Isaac Asimov - Les robots de l'aube

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les robots de l'aube» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les robots de l'aube»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

Les robots de l'aube — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les robots de l'aube», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

De nouveau, il glissa ses bras sous Jander, le souleva et le retourna.

Il remonta et lissa le drap de son mieux, puis il remit le couvre-pied et le lissa aussi. En reculant d’un pas, il jugea que tout était exactement semblable, ou s’en rapprochait autant qu’il était possible.

— J’ai fini, Gladïa, dit-il.

Elle se retourna, contempla Jander avec des yeux humides et demanda :

— Nous pouvons partir, alors ?

— Oui, naturellement mais, Gladïa…

— Eh bien ?

— Allez-vous le garder ainsi ? Je sais qu’il ne se décomposera pas mais…

— Vous n’êtes pas d’accord ?

— Dans un sens, non. Il faut vous donner une chance de vous remettre. Vous ne pouvez pas porter le deuil pendant trois siècles, voyons. Ce qui est fini est fini.

(Ces propos parurent creux, même aux oreilles de Baley. Quel effet devaient-ils donc lui faire, à elle ?)

— Je sais que vous partez d’un bon sentiment, Elijah. On m’a priée de garder Jander jusqu’à la fin de l’enquête. Ensuite, il sera passé à la torche, à ma demande.

— A la torche ?

— On le placera sous une torche de plasma pour le réduire à ses éléments, comme on le fait ici pour les cadavres humains. Je conserverai de lui un hologramme… et des souvenirs. Cela vous satisfait-il ?

— Naturellement… Maintenant, je dois retourner chez le Dr Fastolfe.

— Le corps de Jander vous a-t-il appris quelque chose ?

— Non, Gladïa, mais je ne m’y attendais pas. Elle fit face à Baley et lui dit gravement :

— Elijah, je veux que vous découvriez qui a fait cela et pourquoi. Je dois le savoir !

— Mais, Gladïa…

Elle secoua violemment la tête, comme pour tenir à l’écart tout ce qu’elle ne voulait pas entendre.

— Je sais que vous pouvez réussir !

VII. Encore Fastolfe

26

Baley sortit de la maison de Gladïa dans le coucher de soleil. Il se tourna vers ce qu’il pensait être l’ouest et découvrit le soleil d’Aurora, d’une couleur écarlate foncé, couronné de fines écharpes de nuages rougeoyants dans un ciel vert pomme.

— Nom de Jehosaphat ! marmonna-t-il.

Manifestement, le soleil d’Aurora, plus frais et plus orangé que celui de la Terre, accentuait la différence au crépuscule, quand sa lumière traversait une plus grande épaisseur de l’atmosphère d’Aurora.

Daneel était derrière lui ; Giskard, comme à l’aller, en avant-garde.

Il entendit à son oreille la voix de Daneel :

— Vous sentez-vous bien, camarade Elijah ?

— Tout à fait bien, répondit Baley content de lui. Je supporte très bien l’Extérieur. Je peux même admirer le coucher de soleil. C’est toujours comme ça ?

Daneel se tourna avec indifférence vers le couchant.

— Oui, mais rentrons vite à l’établissement du Dr Fastolfe. A cette époque de l’année, le crépuscule ne dure pas longtemps, camarade Elijah, et j’aimerais que vous rentriez tant que l’on y voit encore.

— Je suis prêt. Partons.

Baley se demanda s’il ne vaudrait pas mieux attendre la nuit. Le paysage serait moins agréable à voir mais, d’un autre côté, l’obscurité lui donnerait l’illusion d’être dans un lieu clos ; tout au fond de lui-même, il ne savait pas combien de temps durerait cette euphorie causée par l’admiration d’un coucher de soleil (un cou cher de soleil, notez bien, à l’Extérieur). Mais cette incertitude tenait de la lâcheté et il ne voulait pas l’avouer.

Giskard revint vers lui, sans bruit, et demanda :

— Préféreriez-vous attendre, monsieur ? Est-ce que la nuit vous conviendrait mieux ? Nous-mêmes ne serions pas incommodés.

