prenez garde, madame ! hurla le capitaine de la garde. C’est un traître !

Un instant plus tard, Husathirn Mueri et Chevkija Aim se jetaient l’un sur l’autre au centre de la tribune dans un corps-à-corps farouche. Thu-kimnibol, trop stupéfait pour esquisser un geste, vit les lames étinceler au soleil. Il entendit un grognement de douleur. Le sang jaillit de la poitrine du capitaine de la garde et ruissela sur son épaisse fourrure dorée. Chevkija Aim avança en titubant et en agitant convulsivement les bras, puis il s’écroula comme une masse. Son couteau ricocha sur le bois de la tribune et s’arrêta presque aux pieds de Taniane. Husathirn Mueri, l’air égaré, le visage déformé par un rictus, pivota sur lui-même pour s’élancer derechef sur Thu-kimnibol. Mais Nialli Apuilana s’avança prestement entre eux juste au moment où Husathirn Mueri levait son couteau.

Frappé d’horreur, béant de surprise, il parvint à arrêter son geste. Son regard devint vitreux, comme s’il avait été frappé par les dieux. S’écartant d’elle avec un gémissement de désespoir, il baissa le bras et lâcha le couteau que ses doigts inertes ne pouvaient plus tenir. Dans la confusion générale, Thu-kimnibol avait réussi à contourner Nialli Apuilana et il se dirigea vers lui. Mais Husathirn Mueri s’était déjà retourné et il avançait d’une démarche titubante vers le fond de la tribune, droit sur Taniane qui avait ramassé le couteau de Chevkija Aim et le regardait avec stupéfaction.

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