Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Nous ne sommes pas dans un tribunal, docteur Amadiro, dit le Président, et mon devoir est d’écouter tout ce qui se rapporte à la question qui fait l’objet de ces débats.

— Cela ne s’y rapporte pas, monsieur le Président ! Ce n’est qu’une toile d’araignée.

— Pourtant, cela m’a l’air de se tenir. Je ne puis surprendre monsieur Baley en défaut flagrant de logique. Si l’on admet ce qu’il prétend avoir vécu, alors ses conclusions sont plutôt raisonnables. Niez-vous tout en bloc, docteur Amadiro ? Le sabotage de l’aéroglisseur, la poursuite, l’intention de vous approprier le robot humaniforme ?

— Absolument ! Je le nie absolument ! Rien de tout cela n’est vrai ! s’écria Amadiro. (Il y avait assez longtemps qu’on ne le voyait plus sourire.) Le Terrien peut produire un enregistrement de toute notre conversation et sans aucun doute il fera observer que je l’ai retenu en parlant d’abondance, en l’invitant à visiter l’Institut, en l’invitant à dîner, mais tout cela s’interprète aussi comme une intention de faire le maximum pour me montrer courtois et hospitalier. Je me suis laissé égarer par une certaine sympathie que j’éprouve pour les Terriens, sans doute, mais c’est tout. Je nie toutes ses insinuations et ses fausses conclusions et rien de ce qu’il dit ne peut être soutenu contre mes dénégations. Ma réputation est telle que de simples spéculations ne persuaderont jamais personne que je suis le genre de comploteur sournois que prétend ce Terrien.

Le Président se gratta le menton, d’un air songeur.

— Il est certain que je ne vais pas vous accuser en me fondant sur ce que le Terrien a dit jusqu’ici… Monsieur Baley, si c’est tout ce que vous avez à dire, c’est intéressant mais insuffisant. Vous n’avez pas de révélations plus concluantes, plus substantielles ? Je vous avertis que, si c’est tout, je vous ai maintenant accordé le temps que je pouvais me permettre de vous accorder.

76

— Il n’y a plus qu’un sujet que je voudrais aborder, monsieur le Président, dit Baley. Vous avez sans doute entendu parler de Gladïa Delamarre, ou Gladïa Solaria. Elle-même se nomme simplement Gladïa.

— Oui, monsieur Baley, répondit le Président avec un peu d’agacement dans la voix. J’ai entendu parler d’elle. Nous avons vu cette émission où vous et elle teniez des rôles si remarquables.

— Elle a été en relation avec ce robot, Jander, pendant plusieurs mois. En fait, vers la fin, il était son mari.

L’expression méfiante du Président se changea en fureur.

— Son quoi ?

— Son mari, monsieur le Président.

Fastolfe, qui s’était à moitié levé, retomba dans son fauteuil, l’air perturbé.

— C’est illégal, déclara le Président d’une voix dure. Pire, c’est ridicule. Un robot ne pourrait l’imprégner. Il ne pourrait y avoir d’enfants. Le statut de mari ou de femme n’est jamais accordé sans une déclaration quant à la volonté d’avoir un enfant si l’autorisation est donnée. Même un Terrien, il me semble, devrait le savoir.

— Je le sais, monsieur le Président. Et Gladïa aussi, j’en suis certain. Elle n’employait pas le mot « mari » dans son sens légal, mais dans un sens émotionnel. Elle considérait Jander comme l’équivalent d’un mari. Elle éprouvait pour lui les sentiments d’une femme pour son mari.

Le Président se tourna vers Fastolfe.

— Etiez-vous au courant de cela, docteur Fastolfe ? C’était un robot de votre personnel.

Fastolfe, manifestement embarrassé, bredouilla :

— Je savais qu’elle avait de l’affection pour lui. Je la soupçonnais de se servir de lui sexuellement. Mais j’ignorais tout de cette comédie illégale, avant que monsieur Baley n’en parle.

