Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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Ce n’était pas Daneel ni Giskard qui étaient venus à son secours, cependant. C’était Brundij, le robot de Gremionis.

— Monsieur, dit-il d’une voix un peu anormale, j’espère que vous ne vous êtes pas fait mal.

Mais où étaient Daneel et Giskard ?

La réponse fut aussitôt donnée. Les robots s’étaient partagé le travail rapidement et intelligemment. Daneel et Giskard, estimant instantanément qu’une chaise renversée risquait moins de blesser Baley qu’un Gremionis enragé, s’étaient rués sur lui. Brundij, voyant tout de suite qu’on n’avait pas besoin de lui de ce côté, s’occupa de l’invité.

Gremionis, encore debout, haletant, était complètement immobilisé dans la double étreinte des robots de Baley.

— Je vous en prie, croyez-moi, murmura-t-il, je suis tout à fait maître de moi.

— Oui, monsieur, dit Giskard.

— Certainement, monsieur Gremionis, susurra aimablement Daneel.

Leur étreinte se relâcha mais ni l’un ni l’autre ne s’écarta. Gremionis regarda à droite et à gauche, lissa un peu ses vêtements et puis il alla se rasseoir. Sa respiration était encore rapide et il était plus ou moins décoiffé.

Baley s’était relevé et s’appuyait des deux mains sur le dossier de sa chaise.

— Excusez-moi de m’être laissé emporter, dit Gremionis. De toute ma vie d’adulte, cela ne m’est pas arrivé. Vous m’avez accusé d’être… jaloux. C’est un mot qu’aucun Aurorain qui se respecte n’emploierait à l’égard d’un autre, mais j’aurais dû me souvenir que vous êtes un Terrien. C’est un mot qu’on ne trouve que dans les romans historiques et, même alors, il est généralement écrit « j » suivi de points de suspension. Naturellement, il n’en est pas de même chez vous. Je le comprends.

— Je vous présente également mes excuses, répondit gravement Baley. Je suis navré que mon oubli des usages aurorains m’ait égaré. Je vous donne ma parole que cela ne m’arrivera plus.

Il se rassit et déclara sur un autre ton :

— Je crois que nous nous sommes tout dit… Mais Gremionis parut ne pas l’entendre.

— Quand j’étais enfant, murmura-t-il, il m’arrivait de bousculer un camarade et d’être bousculé, et il fallait un moment avant que les robots prennent la peine de venir nous séparer, naturellement…

Daneel intervint :

— Si je puis me permettre d’expliquer, camarade Elijah. Il a été établi que la suppression totale de l’agressivité chez les très jeunes enfants a des conséquences peu souhaitables. Un peu de bagarre, une certaine compétitivité sont permises, et même encouragées, à la condition que personne ne se fasse vraiment mal. Les robots chargés des petits sont soigneusement programmés pour évaluer les risques et le degré de violence qui ne doit pas être dépassé. Moi, par exemple, je ne suis pas programmé en ce sens et je ne serais pas qualifié comme gardien de jeunes enfants, sauf en cas d’urgence et pour de brèves périodes. Giskard non plus.

— Ce genre de comportement agressif est réprimé durant l’adolescence, je suppose ? demanda Baley.

— Progressivement, répondit Daneel, à mesure que le degré du mal infligé risque d’augmenter et quand la nécessité de se contrôler devient plus indispensable.

— Quand je suis arrivé à l’âge des études secondaires, dit Gremionis, comme tous les Aurorains je savais déjà très bien que toute compétition se limitait à la comparaison des qualités mentales et du talent…

— Il n’y avait pas de compétitions physiques ?

— Si, bien sûr, mais seulement dans des activités n’entraînant pas de contact physique avec intention de blesser.

— Mais depuis votre adolescence…

— Je n’ai attaqué personne. Non, vraiment pas. Il m’est arrivé d’en avoir envie, c’est certain. Je suppose que dans le cas contraire, je ne serais pas entièrement normal, mais jusqu’à cet instant, j’ai toujours su me maîtriser. Mais aussi, jamais personne ne m’avait traité de… de ce que vous avez dit.

