Robert Heinlein - Citoyen de la galaxie

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Citoyen de la galaxie: краткое содержание, описание и аннотация

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Le marché aux esclaves se tenait sur la Place de la Liberté, du côté du port spatial, en face du capitole des Neuf Mondes. Le marchand de chair humaine psalmodiait les enchères sur un ton monocorde, constamment interrompu par le rugissement des fusées.
Pourquoi un marché d’esclaves dans cet avenir lointain, dans cette Galaxie repue de progrès ? Pourquoi y vendre un jeune homme, Thorby, aussitôt après son arrivée ? Et qui est Thorby au juste ? Les gens sont libres. Chaque vaisseau spatial est un état souverain. Mais les Libres Marchands ont peut-être trouvé la pire solution au plus difficile problème : comment être humain et survivre dans toutes les situations. Et Thorby se pose une question : à quoi bon être un Citoyen de la Galaxie ?

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La police du Sargon agissait d’après un concept plus vieux que la justice : un homme était présumé coupable, et interrogé avec des méthodes de plus en plus vigoureuses jusqu’à ce qu’il parle… Leur réputation était telle qu’un prévenu avait généralement hâte d’avouer avant d’y être soumis. Mais Thorby était sûr qu’ils ne tireraient du vieil homme que ce que celui-ci consentirait à admettre.

Donc l’interrogatoire durerait longtemps.

Ils étaient peut-être en train de le travailler à cet instant même. Le garçon en eut l’estomac retourné.

Il devait tirer Pop de leurs griffes.

Mais comment ? Comment un ver de terre peut-il attaquer le Praesidium ? Il n’avait aucune chance contre eux. Baslim pouvait se trouver au fin fond d’un commissariat de quartier, l’endroit logique pour un prisonnier commun. Mais Thorby avait la conviction intime que Pop n’en était pas un… Auquel cas il pouvait être n’importe où, même dans les entrailles du Praesidium.

Le garçon aurait pu aller au bureau du commissariat pour demander où son maître avait été emmené, mais la considération pour la police du Sargon était telle que cette idée ne lui traversa même pas l’esprit. En fait, s’il s’y était présenté comme le parent d’un prisonnier sous interrogatoire, il se serait vite retrouvé dans une pièce close, questionné avec les mêmes moyens brutaux pour vérifier les réponses (et même en leur absence) extraites de Baslim.

Thorby n’était pas un lâche, mais il savait qu’il était inutile de donner des coups d’épée dans l’eau. S’il voulait faire quelque chose pour Pop, il devrait agir indirectement. On ne pouvait pas réclamer ses « droits », il n’en avait pas, d’ailleurs le garçon n’y avait même pas pensé.

La corruption était une solution éventuelle, mais pour un homme riche. Thorby avait moins de deux minimes. Le vol était le seul recours possible, mais dans ce cas, il avait besoin d’informations.

Il arriva à cette conclusion dès qu’il admit l’improbabilité de la mise en liberté du mendiant. Mais avec l’espoir fou que Baslim ait réussi à les convaincre de le laisser sortir, il lui mit un mot sur l’étagère qui leur servait de boîte aux lettres, où il disait qu’il reviendrait le lendemain. Puis il s’en alla.

Il faisait nuit quand il risqua un œil à la surface du sol. Il n’arrivait pas à décider s’il était resté dans les ruines une demi-journée ou une journée et demie. Cela l’obligea à changer ses plans : il avait d’abord eu l’intention d’aller voir Inga, la marchande de légumes pour lui tirer des renseignements. Au moins, il n’y avait pas de policiers dans les alentours. Il était à même de se déplacer librement à condition d’éviter la patrouille de nuit. Mais où ? Qui pourrait ou voudrait lui donner des informations ?

Thorby avait des douzaines d’amis, et en connaissait des centaines de vue. Mais ses relations étaient soumises au couvre-feu ; il ne les voyait qu’en plein jour et, dans la plupart des cas, il ne savait même pas où ils couchaient. Il y avait cependant un quartier qui n’était pas soumis au couvre-feu : la Rue de la Joie et quelques ruelles adjacentes. Au nom du commerce et pour le plaisir des visiteurs de l’espace, les bars, les salles de jeux et autres lieux hospitaliers de cette zone près du port, ne fermaient jamais leurs portes. Un homme du commun, ou même un affranchi, pouvait y rester toute la nuit, à condition de ne pas la quitter avant l’aube sans risquer d’être ramassé par une patrouille.

