Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Bien sûr que j’ai nié ! Et avec une grande force, parce que je n’ai réellement rien eu à voir dans cette affaire. Mais ce n’est pas convaincant si c’est moi qui le nie. Je veux que vous le fassiez, vous. Je veux que vous lui disiez que, à votre avis, je suis absolument innocent dans cette histoire. Vous venez de me dire que vous le pensiez et vous ne pouvez, sans la moindre preuve, détruire ma réputation. Je pourrais vous signaler.

— A qui ?

— Au Comité de Défense Personnelle. A la Législature. Le directeur de cet Institut est un ami personnel du Président lui-même et je lui ai déjà envoyé un rapport complet sur cette affaire. Je n’attends pas, vous comprenez. J’agis !

Gremionis secoua la tête d’un air qui se voulait féroce, mais qui, avec la douceur naturelle de son visage, n’emportait pas la conviction.

— Ecoutez, reprit-il, nous ne sommes pas sur la Terre. Ici, nous sommes protégés. Là-bas, sur votre planète surpeuplée, les gens ne sont qu’autant de ruches, de fourmilières. Vous pouvez vous bousculer, vous étouffer les uns les autres, ça n’a pas d’importance. Une vie ou un million de vies… ça n’a pas d’importance.

Baley intervint en faisant un effort pour ne pas parler avec dédain.

— Vous lisez trop de romans historiques.

— J’en lis, bien sûr, et ils décrivent la Terre comme elle est. On ne peut avoir un milliard de gens sur un seul monde sans qu’il en soit ainsi… A Aurora, nous représentons chacun une vie précieuse. Nous sommes tous physiquement protégés, par nos robots, si bien qu’il n’y a jamais une seule agression, et moins encore un meurtre, sur Aurora.

— Sauf dans le cas de Jander.

— Ce n’est pas un meurtre ! Ce n’était qu’un robot. Et nous sommes protégés par notre Législature contre d’autres maux que les agressions. Le Comité de Défense Personnelle considère d’un mauvais œil – d’un très mauvais œil – tout acte qui nuit injustement à une réputation, ou à la situation sociale de n’importe quel citoyen. Un Aurorain, agissant comme vous le faites, aurait beaucoup d’ennuis. Quant à un Terrien… ma foi…

— Je poursuis une enquête à la demande, je présume, de la Législature. Je ne pense pas que le Dr Fastolfe m’aurait fait venir ici sans une autorisation législative.

— C’est possible, mais cela ne vous donne pas le droit de dépasser les limites de l’investigation loyale.

— Allez-vous porter cela devant la Législature, alors ?

— Je vais demander au directeur de l’Institut…

— Au fait, comment s’appelle-t-il ?

— Kelden Amadiro. Je vais lui demander de porter cela devant la Législature – et il fait partie de la Législature, vous savez – c’est un des chefs du parti globaliste. Alors je pense que vous feriez mieux d’expliquer clairement à Gladïa que je suis totalement innocent.

— Je ne demande pas mieux, monsieur Gremionis, car j’ai l’impression que vous devez l’être, mais comment puis-je changer cette impression en certitude, si vous ne me permettez pas de vous poser quelques questions ?

Gremionis hésita. Puis, avec méfiance, il s’appuya contre le dossier de sa chaise, en croisant les mains derrière son cou, sans réussir pour autant à paraître à l’aise.

— Posez toujours. Je n’ai rien à cacher. Et quand vous aurez fini, vous devrez appeler Gladïa, là, par cet émetteur de télévision derrière vous, et lui dire ce que vous avez à lui dire, sinon vous aurez plus d’ennuis que vous ne pouvez l’imaginer.

— Je comprends. Mais d’abord… Depuis combien de temps connaissez-vous le Dr Vasilia Fastolfe ? Ou le Dr Vasilia Aliena, si vous la connaissez sous ce nom ?

Gremionis hésita, puis il répondit d’une voix tendue :

— Pourquoi me demandez-vous ça ? Quel rapport y a-t-il ?

Baley soupira et son expression amère s’accentua encore.