— D’ailleurs, il ne servirait à rien d’attaquer, si des robots sont là pour vous retenir, n’est-ce pas ? Je présume qu’il y a toujours un robot à deux pas, des deux côtés, pour l’agresseur et l’agressé.

Certainement… Raison de plus pour que j’aie honte de m’être laissé aller. J’espère que vous n’aurez pas besoin de signaler cet incident dans la relation de votre enquête.

— Je vous assure que je n’en parlerai à personne. Cela n’a aucun rapport avec l’affaire qui nous occupe.

— Merci. Avez-vous dit que cette entrevue est terminée ?

— Je crois qu’elle l’est.

— Dans ce cas, voulez-vous faire ce que je vous ai demandé ?

— Quoi donc ?

— Dire à Gladïa que je ne suis en rien responsable de l’immobilisation de Jander.

Baley hésita.

— Je lui dirai que telle est mon opinion.

— Je vous en prie, soyez plus catégorique ! Je veux qu’elle soit absolument certaine que je n’ai rien à voir avec ça et d’autant plus si elle avait de l’affection pour ce robot sur le plan sexuel. Je ne pourrais pas supporter qu’elle pense que j’étais j… j… Comme elle est solarienne, elle pourrait le penser.

— Oui, elle le pourrait, murmura Baley, tout songeur.

Gremionis parla alors rapidement et avidement :

— Je ne sais rien des robots et personne – ni le Dr Vasilia ni aucune autre personne – ne m’en a jamais parlé. Pour m’expliquer leur fonctionnement, je veux dire. Je n’avais absolument aucun moyen de détruire Jander.

Pendant un moment, Baley resta plongé dans ses pensées. Puis il dit, comme à contrecœur :

— Je ne puis m’empêcher de vous croire. Il est certain que je ne sais pas tout et il est possible – je dis cela sans vouloir vous offenser – que vous mentiez, le Dr Vasilia ou vous. Je sais étonnamment peu de chose sur la nature intime de la société auroraine et il est sans doute facile de m’abuser. Et, pourtant, je ne puis m’empêcher de vous croire. Néanmoins, je ne puis faire plus que dire cela à Gladïa, à savoir qu’à mon avis, vous êtes totalement innocent. Je suis obligé de dire « à mon avis ». Je suis sûr qu’elle trouvera cela suffisamment convaincant.

— Il faudra donc que je m’en contente, marmonna Gremionis. Mais si cela peut aider, je vous donne ma parole de citoyen aurorain que je suis innocent.

Baley sourit légèrement.

— Loin de moi la pensée de douter de votre parole, mais mon entraînement me force à ne me fier qu’aux seules preuves objectives.

Il se leva, contempla gravement Gremionis pendant un moment, puis il dit :

— Gremionis, je vous prie de ne pas prendre en mauvaise part ce que je vais vous dire. Si j’ai bien compris, vous voulez que je rassure ainsi Gladïa, parce que vous tenez à conserver son amitié.

— J’y tiens beaucoup.

— Et vous avez l’intention, quand l’occasion propice se présentera, de vous offrir encore une fois ?

Gremionis rougit, ravala sa salive, et répondit :

— Oui, c’est mon intention.

— Puis-je me permettre de vous donner un conseil ? Ne le faites pas.

— Vous pouvez garder vos conseils. Je n’ai aucune intention de renoncer à elle.

— Ce que je veux dire, c’est… Ne vous y prenez pas de la manière habituelle, protocolaire. Vous pourriez envisager de, simplement… (Baley se détourna, inexplicablement gêné)… de la prendre dans vos bras et de l’embrasser.

— Non ! s’écria Gremionis. Je vous en prie ! Aucune Auroraine ne le supporterait. Et aucun Aurorain !

— Ne pouvez-vous vous rappeler que Gladïa n’est pas auroraine ? Elle est solarienne, elle a d’autres usages, d’autres traditions. A votre place, j’essaierais.

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