Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Votre père, interrompit Baley, ne savait absolument rien des rapports entre Gladïa et Jander.

— Qui vous a dit ça, Terrien ? Mon père ? Gladïa ? Si c’est lui, il ment, c’est évident ; si c’est elle, elle l’ignore tout simplement. Vous pouvez être assuré que Fastolfe savait ce qui se passait ; il le fallait bien, car cela avait dû figurer dans son étude du développement du cerveau humain dans les conditions solariennes.

» Et puis il s’est demandé – j’en suis aussi certaine que si j’avais le don de lire dans sa pensée – ce qui arriverait maintenant que la Solarienne commençait tout juste à dépendre de Jander, si brusquement, sans raison, elle le perdait. Il savait ce que ferait une Auroraine. Elle serait déçue et puis elle chercherait un remplaçant. Mais que ferait une Solarienne ? Il s’est donc arrangé pour détraquer Jander…

— Détruire un robot d’une valeur inestimable simplement pour satisfaire une banale curiosité ?

— Monstrueux, n’est-ce pas ? Mais c’est bien dans la manière de Han Fastolfe. Alors retournez auprès de lui, Terrien, et annoncez-lui que son petit jeu est terminé. Si cette planète, dans l’ensemble, ne le croit pas coupable en ce moment, elle n’en doutera certainement pas une fois que j’aurai fait ce que j’ai à faire !

41

Baley, pendant un long moment, resta comme assommé sous l’œil satisfait de Vasilia. Elle avait une figure dure qui ne ressemblait plus du tout à celle de Gladïa.

Apparemment, il n’y avait rien à faire…

Baley se leva et se sentit vieux, beaucoup plus vieux que ses quarante-cinq ans normaux (l’enfance pour ces Aurorains). Jusqu’à présent, tout ce qu’il avait fait n’avait abouti à rien. Pire même, car à chacune de ses tentatives d’élucidation, la corde paraissait se resserrer autour de Fastolfe.

Il leva les yeux vers le plafond transparent. Le soleil était encore bien haut mais peut-être avait-il dépassé son zénith ; il était plus diffus que jamais. De fines écharpes de nuages le voilaient par moments.

Vasilia parut s’en apercevoir à la direction du regard de Baley. Elle allongea le bras sur la partie du long établi près duquel elle était assise et le plafond perdit sa transparence. En même temps, une lumière brillante baigna la salle de la même clarté vaguement orangée que celle du soleil.

— Je pense que cette entrevue est terminée, dit-elle. Je n’ai aucune raison de vous revoir, Terrien, ni vous de me rendre visite. Peut-être feriez-vous mieux de quitter Aurora.

Elle sourit froidement et prononça sa phrase suivante presque sauvagement :

— Vous avez fait assez de mal à mon père, encore que ce soit bien loin de ce qu’il mérite !

Baley fit un pas vers la porte et ses deux robots l’encadrèrent. Giskard demanda à voix basse :

— Vous sentez-vous bien, monsieur ?

Baley haussa les épaules. Que répondre à cela ?

— Giskard ! cria Vasilia. Quand le Dr Fastolfe jugera qu’il n’a plus besoin de toi, viens donc faire partie de mon personnel.

Giskard la dévisagea calmement.

— Si le Dr Fastolfe le permet, c’est ce que je ferai, Petite Miss.

Le sourire de Vasilia devint plus chaleureux.

— Ne l’oublie pas, Giskard. Tu n’as jamais cessé de me manquer.

— Je pense souvent à vous, Petite Miss.

A la porte, Baley se retourna.

— Docteur Vasilia, auriez-vous une Personnelle privée que je pourrais utiliser ?

Elle ouvrit de grands yeux.

— Certainement pas, Terrien. Il y a des Personnelles communautaires, ici et là dans l’Institut. Vos robots devraient pouvoir vous y conduire.

Il la contempla en secouant la tête. Il n’était pas surpris qu’elle ne veuille pas que ses appartements soient contaminés par un Terrien, et pourtant cela le mettait en colère.

