Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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Non, se reprit-il, pas « quand » mais « si » les Terriens s’établissaient sur d’autres mondes, et ce grand « si » dépendait uniquement de lui, de l’inspecteur Elijah Baley. Le fardeau d’une telle responsabilité l’accabla.

Le repas terminé, deux robots apportèrent des serviettes chaudes et humides, avec lesquelles les convives se nettoyèrent les mains. Mais celles-ci n’étaient pas des serviettes ordinaires car, lorsque Baley posa la sienne sur le plateau elle parut bouger légèrement et s’étirer. Puis, brusquement, elle bondit et disparut par un orifice, au plafond. Baley sursauta et leva les yeux.

— C’est quelque chose de nouveau que j’ai fait installer, expliqua Gremionis. Elles se désintègrent, vous voyez, mais je ne sais pas si ça me plaît. Certains me disent que ça ne tardera pas à boucher l’orifice de désagrégation, d’autres s’inquiètent de la pollution, en disant qu’on risque d’aspirer des particules. Le fabricant assure que non, mais…

Baley s’aperçut tout à coup que Gremionis n’avait pas prononcé un mot pendant le repas, que c’était la première fois que l’un ou l’autre parlait depuis ces quelques mots au sujet de Daneel avant que le déjeuner soit servi. Et il n’avait que faire de considérations oiseuses à propos de serviettes.

Il demanda, assez brutalement :

— Etes-vous barbier, monsieur Gremionis ?

Le jeune homme rougit et sa peau claire se colora jusqu’à la racine des cheveux. Il répondit d’une voix étranglée :

— Qui vous a dit ça ?

— Si c’est là une manière impolie de désigner votre profession, je vous fais mes excuses. Sur Terre, c’est une façon de parler courante, et aucunement insultante.

— Je suis créateur capillaire et styliste. C’est une forme d’art reconnue. Je suis, en fait, un artiste. Encore une fois, son index caressa sa moustache.

— J’ai remarqué votre moustache, dit gravement Baley. Est-il courant d’en porter à Aurora ?

— Non, pas du tout. J’espère lancer la mode. Prenez un visage masculin… Beaucoup peuvent être améliorés, virilisés, par l’emploi artistique de la barbe et de la moustache. Tout est dans le style, et cela fait partie de ma profession. On peut aller trop loin, naturellement. Dans le monde de Pallas, la barbe est chose courante mais on a l’habitude de la teindre de plusieurs couleurs. Chaque poil est teint séparément pour produire une sorte de mélange de nuances… Ça, c’est idiot. Ça ne dure pas, les couleurs s’altèrent avec le temps et c’est vraiment très laid. Mais même cela vaut mieux qu’un visage glabre, bien souvent. Rien n’est moins plaisant qu’un désert facial. C’est une expression à moi ; je l’emploie dans mes conversations personnelles avec ma clientèle future, et cela a beaucoup de succès. Les femmes peuvent se passer d’ornements pileux, parce qu’elles les compensent par d’autres moyens. Dans le monde de Smitheus…

La voix basse, rapide, de Gremionis, son expression franche, produisaient un effet hypnotique, comme sa manière d’arrondir les yeux en fixant Baley avec une intense sincérité. Baley dut se secouer pour s’en libérer.

— Etes-vous roboticien, monsieur Gremionis ? demanda-t-il.

Gremionis parut surpris et un peu décontenancé d’être ainsi interrompu en plein exposé.

— Roboticien ?

— Oui. Roboticien.

— Non, non, pas du tout. J’emploie des robots, comme tout le monde, mais je ne sais pas ce qu’ils ont à l’intérieur… A vrai dire, je m’en moque.

— Mais vous vivez ici, dans l’enceinte de l’Institut de Robotique. Comment cela se fait-il ?

— Pourquoi n’y vivrais-je pas ?

La voix de Gremionis était nettement plus hostile.

