Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Il ne veut pas de moi. Personne ne veut de moi, répliqua Baley avec une sorte de colère lasse. Le danger est pour toi, Daneel.

— Pour moi, camarade Elijah ?

— Oui, toi, Daneel !… Giskard, choisis un endroit sûr pour te poser et dès que tu seras arrêté, Daneel doit descendre et courir en lieu sûr.

— C’est impossible, camarade Elijah, protesta Daneel. Je ne peux pas vous abandonner alors que vous vous sentez malade et, plus particulièrement, s’il y a ces gens qui nous poursuivent et risquent de vous faire du mal.

— Daneel, c’est toi qu’ils poursuivent ! Tu dois partir. Quant à moi, je resterai dans l’aéroglisseur. Je ne risque rien.

— Comment puis-je croire cela ?

— Je t’en prie ! S’il te plaît ! Comment puis-je tout expliquer alors que le monde tourbillonne… Daneel, reprit Baley avec un calme désespéré, tu es ici l’individu le plus important, infiniment plus important que Giskard et moi réunis. Toute l’humanité dépend de toi. Ne t’inquiète pas d’un seul homme ; pense à des milliards d’hommes ! Daneel… Je t’en prie…

61

Baley était balancé d’avant en arrière. Il se demanda si l’aéroglisseur se brisait complètement, ou si Giskard en perdait le contrôle. Ou bien tentait-il d’éluder les poursuivants ?

Baley s’en moquait. Il s’en moquait ! Que l’aéroglisseur s’écrase, qu’il éclate en mille morceaux. Il accueillerait la mort avec joie. N’importe quoi pour être débarrassé de cette terrible peur, de cette totale incapacité d’affronter l’Univers.

Mais il devait s’assurer que Daneel s’échappe sain et sauf. Comment ?

Tout était irréel et il n’allait rien pouvoir expliquer à ces robots. Pour lui, la situation était claire, mais comment pourrait-il la faire comprendre à ces non-humains, qui ne connaissaient rien d’autre que leurs Trois Lois, et qui laisseraient la Terre entière et, à la longue, toute l’humanité, périr parce qu’ils ne pouvaient se soucier que d’un seul homme, celui qui était sous leur nez ?

Pourquoi avait-on inventé les robots ?

Et puis, assez curieusement, Giskard, le moins raffiné des deux, vint à son secours. Il dit de sa voix monotone :

— Ami Daneel, je ne vais plus pouvoir maintenir cet aéroglisseur en mouvement bien longtemps. Peut-être serait-il plus souhaitable de faire ce que propose Mr Baley. Il t’a donné un ordre très clair.

Daneel parut perplexe.

— Est-ce que je peux le laisser alors qu’il ne va pas bien, Ami Giskard ?

— Tu ne peux pas l’emmener avec toi sous l’orage, Ami Daneel. De plus, il a l’air très anxieux que tu partes, et tu lui ferais peut-être mal en restant.

Baley se sentit revivre.

— Oui… Oui ! s’écria-t-il d’une voix cassée. Giskard a raison. Giskard, pars avec lui, cache-le, assure-toi qu’il ne reviendra pas… et puis reviens me chercher.

Daneel protesta violemment :

— Cela n’est pas possible, camarade Elijah. Nous ne pouvons pas vous laisser seul, sans soins, sans protection.

— Pas de risque… Je ne risque rien. Fais ce que je dis…

— Ceux qui nous suivent sont probablement des robots, dit Giskard. Des êtres humains hésiteraient à sortir sous l’orage. Et des robots ne feront pas de mal à Mr Baley.

— Ils pourraient l’emmener.

Pas sous l’orage, Ami Daneel, puisque cela lui ferait évidemment du mal. Je vais maintenant arrêter l’aéroglisseur, Ami Daneel. Tiens-toi prêt à obéir aux ordres de Mr Baley. Moi aussi.

— Bien, souffla Baley. Très bien !

Il était reconnaissant d’avoir là un robot plus simple, donc plus facile à impressionner, qui risquait moins de se perdre dans les incertaines considérations d’un cerveau plus raffiné.

