Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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Il avait fini et se sentit immensément soulagé. Il était sur le point de se retourner vers un lavabo quand il entendit une voix, modérément haut perchée et assez tendue, qui demandait :

— Etes-vous Elijah Baley ?

Il se figea. Malgré toute sa vigilance, il n’avait entendu personne entrer. Apparemment, il avait été complètement absorbé par le simple plaisir de vider sa vessie, alors que, en temps normal, cela n’aurait pas dû distraire un instant son attention ! (Se faisait-il vieux ?)

La voix n’avait certes rien de redoutable. Elle ne contenait aucune menace. Baley était d’ailleurs certain que Daneel au moins, sinon Giskard, n’aurait pas laissé entrer quelqu’un de menaçant.

Ce qui l’inquiétait, c’était l’intrusion. Jamais, il n’avait été abordé – et encore moins interpellé – dans une Personnelle. Sur la Terre, c’était un tabou, et à Solaria (et jusqu’alors à Aurora), il n’avait utilisé que des édicules à une personne.

La voix reprit, plus impatiente :

— Répondez ! Vous devez être Elijah Baley !

Lentement, il se retourna. Il vit un homme de taille moyenne, élégamment habillé de vêtements bien coupés de diverses teintes de bleu. L’inconnu avait la peau claire, des cheveux blonds et une petite moustache un peu plus foncée que les cheveux. Baley regarda avec fascination ces quelques poils sur la lèvre supérieure. C’était la première fois qu’il voyait un Spatien avec une moustache.

Un peu honteux de parler dans une Personnelle, il répondit :

— Oui, je suis Elijah Baley.

Sa voix, même à ses propres oreilles, lui parut sourde.

Indiscutablement, le Spatien ne la trouva pas convaincante. Examinant Baley d’un air sceptique, il répliqua :

— Les robots, près de la porte, m’ont dit qu’Elijah Baley était là, mais vous ne ressemblez pas du tout à ce que vous étiez en hypervision. Pas du tout.

Cette maudite dramatique ! pensa Baley avec rage. Il ne pouvait rencontrer personne, même au bout des mondes, qui n’eût été marqué par cette ridicule représentation de lui-même. Personne n’acceptait de le considérer comme un être humain tout simple, un mortel faillible et, en découvrant qu’il l’était, déçus, ils le prenaient pour un imbécile.

Avec mauvaise humeur, il se tourna vers le lavabo et fit couler l’eau sur ses mains, puis il les secoua vaguement en se demandant où était le jet d’air chaud. Le Spatien effleura un contact et parut cueillir dans le vide un bout de tissu absorbant.

— Merci, marmonna Baley. Ce n’est pas moi que vous avez vu en hypervision mais un acteur qui jouait mon rôle.

— Je sais, mais ils auraient pu en choisir un qui vous ressemble davantage, il me semble, dit le Spatien avec un curieux ressentiment. Je veux vous parler.

— Comment avez-vous passé la barrière de mes robots ?

C’était là, apparemment, un autre sujet de ressentiment.

— J’ai eu du mal ! s’exclama le Spatien. Ils ont voulu m’arrêter et je n’avais qu’un robot avec moi. J’ai dû prétendre que je devais entrer de toute urgence, et ils m’ont fouillé ! Ils ont osé porter les mains sur moi pour savoir si je détenais un objet dangereux. Je déposerais une plainte contre vous, si vous n’étiez pas un Terrien. Vous n’avez pas le droit de donner à des robots des ordres qui peuvent embarrasser un être humain.

— Je regrette, répliqua sèchement Baley, mais ce n’est pas moi qui ai donné ces ordres. Que me voulez-vous ?

— Je voulais vous parler.

— Vous me parlez en ce moment… Qui êtes-vous ? L’autre hésita un instant, puis il répondit :

— Gremionis.

— Santirix Gremionis ?

— C’est ça.

— Pourquoi voulez-vous me parler ?

Pendant un moment, Gremionis regarda fixement Baley, d’un air un peu gêné, puis il marmonna :

— Eh bien, puisque je suis là… si ça ne vous fait rien… je pourrais en profiter…

Et il se tourna vers la rangée d’urinoirs.