— Si vous n’êtes pas roboticien…

— C’est stupide ! L’Institut, quand il a été conçu il y a quelques années, devait être une communauté se suffisant à elle-même. Nous avons nos propres ateliers de réparation de véhicules de transport, nos propres ateliers d’entretien des robots, nos propres structuralistes. Notre personnel habite ici et si on a besoin d’un artiste, il y a Santirix Gremionis et je vis également ici. Y a-t-il quelque chose de répréhensible dans ma profession qui me l’interdirait ?

— Je n’ai pas dit ça !

Gremionis se détourna avec un reste de mauvaise humeur que la protestation hâtive de Baley n’avait pas dissipée. Il appuya sur un bouton puis, après avoir examiné une bande rectangulaire multicolore, il fit un geste qui ressemblait singulièrement à des doigts qui pianotaient.

Une sphère tomba lentement du plafond et resta en suspens à un mètre au-dessus de leur tête. Elle s’ouvrit, comme une orange se séparant par quartiers, et un déploiement de couleurs apparut à l’intérieur, en même temps que se diffusait une sorte de musique douce. Les couleurs et les sons se mêlaient avec un tel art que Baley, contemplant avec stupéfaction ce spectacle, s’aperçut au bout d’un court montent qu’il avait du mal à distinguer les uns des autres.

Les fenêtres s’opacifièrent et les quartiers d’orange devinrent plus vifs.

— Trop vif ? demanda Gremionis.

— Non, répondit Baley après une légère hésitation.

— C’est conçu pour l’ambiance et j’ai choisi une combinaison apaisante, qui nous permettra de parler plus facilement d’une manière civilisée, vous savez… Bon, si nous en venions au vif du sujet ? ajouta Gremionis en changeant de ton.

Baley, non sans quelque difficulté, s’arracha à la contemplation de ce… (Gremionis ne lui avait pas donné de nom) et répondit :

— Si vous voulez. Je ne demande pas mieux.

— M’avez-vous accusé d’avoir eu quelque chose à faire avec l’immobilisation de ce robot, Jander ?

— J’enquête simplement sur les circonstances de la fin de ce robot.

— Mais vous m’avez cité, en rapport avec cette fin… En fait, il y a un instant, vous me demandiez si j’étais roboticien. Je sais à quoi vous pensiez. Vous cherchiez à me faire avouer que je connais un peu la robotique, afin de pouvoir étayer votre hypothèse et me présenter comme le… le… le finisseur du robot.

— Vous pourriez dire le tueur.

— Le tueur ? On ne peut pas tuer un robot. Quoi qu’il en soit, je ne l’ai pas fait, je ne l’ai pas achevé, ou je ne l’ai pas tué, comme vous voudrez ! Je vous l’ai dit, je ne suis pas roboticien. Je ne connais rien à la robotique. Comment pouvez-vous penser une seconde que…

— Je dois explorer toutes les pistes, étudier tous les rapports. Jander appartenait à Gladïa, la Solarienne, et vous étiez très ami avec elle. Il y a un rapport.

— Cela pourrait être vrai de tous ses amis. Ce n’est pas un rapport.

— Etes-vous prêt à déclarer que vous n’avez jamais vu Jander, durant le temps qu’il vous est arrivé de passer dans l’établissement de Gladïa ?

— Jamais ! Pas une seule fois !

— Vous ne saviez pas qu’elle avait un robot humaniforme ?

— Non !

— Elle ne vous a jamais parlé de lui ?

— Elle avait des robots dans tous les coins. Rien que des robots ordinaires. Elle n’a parlé d’aucun autre. Baley haussa les épaules.

— Très bien. Je n’ai aucune raison – jusqu’à présent – de supposer que ce n’est pas la vérité.

— Alors dites-le à Gladïa !

— Gladïa a-t-elle une raison de penser autrement ?

— Naturellement ! Vous lui avez empoisonné l’esprit. Vous l’avez interrogée sur moi, dans ce contexte, et elle a supposé… elle a ajouté… Le fait est qu’elle m’a appelé ce matin et m’a demandé si j’avais eu quelque chose à voir avec ça. Je vous l’ai dit.

— Et vous avez nié ?

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