Alors ce fut avec colère qu’il parla, plus que par jugement rationnel :

— Docteur Vasilia, si j’étais vous, je ne parlerais pas de la culpabilité du Dr Fastolfe.

— Qu’est-ce qui m’en empêchera ?

— Le danger de la découverte par le grand public de vos manigances avec Gremionis. Le danger pour vous.

— Ne soyez pas ridicule ! Vous avez vous-même reconnu qu’il n’y avait aucune conspiration entre Gremionis et moi.

— Pas vraiment : en effet. J’ai reconnu qu’il semblait raisonnable de conclure qu’il n’y avait pas eu de conspiration directe entre vous et lui pour détruire Jander. Mais il demeure la possibilité d’une conspiration indirecte.

— Vous êtes fou ! Et qu’est-ce qu’une conspiration indirecte ?

— Je n’ai pas envie de discuter de cela devant les robots du Dr Fastolfe, à moins que vous insistiez. Et vous n’avez aucune raison pour cela, n’est-ce pas ? Vous savez très bien ce que je veux dire.

Baley n’avait aucune raison de penser qu’elle se laisserait impressionner par ce coup de bluff. Il risquait au contraire d’aggraver la situation.

Mais le bluff marcha ! Vasilia parut se recroqueviller, en fronçant les sourcils.

Il existe donc bien une conspiration indirecte, se dit-il, quelle qu’elle soit, et ça pourrait bien la faire tenir tranquille jusqu’à ce qu’elle ait compris que je bluffais.

Il reprit, avec un espoir renaissant :

— Je le répète. Ne dites rien contre le Dr Fastolfe. Mais, naturellement, il ne savait pas combien de temps il avait gagné. Bien peu, peut-être…

XI. Gremionis

42

Ils étaient de nouveau assis dans l’aéroglisseur, tous les trois à l’avant avec Baley au milieu, qui sentait la pression des robots de chaque côté. Il leur était reconnaissant d’être là, de leurs soins perpétuels, même s’ils n’étaient que des appareils, incapables de désobéir à des ordres.

Et puis il se dit : Pourquoi les mépriser en les traitant d’appareils ? Ce sont de bons appareils, dans un Univers d’humains parfois bien mauvais. Je n’ai pas plus le droit d’établir des sous-catégories opposant la machine à l’être humain que d’opposer plus généreusement le bien au mal.

— Je dois encore une fois poser la question, monsieur. Vous sentez-vous bien ? demanda Giskard.

— Tout à fait bien, Giskard. Je suis heureux d’être ici, dehors, avec vous deux.

Le ciel, dans l’ensemble, était blanc… d’un blanc cassé, plutôt. Une brise légère soufflait et il avait fait nettement frais, avant qu’ils montent dans la voiture.

Camarade Elijah, dit Daneel, j’ai écouté soigneusement la conversation entre le Dr Vasilia et vous. Je ne voudrais pas faire de réflexions désobligeantes sur ce que le Dr Vasilia a dit, mais je dois vous assurer qu’autant que j’ai pu l’observer, le Dr Fastolfe est un être humain bon et courtois. Il n’a jamais, à ma connaissance, été délibérément cruel, pas plus qu’il n’a jamais, autant que je puisse en juger, sacrifié les valeurs essentielles d’un être humain afin de satisfaire sa curiosité.

Baley regarda le visage de Daneel, qui donnait une impression d’intense sincérité.

— Pourrais-tu dire quelque chose contre le Dr Fastolfe, même s’il était réellement cruel et impitoyable ?

— Je pourrais garder le silence.

— Mais le ferais-tu ?

— Si, en disant un mensonge, je devais faire du mal à un Dr Vasilia véridique en jetant un doute injustifié sur sa sincérité, si, en gardant le silence, je blessais le Dr Fastolfe en paraissant approuver les accusations portées contre lui, et si les deux maux étaient, selon mon jugement, d’une égale gravité, alors il serait nécessaire que je garde le silence. Le mal en acte prend en général le pas sur le mal par omission… toutes choses étant raisonnablement égales d’ailleurs.

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