Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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Il essaya de dire tout cela sans hésitation, avec fermeté, comme le ferait un homme bien portant. Il n’y parvint pas tout à fait.

— Ils sont repartis à pied, monsieur ?

— Trouvez-les. Vos ordres sont clairs, répliqua Baley.

Il y eut de l’hésitation. Une nette hésitation.

Baley finit par penser à déplacer son pied droit, correctement, espérait-il. Il aurait dû le faire plus tôt mais son corps physique n’obéissait pas très bien à sa pensée.

Les robots hésitaient toujours, et Baley s’en inquiéta. Il n’était pas spatien. Il ne connaissait pas les mots qui convenaient, le ton et l’expression qui s’imposaient pour diriger efficacement des robots. Un roboticien expert savait, d’un geste, d’un regard, commander un robot, comme si c’était une marionnette dont il tenait les fils. Surtout si le robot était sa propre création.

Mais Baley n’était qu’un Terrien.

Il fronça les sourcils – ce qui était facile dans sa détresse – et chuchota un faible « Allez », en accompagnant l’ordre d’un geste des deux mains.

Cela ajouta peut-être un peu de poids à son ordre, juste ce qu’il fallait ; ou peut-être une limite avait-elle simplement été atteinte, dans le temps que mettaient les circuits positroniques des robots à déterminer, par voltage et contre-voltage, comment classer leurs instructions en conformité avec les Trois Lois.

Quoi qu’il en soit, ils avaient pris leur décision et, ensuite, il n’y eut plus d’hésitation. Ils retournèrent à leur véhicule, avec une telle rapidité qu’ils parurent tout bonnement disparaître.

La portière que le robot avait ouverte se referma d’elle-même. Baley avait bougé son pied de manière à le glisser dans l’ouverture. Il se demanda vaguement si son pied n’allait pas être sectionné ou écrasé, mais il ne le retira pas. Il était certain qu’aucun véhicule n’était conçu pour rendre possible une telle mésaventure.

Il se retrouvait seul. Il avait forcé des robots à abandonner un être humain manifestement malade en profitant de la force des ordres donnés par un Maître roboticien, qui avait tenu à renforcer la Deuxième Loi à ses propres fins et l’avait fait au point que les mensonges tout à fait apparents de Baley y avaient subordonné la Première.

Baley se flatta d’avoir réussi et s’aperçut que la portière restait entrouverte, bloquée par son pied, et que ce pied n’en avait aucunement souffert.

63

Baley sentait l’air frais sur son pied, ainsi qu’un filet d’eau. C’était effrayant, anormal, mais il ne pouvait laisser la portière se refermer car alors il ne saurait plus la rouvrir. Comment les robots faisaient-ils ? Bien sûr, ce ne devait pas être une énigme pour les gens de cette civilisation mais, en lisant les ouvrages sur la vie auroraine, il n’avait trouvé aucune instruction détaillée sur la manière précise d’ouvrir les portières d’un aéroglisseur de modèle standard. Toutes les choses importantes étaient jugées de notoriété publique. On était censé savoir, même si, en principe, ces ouvrages étaient faits pour informer.

En pensant à cela, Baley tâtonnait dans ses poches, et même les poches n’étaient pas faciles à trouver. Elles n’étaient pas aux endroits habituels et il y avait un système qu’il fallait découvrir tant bien que mal, jusqu’à ce que l’on trouve le geste précis qui provoquerait l’ouverture. Il y parvint, prit un mouchoir, le roula en boule et le plaça dans l’entrebâillement de la portière pour l’empêcher de se fermer. Il put alors retirer son pied.

Maintenant, il fallait réfléchir… s’il en était capable. Il ne servait à rien de garder la portière ouverte à moins qu’il ait l’intention de sortir. Mais avait-il intérêt à sortir ?

S’il attendait là, Giskard reviendrait le chercher tôt ou tard et, fort probablement, le conduirait en lieu sûr. Prendrait-il le risque d’attendre ?

Il ne savait pas combien de temps mettrait Giskard pour emmener Daneel à l’abri et revenir.

