Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Oui, mais pas ici, répliqua fermement Baley. Sortons.

Il trouva bizarre d’éprouver tant de plaisir à quitter des murs et à se retrouver à l’Extérieur. Cette Personnelle avait quelque chose de plus étranger que tout ce qu’il avait connu tant sur Aurora que sur Solaria. Il était moins déconcerté par l’usage sans discrimination qu’on en faisait que par l’horreur d’être abordé là.

Les livres-films qu’il avait visionnés ne lui avaient rien appris de cela. Il comprenait qu’ils n’avaient pas été écrits pour des Terriens mais pour des Aurorains et, dans une moindre mesure, pour des touristes des quarante-neuf autres mondes spatiens. Les Terriens, après tout, n’allaient presque jamais dans les mondes spatiens, et moins encore à Aurora. Ils n’y étaient pas les bienvenus, alors pourquoi se serait-on adressé à eux ?

Et pourquoi les livres-films auraient-ils expliqué ce que tout le monde savait ? Devaient-ils faire toute une histoire du fait qu’Aurora était de forme sphérique ou que l’eau était mouillée, ou qu’il soit licite d’adresser librement la parole à un homme dans une Personnelle ?

Et pourtant, cette liberté ne ridiculisait-elle pas le nom même de l’édicule ? Malgré tout, Baley ne put s’empêcher de penser aux Personnelles des Dames, sur Terre, où comme le lui avait souvent dit Jessie, les femmes bavardaient constamment sans en éprouver la moindre gêne. Pourquoi les femmes et pas les hommes, après tout ? Baley n’y avait jamais réfléchi sérieusement, il avait tout simplement accepté cet usage – un usage inviolable – mais dans le fond, pourquoi les femmes et pas les hommes ?

Cela n’avait pas grande importance. La pensée ne touchait que son intellect et non le sentiment qui lui faisait éprouver une inexprimable répulsion pour cette idée. Il répéta :

— Sortons.

Gremionis protesta.

— Mais vos robots sont là, dehors !

— Et alors ? Qu’est-ce que ça peut faire ?

— Il s’agit d’une chose dont je veux parler en particulier, d’homme à… à homme.

— Je suppose que vous voulez dire de Spatien à Terrien ?

— Si vous voulez.

— Mes robots sont nécessaires. Ils sont mes collègues, dans cette enquête.

— Mais cela n’a rien à voir avec l’enquête. C’est ce que j’essaye de vous expliquer.

— Permettez-moi d’en être seul juge, déclara Baley avec fermeté, et il sortit.

Gremionis hésita, puis il le suivit.

45

Daneel et Giskard attendaient, impassibles, patients. Baley crut discerner sur la figure de Daneel une trace d’inquiétude mais il se pouvait qu’il attribue simplement cette émotion à ses traits faussement humains. Giskard ne révélait rien, bien entendu, même avec le plus fort penchant pour l’anthropomorphisme.

Un troisième robot attendait aussi, probablement celui de Gremionis. Il était d’une apparence encore plus simple que Giskard et paraissait assez mal entretenu. De toute évidence, Gremionis ne devait pas être très riche.

Daneel dit, avec ce que Baley prit automatiquement pour du soulagement et de l’affection :

— Je suis heureux que vous alliez bien, camarade Elijah.

— Très bien. Je suis curieux, cependant. Si vous m’aviez entendu appeler au secours, à l’intérieur, seriez-vous entrés ?

— Immédiatement, monsieur, répondit Giskard.

— Même si vous êtes programmés pour ne pas entrer dans une Personnelle ?

— La nécessité de protéger un être humain, en l’occurrence vous, monsieur, passerait avant tout.

— C’est exact, camarade Elijah, confirma Daneel.

— Je suis bien aise de l’apprendre, dit Baley. Cette personne est Santirix Gremionis. Monsieur Gremionis, voici Daneel et voici Giskard.

Chaque robot inclina gravement la tête. Gremionis leur jeta à peine un coup d’œil et leva une main indifférente. Il ne présenta pas son robot.

