Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Rien ! répéta-t-il avec force. Rien.

Baley reconnut là l’équivalent d’un ordre. Aucun des robots ne pourrait maintenant prétendre avoir entendu le grondement, en contradiction flagrante avec un être humain, à moins que Baley lui-même applique une contre-pression, et il était certain de ne pouvoir le faire assez habilement, face au professionnalisme d’Amadiro.

Cela n’avait d’ailleurs aucune importance. Il avait bien entendu quelque chose et il n’était pas un robot ; on ne pourrait pas le persuader du contraire.

— Vous avez dit vous-même, docteur Amadiro, qu’il me reste peu de temps. Raison de plus pour que je doive…

Le grondement reprit, plus fort. Baley déclara, sur un ton tranchant :

— Voilà, je suppose, précisément ce que vous n’aviez pas entendu et que vous n’entendez pas maintenant.

— Laissez-moi partir, monsieur, sinon je demanderai de l’aide à mes robots.

Amadiro lâcha aussitôt le bras de Baley.

— Mon ami, vous n’avez qu’à en exprimer le désir. Venez ! Je vais vous conduire jusqu’à la sortie la plus proche et, si jamais vous revenez sur Aurora, ce qui me semble extrêmement peu probable, j’espère que vous viendrez me voir et que j’aurai le plaisir de vous faire faire la visite promise.

Ils marchaient plus vite. Ils descendirent par la rampe en spirale, suivirent un long couloir jusqu’à la grande antichambre maintenant déserte et arrivèrent à la porte par laquelle ils étaient entrés.

Les fenêtres de l’antichambre étaient complètement obscures. Serait-ce déjà la nuit ? se demanda Baley.

Ça ne l’était pas. Amadiro marmonna :

— Sale temps ! On a opacifié les fenêtres… Il doit pleuvoir. On l’a prédit et en général on peut se fier aux prévisions météorologiques… en tout cas, quand elles sont désagréables.

La porte s’ouvrit et Baley laissa échapper un petit cri en faisant un bond en arrière. Un vent glacial soufflait en rafales et, sur le fond du ciel – pas noir mais gris foncé –, le sommet des arbres était fouetté en tous sens.

De l’eau tombait du ciel, à torrents. Baley, épouvanté, vit un éclair de lumière aveuglante zébrer le ciel et puis le grondement se refit entendre, cette fois avec un grand fracas d’explosion, comme si cette vive lumière avait déchiré les nuages pour en laisser échapper ce bruit horrible.

Baley tourna les talons et rebroussa chemin de toute la vitesse de ses jambes, en gémissant.

XV. Daneel et Giskard

58

Baley sentit la poigne solide de Daneel sur le haut de son bras, près de l’épaule. Il s’arrêta et s’efforça de maîtriser ses gémissements puérils, mais continua de trembler.

Daneel lui dit, avec un respect infini :

— Camarade Elijah, c’est un orage… attendu… prédit… normal.

— Je le sais, souffla Baley.

Oui, il le savait. Les orages avaient été longuement décrits dans les livres qu’il avait lus, romans ou documents. Il en avait vu en photographie et en hypervision, avec le bruit et tout.

Mais la réalité, cependant (le son et le spectacle réels), n’avait jamais pénétré dans les entrailles de la Ville et jamais de sa vie il n’avait assisté à pareil phénomène.

Malgré tout ce qu’il savait – intellectuellement – des orages, il était viscéralement incapable d’affronter leur réalité. En dépit des descriptions, des collections de mots, de ce qu’il avait vu sur de petites illustrations et des écrans, entendu par des enregistrements, en dépit de tout cela, il n’avait jamais imaginé que les éclairs étaient aussi aveuglants et s’étiraient en travers du ciel tout entier, que le son était aussi grave et vibrant ni qu’il se répercutait ainsi, que tout était si soudain, que la pluie tombait ainsi comme d’une cuvette renversée, inlassablement.

— Je ne peux pas sortir là-dedans, marmonna-t-il d’une voix désespérée.

— Ce ne sera pas la peine, dit gentiment Daneel. Giskard va aller chercher l’aéroglisseur. Il l’amènera juste devant la porte. Vous ne recevrez pas une goutte de pluie.