Baley s’aperçut de la présence d’autres robots, plus éloignés, de tous les côtés. Gladïa avait-elle dépêché ses robots des champs comme gardes du corps, ou bien Fastolfe avait-il envoyé les siens ?

Cela accentuait la protection dont il était l’objet et, non sans une certaine perversité, il refusa de reconnaître une faiblesse.

— Non, dit-il, partons tout de suite.

Sur ce, il se mit en marche d’un bon pas vers l’établissement de Fastolfe qu’il distinguait tout juste entre les arbres lointains.

Que les robots me suivent ou non, pensait-il audacieusement. Il savait que s’il se permettait d’y penser, il y aurait en lui quelque chose qui renâclerait encore à l’idée de lui-même à la surface extérieure d’une planète, sans autre protection que de l’air entre lui et le grand vide, mais il n’allait pas y penser !

C’était la joyeuse exaltation d’être délivré de la peur qui le faisait un peu trembler, qui le faisait claquer des dents. Ou alors c’était le vent frais du soir, qui faisait naître aussi la chair de poule sur ses bras.

Ce n’était pas l’Extérieur.

Non, non et non !

En faisant un effort pour desserrer les dents, il demanda :

— Connaissais-tu Jander, Daneel ?

— Oui, camarade Elijah. Nous avons été côte à côte pendant un certain temps. Depuis le moment de la construction de l’Ami Jander jusqu’à ce qu’il passe dans l’établissement de Miss Gladïa, nous avons été constamment ensemble.

— Est-ce que cela te gênait, Daneel, que Jander te ressemble tant ?

— Non, monsieur. Lui et moi savions nous distinguer et le Dr Fastolfe ne nous confondait pas non plus. Nous étions, par conséquent, deux individus distincts.

— Et toi, Giskard, tu savais les distinguer aussi ? Ils étaient plus près de lui, maintenant, sans doute parce que les autres robots avaient pris la relève, pour la protection à longue distance.

— Il ne s’est présenté aucune occasion, si ma mémoire est bonne, où il a été important que je fasse cela.

— Et s’il y en avait eu, Giskard ?

— Alors, j’aurais pu les distinguer.

— Quelle était ton opinion de Jander, Daneel ?

— Mon opinion, camarade Elijah ? Vous souhaitez avoir mon opinion sur quel aspect de Jander ?

— Est-ce qu’il effectuait bien son travail, par exemple ?

— Certainement.

— Etait-il satisfaisant en tout ?

— En tout, à ma connaissance.

— Et toi, Giskard ? Quelle était ton opinion ?

— Je n’ai jamais été aussi proche de l’Ami Jander que de l’Ami Daneel et il ne serait pas convenable de ma part de donner une opinion. Je puis dire que, à ma connaissance, le Dr Fastolfe était parfaitement satisfait de l’Ami Jander. Il paraissait également satisfait de l’Ami Jander et de l’Ami Daneel. Cependant, je ne pense pas que ma programmation soit de nature à me permettre d’être catégorique à ce sujet.

— Et pendant la période où Jander est entré au service de Miss Gladïa ? Est-ce que tu le fréquentais à ce moment, Daneel ?

— Non, camarade Elijah. Miss Gladïa le gardait chez elle. Quand elle rendait visite au Dr Fastolfe, Jander ne l’accompagnait jamais, autant que je sache. Lorsqu’il m’est arrivé d’escorter le Dr Fastolfe pour une visite à l’établissement de Miss Gladïa, je n’ai pas vu l’Ami Jander.

Baley fut un peu surpris d’apprendre cela. Il se tourna vers Giskard pour lui poser la même question, hésita puis haussa les épaules. Il n’arriverait pas à grand-chose de cette façon et, comme l’avait fait observer le Dr Fastolfe, il ne servait à rien d’interroger un robot. Jamais ils ne diraient en connaissance de cause des choses qui pourraient faire du mal à un être humain, pas plus qu’ils ne pouvaient être harcelés, cajolés ou soudoyés pour parler. Ils ne débiteraient pas de mensonges flagrants, en revanche, ils pouvaient s’en tenir obstinément, mais poliment, à des réponses évasives ou inutilisables.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les robots de l'aube»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les robots de l'aube» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les robots de l'aube»

Обсуждение, отзывы о книге «Les robots de l'aube» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x