Baley regarda de tous côtés. Le jour avait nettement baissé, le vent était plus vif, l’air plus frais et le soleil complètement caché par des nuages. Tout le paysage était plongé dans une pénombre qui n’inquiéta pas du tout Baley ; il continuait d’être enchanté d’avoir échappé à la Personnelle. Son moral monta en flèche à la pensée stupéfiante qu’il était capable de se féliciter d’être à l’Extérieur. C’était un cas particulier, bien sûr, mais tout de même un commencement et il ne pouvait se retenir de considérer cela comme une victoire.

Baley allait se tourner vers Gremionis pour reprendre la conversation quand, du coin de l’œil, il surprit un mouvement. Une femme, accompagnée par un robot, traversait la pelouse. Elle venait vers eux mais avec une totale indifférence et se dirigeait manifestement vers la Personnelle.

Baley tendit un bras vers elle, comme pour l’arrêter bien qu’elle fût encore à trente mètres, en marmonnant :

— Ne sait-elle pas que c’est une Personnelle pour hommes ?

— Quoi ? fit Gremionis.

La femme avançait toujours, sous les yeux de Baley de plus en plus perplexe. Finalement, le robot d’escorte se plaça d’un côté pour attendre et la femme entra dans l’édicule.

— Mais elle ne peut pas entrer là ! s’exclama Baley.

— Pourquoi ? s’étonna Gremionis. C’est communautaire.

— Mais c’est pour les hommes !

— C’est pour tout le monde, dit Gremionis, apparemment très dérouté.

— Pour les deux sexes ? Indifféremment ? Vous ne parlez pas sérieusement !

— Pour n’importe quel être humain. Bien sûr que je parle sérieusement ! Comment voudriez-vous que ce soit ? Je ne comprends pas.

Baley se détourna. Quelques minutes plus tôt, il trouvait que la conversation dans une Personnelle était le summum du mauvais goût. S’il avait cherché à imaginer quelque chose de pire, il aurait été bien en peine de concevoir la possibilité d’une rencontre avec une femme dans une Personnelle.

Et si, pendant qu’il était dans cette Personnelle, une femme était entrée – tout naturellement, avec indifférence – comme celle-ci venait de le faire ? Ou, pis encore, s’il y était entré et y avait trouvé une femme ?

Il ne pouvait pas imaginer sa réaction. Et de cela non plus, les livres-films n’avaient pas parlé !

Il les avait étudiés afin de ne pas commencer son enquête dans l’ignorance totale de la manière de vivre auroraine… et ces lectures ne lui avaient rien laissé entrevoir de ce qui était important.

Alors comment pourrait-il démêler l’écheveau embrouillé de la mort de Jander, si à tout instant, il se trouvait égaré par son ignorance ?

Un instant plus tôt, il s’était senti triomphant, heureux d’avoir vaincu sa terreur de l’Extérieur, mais à présent il affrontait le drame de tout ignorer, d’ignorer jusqu’à la nature même de son ignorance.

Ce fut à ce moment, alors qu’il faisait des efforts pour ne pas imaginer la femme dans cet espace si récemment occupé par lui-même, qu’il faillit sombrer dans le désespoir total.

46

Giskard demanda encore une fois (et d’une façon qui trahissait son souci, plus par les mots que par le ton de la voix):

— Vous ne vous sentez pas bien, monsieur ? Avez-vous besoin d’aide ?

— Non, non, je vais très bien, grogna Baley. Mais ne restons pas là. Nous gênons les personnes qui voudraient utiliser ce lieu.

Il marcha rapidement vers l’aéroglisseur qui reposait sur la pelouse, près du sentier. De l’autre côté, il y avait un petit véhicule à deux roues, avec deux sièges l’un derrière l’autre. Baley supposa que c’était le scooter de Gremionis.

Son irritation et sa dépression étaient aggravées, il le sentait, par la faim. L’heure du déjeuner était passée depuis longtemps et il n’avait rien mangé. Il se tourna vers Gremionis.

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