Mais il ne savait pas non plus combien de temps il faudrait aux robots qui les poursuivaient pour comprendre qu’ils ne trouveraient pas Daneel et Giskard sur la route de l’Institut. (Il était impossible que Giskard et Daneel aient pris cette direction, en cherchant un abri sûr. Baley ne leur avait pas ordonné de ne pas retourner à l’Institut… Et si c’était le seul chemin praticable ? Mais non ! Impossible !)

Il secoua la tête comme pour nier cette éventualité et cela lui causa une vive douleur. Il porta les mains à ses tempes et serra les dents.

Pendant combien de temps les robots allaient-ils poursuivre leurs recherches, avant de comprendre qu’il les avait trompés, ou avait été trompé lui-même ? Reviendraient-ils s’emparer de lui, très poliment et en prenant bien soin de ne pas lui faire de mal ? Pourrait-il les en détourner en leur disant qu’il mourrait s’il était exposé à l’orage ?

Le croiraient-ils ? Se mettraient-ils en communication avec l’Institut pour rapporter cela ? Oui, très certainement. Et est-ce que des êtres humains arriveraient alors ? Ceux-là n’auraient pas tant de souci de son bien-être !

Baley se dit que s’il quittait la voiture et trouvait une cachette parmi les arbres environnants, les robots auraient beaucoup plus de mal à le trouver, et cela lui ferait gagner du temps.

Mais Giskard aussi aurait plus de mal à le retrouver. D’un autre côté, Giskard avait des instructions bien plus formelles pour le protéger que les robots pour le découvrir. La principale mission du premier était de trouver Baley, celle des seconds de mettre la main sur Daneel.

D’ailleurs, Giskard était programmé par Fastolfe en personne et Amadiro, bien que habile, n’arrivait pas à la cheville de Fastolfe.

Dans ce cas, et toutes choses égales d’ailleurs, Giskard arriverait auprès de lui bien avant les autres robots.

Mais les choses seraient-elles égales par ailleurs ? Avec un brin de scepticisme railleur, Baley se dit : Je suis épuisé et je suis incapable de réfléchir réellement ; je me raccroche simplement à n’importe quoi pour tenter de me rassurer.

Malgré tout, que pouvait-il faire d’autre que soupeser ses chances, telles qu’il les concevait ?

Il poussa la portière et sortit. Le mouchoir tomba sur l’herbe mouillée et il se baissa machinalement pour le ramasser. Puis, en le serrant dans sa main, il s’éloigna en chancelant du véhicule.

Il fut suffoqué par les rafales de pluie qui giflaient sa figure et ses mains. Au bout d’un petit moment, ses vêtements mouillés se collèrent sur son corps et il grelotta.

Une lumière aveuglante déchira le ciel, trop rapide pour qu’il ait le temps de fermer les yeux et puis un monstrueux fracas le fit sursauter de terreur et plaquer ses mains sur ses oreilles.

L’orage revenait-il ? Ou bien le bruit paraissait-il plus fort maintenant qu’il était à découvert ?

Il devait avancer. Il lui fallait s’éloigner de l’aéroglisseur pour que ses poursuivants ne le retrouvent pas trop facilement. Il ne devait pas hésiter ni rester dans ce voisinage, sinon autant demeurer dans la voiture… et au sec.

Il voulut s’essuyer la figure avec le mouchoir mais il était tout aussi trempé. Il le jeta, il ne lui servait à rien.

Baley se remit en marche, les bras tendus devant lui. Y avait-il une lune, tournant autour d’Aurora ? Il lui semblait se souvenir qu’il n’en avait été question dans aucun livre. Sa clarté aurait été la bienvenue… Mais quelle importance ? Même s’il y avait en ce moment une pleine lune dans le ciel, les nuages la cacheraient.

Il sentit quelque chose contre ses mains. Il ne voyait pas ce que c’était mais cela évoquait de l’écorce rugueuse. Un arbre, indiscutablement. Même un homme de la Ville pouvait le deviner.

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