— Pourquoi ne pas attendre que cela cesse ?

— Ce ne serait pas souhaitable, camarade Elijah. Il va certainement continuer de pleuvoir, au moins un peu, jusqu’après minuit, et si le Président arrive demain matin, comme l’a laissé entendre le Dr Amadiro, il serait infiniment préférable de passer la soirée en consultation avec le Dr Fastolfe.

Baley se força à faire demi-tour et regarda Daneel dans les yeux. Ils lui parurent très soucieux, mais il pensa tristement que ce n’était là que son interprétation personnelle. Les robots n’avaient pas de sentiments, rien que des impulsions positroniques imitant ces sentiments. (Et peut-être les êtres humains n’avaient-ils pas de sentiments non plus, rien que des impulsions nerveuses interprétées comme des sentiments.)

Il s’aperçut vaguement qu’Amadiro n’était plus là.

— Amadiro m’a retardé sciemment, dit-il, en me conduisant à la Personnelle, en me distrayant par son bavardage oiseux, en empêchant Giskard et toi de l’interrompre et de m’avertir de l’orage. Il a même essayé de me persuader de visiter les lieux et de dîner avec lui. Il n’a bronché qu’au bruit de l’orage. C’était ce qu’il attendait.

— On le dirait. Et si l’orage vous retient ici maintenant, ce sera exactement ce qu’il espère.

Baley respira profondément.

— Tu as raison. Je dois partir… vaille que vaille.

A contrecœur, Baley fit un pas vers la porte, restée ouverte, encadrant encore un paysage gris foncé noyé de pluie battante. Encore un pas… puis un autre, en s’appuyant lourdement sur Daneel.

Giskard attendait patiemment sur le seuil.

Baley s’arrêta et ferma les yeux un moment. Puis il dit à voix basse, en parlant plus à lui-même qu’à Daneel :

— Il faut que j’y aille…

Et il avança encore d’un pas.

59

— Vous sentez-vous bien, monsieur ? demanda Giskard.

C’était une question idiote, dictée par la programmation du robot, pensa Baley. Mais au moins ce n’était pas pire que les questions posées par des êtres humains, parfois follement hors de propos et programmées par l’étiquette.

— Oui, répondit-il d’une voix qu’il essayait – en vain – d’élever mais qui ne fut qu’un chuchotement rauque.

C’était une réponse inutile à une sotte question car Giskard, tout robot qu’il était, voyait bien que Baley se sentait très mal et que sa réponse était un mensonge flagrant.

Elle fut cependant acceptée et cela libéra Giskard pour la suite. Il dit :

— Je vais maintenant aller chercher l’aéroglisseur et je l’amènerai à la porte.

— Est-ce qu’il marchera, avec toute… toute cette eau, Giskard ?

— Oui, monsieur. Cette pluie n’est pas anormale.

Le robot partit en marchant posément sous l’averse.

Les éclairs scintillaient presque continuellement et le tonnerre n’était qu’un grondement incessant s’élevant toutes les quelques minutes en un crescendo fracassant.

Pour la première fois de sa vie, Baley se surprit à envier un robot. Pouvoir marcher ainsi, être indifférent à l’eau, au bruit, aux éclairs, être capable d’ignorer l’environnement et jouir d’une pseudo-vie absolument courageuse, ne pas connaître la peur de la douleur ou de la mort, parce que la peur et la mort n’existaient pas…

Et, cependant, être incapable d’une originalité de pensée, ne jamais connaître les bonds imprévisibles de l’intuition…

Ces dons valaient-ils le prix que l’humanité payait pour eux ?

A ce moment-là, Baley n’aurait pu le dire. Il savait qu’une fois qu’il n’éprouverait plus de terreur, il découvrirait qu’aucun prix n’est trop élevé pour avoir le privilège d’être humain. Mais à présent, alors qu’il ne ressentait rien d’autre que les battements de son cœur et la perte de toute volonté, il ne pouvait s’empêcher de se demander à quoi servait d’être humain si l’on ne pouvait pas maîtriser cette terreur profondément enracinée, cette agoraphobie maladive.

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