Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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« Il était là avant. »

Cela ne signifiait toujours rien, et pourtant il avait amené le Président à ses vues. Alors, est-ce que c’était significatif, si cela faisait partie d’un mécanisme sans corrélation aucune et qui ne paraissait pas indispensable ? Etait-ce un non-sens ?

Cela continua de l’irriter quand il se mit à table, en vainqueur mais sans le moindre sentiment de victoire. Il avait l’impression que le plus important lui échappait encore.

Et d’abord, est-ce que le Président serait fidèle à sa résolution ? Amadiro avait perdu la bataille mais ne faisait pas du tout l’effet d’un homme prêt à céder. Mais mieux valait lui rendre justice et supposer qu’il pensait sincèrement ce qu’il disait, qu’il n’avait pas été poussé par une vanité personnelle mais par son patriotisme d’Aurorain. Dans ce cas, il ne pourrait pas renoncer.

Baley jugea nécessaire d’en avertir Fastolfe.

— Docteur Fastolfe, je ne crois pas que ce soit fini. Le Dr Amadiro va continuer de lutter pour exclure la Terre.

Fastolfe hocha la tête, alors qu’on leur servait le repas.

— Je n’en doute pas un instant. Je m’y attends. Mais je ne crains rien, tant qu’il ne sera plus question de l’immobilisation de Jander. Cette affaire mise de côté, je suis sûr de pouvoir déjouer les manœuvres d’Amadiro dans la Législature. N’ayez pas peur, Baley, la Terre ne sera pas exclue. Et vous n’avez pas non plus à craindre pour votre personne une vengeance d’Amadiro. Vous allez quitter la planète et retourner chez vous avant le coucher du soleil. Et Daneel vous accompagnera, naturellement. De plus, le rapport que nous enverrons vous assurera, une fois de plus, une intéressante promotion.

— J’ai hâte de partir, avoua Baley, mais j’espère que j’aurai le temps de faire mes adieux. J’aimerais… j’aimerais revoir une dernière fois Gladïa, et dire aussi au revoir à Giskard, qui m’a probablement sauvé la vie hier soir.

— Très certainement, Baley. Mais mangez donc, je vous en prie.

Baley mangea, mais du bout des dents et sans rien savourer. Comme la confrontation avec le Président et la victoire qui avait suivi, les plats lui paraissaient singulièrement fades.

Il n’aurait pas dû gagner. Le Président aurait dû le faire taire. Amadiro aurait dû tout nier plus vigoureusement. Sa parole aurait été acceptée contre celle du Terrien, ou son raisonnement.

Mais Fastolfe jubilait.

— Je craignais le pire, dit-il. J’avais peur que cette réunion avec le Président soit prématurée et que rien de ce que vous pourriez dire ne parvienne à sauver la situation. Pourtant, vous vous êtes admirablement débrouillé. En vous écoutant, j’étais éperdu d’admiration. Je m’attendais à tout instant à ce qu’Amadiro exige qu’on préfère sa parole à celle d’un Terrien qui, après tout, était dans un état de demi-folie, sur une planète inconnue, en plein air…

— Sauf le respect que je vous dois, docteur Fastolfe, interrompit assez froidement Baley, je n’étais pas dans un état de demi-folie. Hier soir, c’était exceptionnel et c’est le seul moment où j’ai perdu le contrôle de moi-même. Pendant tout le reste de mon séjour ici, j’ai été parfois mal à l’aise, de temps en temps, mais j’ai toujours conservé toute ma lucidité. (Un peu de la colère qu’il avait réprimée à grand-peine durant la conversation avec le Président s’exprimait maintenant.) C’est seulement pendant l’orage, monsieur, et aussi, naturellement, pendant quelques instants dans le vaisseau spatial, avant l’atterrissage…

Baley ne sut absolument pas de quelle manière la pensée, le souvenir, l’interprétation lui vint, ni à quelle rapidité. L’idée n’existait pas et puis soudain, à l’instant suivant, elle était là, nette dans son esprit, comme elle l’avait toujours été et n’avait besoin que de la brusque déchirure d’un voile, de l’éclatement d’une bulle de savon pour resplendir.