— Elle est solarienne, dit Baley. Son concept du « mari » n’est pas aurorain.

— C’est évident ! s’exclama le Président.

— Mais elle avait suffisamment le sens des réalités pour garder cela pour elle, monsieur le Président. Elle n’a jamais parlé de cette comédie, comme l’appelle le Dr Fastolfe, à des Aurorains. Elle m’a avoué cela avant-hier, parce qu’elle voulait m’exhorter à poursuivre une enquête qui a beaucoup d’importance pour elle. Malgré tout, je pense qu’elle n’aurait pas employé ce mot si elle n’avait pas su que je suis Terrien, et capable par conséquent de comprendre le sens qu’elle lui donnait, et non le sens aurorain.

— Bien, dit le Président, je lui accorde au moins un minimum de bon sens, pour une Solarienne. Etait-ce là cet autre sujet que vous vouliez aborder ?

— Oui, monsieur le Président.

— Dans ce cas, il n’a aucun rapport avec l’affaire et ne peut jouer aucun rôle dans nos délibérations.

— Monsieur le Président, il y a encore une question, une seule, que je dois poser. Une question. Quelques mots et j’en aurai fini.

Baley parla sur le ton le plus persuasif possible, car tout dépendait de cela.

Le Président hésita.

— Accordé. Une dernière question.

— Merci, monsieur le Président.

Baley avait envie de la hurler, sa question, mais il se retint. Il n’éleva même pas la voix. Il ne montra pas du doigt. Tout en dépendait. Tout avait abouti à cela et pourtant il se rappela l’avertissement de Fastolfe et demanda d’un air presque indifférent :

— Comment se fait-il que le Dr Amadiro savait que Jander était le mari de Gladïa ?

— Quoi ? s’écria le Président en haussant ses sourcils broussailleux. Qui a dit qu’il était au courant ?

Comme on lui posait une question directe, Baley put continuer :

— Demandez-le lui, monsieur le Président.

Il fit simplement un signe de tête pour désigner Amadiro, qui s’était levé et le contemplait avec une horreur évidente.

77

Baley répéta, tout doucement, pour ne pas trop détourner d’Amadiro l’attention générale :

— Demandez-le lui, monsieur le Président. Il paraît très troublé.

— Qu’est-ce que ça signifie, docteur Amadiro ? Saviez-vous que ce robot était le prétendu mari de la Solarienne ?

Amadiro bafouilla, puis il pinça les lèvres un moment et se reprit. La pâleur qui avait envahi sa figure avait disparu, laissant la place à une sombre rougeur.

— Je ne comprends rien à cette accusation grotesque, monsieur le Président. Je ne sais pas du tout ce que cela signifie.

— Me permettez-vous de l’expliquer, monsieur le Président ? Très brièvement ? demanda Baley. (N’allait-on pas l’en empêcher ?)

— Je vous le conseille, répliqua sévèrement le Président. Si vous avez une explication, je serais curieux de l’entendre.

— Monsieur le Président, j’ai eu une longue conversation avec le Dr Amadiro, hier après-midi. Comme son intention était de me retenir jusqu’à ce que l’orage éclate, il a parlé plus longuement qu’il ne le prévoyait et, apparemment, plus imprudemment. Quand il a été question de Gladïa, il a parlé de Jander, négligemment, comme de son mari. J’aimerais savoir comment il avait connaissance de cela.

— Est-ce vrai, docteur Amadiro ? demanda le Président.

Amadiro était toujours debout, presque comme un accusé devant ses juges.

— Que ce soit vrai ou non n’a aucun rapport avec l’affaire dont nous délibérons, marmonna-t-il.

— Peut-être pas, mais je suis stupéfait par votre réaction à cette question, quand elle a été posée. Il me semble qu’il y a une signification à cela, que monsieur Baley et vous comprenez tous deux, mais qui m’échappe. J’aimerais comprendre aussi, par conséquent. Etiez-vous ou n’étiez-vous pas au courant de ces impossibles rapports entre Jander et la Solarienne ?

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