— Je vous rappelle, monsieur Gremionis, que vous n’avez rien à cacher et que vous devez me convaincre de votre innocence, afin que je puisse à mon tour en convaincre Gladïa. Alors dites-moi simplement depuis quand vous connaissez le Dr Vasilia. Si vous ne la connaissez pas, dites-le, mais avant que vous disiez cela, il est juste que je vous prévienne que le Dr Vasilia a déclaré que vous la connaissiez très bien, assez bien, tout au moins, pour vous être offert à elle.

Gremionis parut chagriné et répondit, sur un ton mal assuré :

— Je ne sais pas pourquoi on fait tant de bruit autour de cela. Une offre est un usage social tout à fait naturel, qui ne regarde personne… Naturellement, vous êtes un Terrien, alors bien sûr vous en faites toute une histoire !

— J’ai cru comprendre qu’elle n’avait pas accepté votre offre.

Gremionis laissa tomber ses mains sur ses genoux, les poings crispés.

— Accepter ou refuser, c’était uniquement son affaire. Il y a des personnes qui se sont offertes à moi, que j’ai repoussées. C’est sans la moindre importance.

— Admettons. Depuis combien de temps la connaissez-vous ?

— Depuis des années. Une quinzaine d’années.

— Vous la connaissiez quand elle vivait encore avec le Dr Fastolfe ?

— Je n’étais qu’un petit garçon, dit Gremionis en rougissant.

— Comment avez-vous fait sa connaissance ?

— Quand j’ai terminé mes études d’artiste, j’ai été chargé de lui créer une garde-robe. Elle en a été contente et ensuite elle a eu recours à mes services, pour cela exclusivement.

— Est-ce sur sa recommandation que vous avez obtenu votre situation actuelle de – comment dire… – d’artiste officiel pour les membres de l’Institut de Robotique ?

— Elle a reconnu mes qualifications. J’ai été pris à l’essai, avec d’autres, et j’ai obtenu la place grâce à mes seuls mérites.

— Mais vous a-t-elle recommandé ?

Laconiquement, et avec agacement, Gremionis répliqua :

— Oui.

— Et vous avez estimé que le meilleur moyen de la remercier serait de vous offrir à elle ?

Gremionis fit une grimace et humecta ses lèvres comme s’il goûtait quelque chose de déplaisant.

— Ce que vous dites est… répugnant ! Je suppose que ce doit être la tournure d’esprit des Terriens. Mon offre signifiait simplement que j’avais du plaisir à la faire.

— Parce qu’elle est très séduisante et possède une personnalité chaleureuse ?

Gremionis hésita.

— Eh bien, non, on ne peut pas dire qu’elle ait une personnalité chaleureuse… mais il est certain qu’elle est très séduisante.

— Je me suis laissé dire que vous vous offriez à tout le monde, sans discrimination.

— Ce n’est pas vrai !

— Qu’est-ce qui n’est pas vrai ? Que vous vous offrez à tout le monde ou qu’on me l’ait dit ?

— Que je m’offre à tout le monde. Qui vous a raconté ça ?

— Je crois qu’il ne servirait à rien que je réponde à cette question. Voudriez-vous que je vous cite comme une source d’informations embarrassantes ? Me parleriez-vous librement, si vous pensiez que je le ferais ?

— Ma foi, celui ou celle qui vous a dit ça a menti.

— Ce n’était peut-être qu’une exagération spectaculaire. Vous êtes-vous offert à d’autres personnes, avant le Dr Fastolfe ?

Gremionis se détourna.

— Une ou deux fois. Jamais sérieusement.

— Mais vous pensiez sérieusement au Dr Fastolfe ?

— Ma foi…

— Si j’ai bien compris, vous vous êtes offert à elle à plusieurs reprises, ce qui est tout à fait contraire aux usages aurorains.

— Oh, vous savez, les usages aurorains… (Il s’interrompit, pinça les lèvres, et son front se plissa.) Ecoutez, monsieur Baley, est-ce que je peux vous parler confidentiellement ?

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