— Par Jehosaphat ! murmura-t-il en abattant son poing sur la table au risque de casser la vaisselle. Par Jehosaphat !

— Qu’y a-t-il, Baley ? s’étonna le Dr Fastolfe. Baley le regarda fixement et n’entendit la question qu’avec du retard.

— Rien, docteur Fastolfe. Je pensais simplement à l’infernal toupet d’Amadiro, infligeant ces dommages à Jander et essayant ensuite de rejeter le blâme sur vous, s’arrangeant pour me rendre à moitié fou sous l’orage, hier soir, pour ensuite se servir de cela pour faire douter de mes déclarations. J’étais simplement… momentanément… furieux.

— Vous n’avez pas à l’être, Baley. En réalité, il est tout à fait impossible qu’Amadiro ait immobilisé Jander. Je persiste à penser que c’était un accident fortuit… Certes, il est possible que les investigations d’Amadiro aient accru les risques d’un tel accident, mais je préfère ne pas en discuter.

Baley n’entendit cela que d’une oreille. Ce qu’il venait de dire à Fastolfe était une pure invention et ce que répondait Fastolfe n’avait aucune importance. C’était (comme l’aurait dit le Président) sans rapport avec l’affaire. En fait, tout ce qui s’était passé, tout ce qu’il avait lui-même expliqué, ne comptait pas… Mais cela ne changeait rien.

Sauf un détail… au bout d’un moment.

Par Jehosaphat ! pensa-t-il encore une fois, et il attaqua soudain son repas, avec grand appétit et avec joie.

79

Une fois de plus, Baley traversait la longue pelouse, entre l’établissement de Fastolfe et celui de Gladïa. Il allait la voir pour la quatrième fois en trois jours et (son cœur se serra à cette pensée) pour la dernière.

Giskard l’accompagnait, mais à distance, plus préoccupé que jamais par ce qui les entourait. Pourtant, maintenant que le Président était au courant de tout, il n’était sûrement plus nécessaire de s’inquiéter pour la sécurité du Terrien, si jamais il y avait eu une raison. Finalement, c’était Daneel qui avait été en danger. Giskard n’avait probablement pas encore reçu de nouvelles instructions à ce sujet.

Une fois seulement il s’approcha de Baley, et à la demande de ce dernier qui l’appela pour lui demander :

— Giskard, où est Daneel ?

Rapidement, Giskard couvrit la distance qui les séparait, comme s’il lui répugnait de parler autrement qu’à voix basse.

Daneel est en route vers le cosmoport, monsieur, en compagnie de plusieurs autres robots du personnel, pour prendre des dispositions en vue de votre retour sur la Terre. Quand vous serez conduit au cosmoport, il vous y attendra et il sera dans le vaisseau avec vous. Il vous fera ses adieux au moment de vous quitter, une fois sur Terre.

— Voilà une bonne nouvelle. J’apprécie chaque instant passé en compagnie de Daneel. Et toi, Giskard ? Viendras-tu avec nous ?

— Non, monsieur. J’ai l’ordre de rester sur Aurora. Mais Daneel vous servira aussi bien en mon absence.

— J’en suis certain, Giskard. Il n’empêche que tu vas me manquer.

— Merci, monsieur, dit Giskard, et il battit en retraite aussi rapidement qu’il s’était approché.

Baley le suivit des yeux, en réfléchissant… Mais non, procédons par ordre, se dit-il. Il devait d’abord voir Gladïa.

80

Elle s’avança à sa rencontre pour l’accueillir et il pensa que tout avait changé en deux jours. Elle n’était pas joyeuse, elle ne dansait pas, elle n’était pas rayonnante ; elle avait toujours la mine grave d’une personne qui a subi un choc et une grande perte… mais l’aura d’inquiétude qui l’avait entourée s’était dissipée. Il émanait d’elle à présent une espèce de sérénité, comme si elle avait compris que la vie continuait malgré tout et qu’elle pourrait même, à l’occasion, être douce.

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