Vaguement, il pensa à Daneel pris entre sa perception du malaise de l’être humain et l’insistance de l’ordre et imagina son cerveau craquant sous le conflit.

Non, non, Daneel, pensa-t-il, fais ce que je dis sans t’interroger.

Mais il manquait de force de volonté pour articuler et l’ordre resta à l’état de pensée.

L’aéroglisseur se posa avec une secousse et un bruit grinçant.

Les portières s’ouvrirent à la volée de chaque côté et se refermèrent dans un léger soupir. Les robots étaient partis. Ayant pris leur décision, ils n’avaient plus hésité et ils avaient agi avec une vitesse qu’aucun être humain ne pouvait égaler.

Baley respira profondément et frissonna. L’aéroglisseur était maintenant parfaitement stable. Il faisait partie du sol.

Baley comprit soudain que la majeure partie de sa détresse avait été causée par le roulis et le tangage du véhicule, la sensation d’insubstantialité, de ne plus être relié à l’Univers, d’être à la merci de forces indifférentes.

Maintenant, enfin, plus rien ne bougeait et il ouvrit les yeux.

Il ne s’était même pas aperçu qu’il les avait fermés.

Il y avait encore des éclairs à l’horizon et le tonnerre grondait sourdement. Le vent, rencontrant une masse plus résistante et bien ancrée, hurlait sur un registre plus aigu qu’auparavant.

Tout était noir. Baley n’avait que des yeux humains ; alors, à part les éclairs intermittents, il ne voyait pas la moindre lueur. Le soleil s’était sûrement couché et les nuages étaient épais et bas.

Et, pour la première fois depuis qu’il avait quitté la Terre, Baley était seul.

62

Seul !

Baley avait été trop malade, trop affolé pour réfléchir raisonnablement. Encore maintenant, il se débattait avec lui-même, cherchant ce qu’il aurait dû faire, ce qu’il aurait fait s’il y avait eu place dans son esprit égaré pour une autre pensée que le départ impératif de Daneel.

Par exemple, il n’avait pas demandé où il se trouvait à présent, près de quoi il était, où Daneel et Giskard comptaient aller. Il ne connaissait absolument rien de cet aéroglisseur, il ne savait pas comment fonctionnaient ses divers éléments. Il ne pouvait pas le déplacer, naturellement, mais il aurait pu lui faire fournir de la chaleur s’il faisait trop froid, arrêter le chauffage s’il avait trop chaud… mais il ne savait pas le faire marcher.

Il ne savait pas non plus comment opacifier les vitres, s’il voulait être bien enfermé, ni comment ouvrir les portes s’il voulait sortir.

La seule chose qui lui restait à faire, à présent, c’était d’attendre que Giskard revienne le chercher. C’était certainement ce que Giskard attendait de lui. L’ordre qu’il lui avait donné était simple : Reviens me chercher.

Il n’avait pas été question que lui, Baley, change de position d’une manière ou d’une autre et l’esprit précis et peu encombré de Giskard interpréterait forcément ce « Reviens » comme une indication que c’était à l’aéroglisseur qu’il devait revenir.

Baley essaya de s’adapter à cette idée. Dans un sens, c’était un soulagement de n’avoir qu’à attendre, de ne pas avoir de décision à prendre pour le moment, parce qu’il ne pouvait en prendre absolument aucune. C’était un soulagement d’être stable et immobile, d’être débarrassé de ces terribles éclairs aveuglants et de ces coups de tonnerre fracassants.

Il se dit même qu’il pourrait se permettre le luxe de dormir.

Mais aussitôt il se redressa… L’oserait-il ?

Ils étaient poursuivis. Ils étaient sous observation. L’aéroglisseur, pendant qu’il était garé devant le bâtiment administratif de l’Institut de Robotique, avait été saboté et, sans aucun doute, les saboteurs allaient bientôt être sur lui.

Il les attendait aussi, pas seulement Giskard.

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