Baley comprit, avec un malaise mêlé de répulsion. Il se détourna vivement et dit :

— Je vous attendrai dehors.

— Non, non, ne partez pas, protesta désespérément Gremionis d’une voix affolée. Ça ne prendra qu’une seconde. Je vous en prie !

Ce fut uniquement parce qu’il souhaitait tout aussi désespérément parler à Gremionis – et surtout ne pas l’offenser de peur qu’il refuse de répondre – que Baley accepta d’accéder à sa requête.

Il garda le dos tourné et ferma les yeux dans un réflexe de pudeur outragée. Il ne se détendit, plus ou moins, que lorsque Gremionis revint vers lui en s’essuyant les mains sur une serviette absorbante.

— Pourquoi voulez-vous me parler ? répéta-t-il.

— Gladïa, la Solarienne…

Gremionis hésita et se tut.

— Oui, je connais Gladïa, dit impatiemment Baley.

— Gladïa m’a visionné – à la télévision, vous savez ? – et m’a dit que vous aviez posé des questions sur moi et elle m’a demandé si j’avais, d’une façon ou d’une autre… maltraité un robot qu’elle possédait… un robot à l’aspect humain, comme un de ceux qui sont dehors…

— Et alors ? L’avez-vous fait, monsieur Gremionis ?

— Non ! Je ne savais même pas qu’elle possédait un tel robot, avant que… Vous lui avez dit que je le savais ?

— Je n’ai fait que poser des questions.

Gremionis serra son poing droit et le tourna nerveusement dans sa main gauche. Il reprit, d’une voix crispée :

— Je ne veux pas être accusé à tort de quoi que ce soit… et surtout pas quand une telle accusation risque de compromettre mes rapports avec Gladïa.

— Comment m’avez-vous découvert ? demanda Baley.

— Elle m’a interrogé à propos de ce robot, elle m’a dit que vous vous étiez renseigné sur moi et, par ailleurs, j’avais appris que le Dr Fastolfe vous avait fait venir à Aurora pour résoudre ce… cette énigme… au sujet du robot. C’était au journal en Hyperonde. Et…

Ses phrases étaient entrecoupées, comme s’il s’arrachait les mots avec difficulté.

— Continuez, dit Baley.

— Il fallait que je vous parle, que je vous explique que je n’avais rien à voir avec ce robot. Rien ! Gladïa ne savait pas où vous étiez mais j’ai pensé que le Dr Fastolfe pourrait me le dire.

— Alors vous lui avez téléphoné ?

— Oh non, je… je n’aurais pas eu l’aplomb de… C’est un savant si prestigieux ! Mais Gladïa l’a appelé pour moi. Elle… elle est comme ça. Il lui a dit que vous étiez allé voir sa fille, le Dr Vasilia Aliena. C’était une chance, puisque je la connais.

— Oui, je le sais.

Gremionis parut mal à l’aise.

— Comment… Est-ce que vous lui avez aussi posé des questions sur moi ? (Sa gêne devenait de l’inquiétude.) Finalement, j’ai appelé le Dr Vasilia et elle m’a dit que vous veniez de partir et que je vous trouverais probablement dans une Personnelle communautaire, et celle-ci était la plus voisine de son établissement. J’étais sûr que vous n’auriez aucune raison d’attendre d’en trouver une plus éloignée.

— Bien raisonné, mais comment se fait-il que vous soyez arrivé si vite ?

Je travaille à l’Institut de Robotique et mon établissement se trouve dans l’enceinte de l’Institut. Mon scooter m’a amené ici en quelques minutes.

— Vous êtes venu seul ?

— Oui ! Avec un seul robot. Le scooter n’a que deux places.

— Et votre robot attend dehors ?

— Oui.

— Répétez-moi pourquoi vous vouliez me voir.

— Je tiens à m’assurer que vous ne pensez pas que j’aie rien à voir avec ce robot. Jamais je n’en avais seulement entendu parler avant que cette affaire éclate au grand jour. Alors, maintenant, puis-je vous parler ?

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