Thorby n’avait pas peur. Il ne voulait pas être vu et de plus il connaissait les habitudes de la police sur place. Ils se déplaçaient par deux, restaient dans les rues illuminées et ne quittaient leur secteur que pour réprimer les manifestations trop bruyantes qui transgressaient la loi. Mais dans l’optique de Thorby, la qualité essentielle de ce quartier résidait dans le fait que les ragots y étaient souvent en avance de plusieurs heures sur les nouvelles, de même les affaires troubles ignorées ou censurées par les organes de presse officielle.

Quelqu’un dans la Rue de la Joie saurait ce qui était arrivé à Pop.

Le garçon gagna le quartier louche en rampant sur les toits. Il se laissa glisser le long d’un conduit dans une ruelle obscure, se dirigea vers la Rue de la Joie, s’arrêta dans l’ombre, regarda à droite et à gauche par prudence et s’efforça de distinguer une personne de connaissance. Il y avait beaucoup de monde dans les parages, la plupart étaient étrangers à la ville. Thorby connaissait tous les propriétaires et tous les employés qui travaillaient sur la rue, mais il hésitait à rentrer dans un des cabarets, il risquait de se jeter dans les bras de la police. Il voulait trouver quelqu’un de confiance, qu’il pourrait emmener dans l’obscurité d’une impasse.

Ni patrouille ni visages amis non plus… Un instant, il y avait Auntie Singham.

Auntie Singham était la meilleure diseuse de bonne aventure parmi tous ceux, et ils étaient nombreux, qui exerçaient dans la Rue de la Joie. Elle ne prédisait que le bonheur. Si les faits manquaient de se produire, le client ne se plaignait jamais. La voix chaude d’Auntie était trop convaincante. Certains murmuraient qu’elle avait amélioré sa situation en renseignant la police, mais Thorby en doutait car Pop n’y croyait pas. Elle était une source probable d’informations, et le garçon décida de risquer le coup. Au pire, elle dirait aux policiers qu’il était encore vivant et en liberté… Ce qu’ils devaient savoir.

Au coin de la rue, à droite, se tenait le cabaret, le Port du Paradis. Auntie étalait son tapis sur le trottoir sous le nez des clients qui sortaient du spectacle en cours.

Thorby jeta un coup d’œil de chaque côté et se hâta le long du mur presque au niveau de l’établissement.

— Psst ! Auntie !

Elle chercha autour d’elle, eut un air stupéfait, puis son visage perdit toute expression. Sans remuer les lèvres, elle dit assez fort pour qu’il puisse l’entendre :

— Tire-toi, fiston ! Cache-toi ! Tu es devenu fou ?

— Auntie… Où le gardent-ils ?

— Rentre dans un trou et bouche-le derrière toi. Il y a une récompense pour ta capture !

— Pour moi ? Ne dis pas de bêtises, Auntie. Personne ne paierait quoi que ce soit pour moi. Dis-moi seulement où ils le tiennent. Le sais-tu ?

— Ils ne l’ont pas.

— Comment cela ?

— Tu n’es pas au courant ? Oh, mon pauvre garçon ! Ils l’ont raccourci.

Le choc fut tel que Thorby resta sans voix. Malgré ce que Baslim avait dit sur le moment de sa mort, il n’y avait jamais vraiment cru. Il était incapable d’imaginer que Pop ne serait plus là.

Il ne saisit pas le reste de sa phrase ; elle dut la répéter :

— Les flics ! Tire-toi !

Thorby lorgna par-dessus son épaule. Une patrouille de deux hommes s’avançait vers eux. C’était le moment de déguerpir ! Mais il était acculé entre la rue et un mur. La seule échappatoire possible était l’entrée du cabaret… S’il y entrait dans cette tenue et avec son statut social, la direction appellerait sûrement les policiers.

Mais il n’y avait pas d’autre solution. Le garçon tourna le dos aux agents et entra dans l’étroit foyer. Personne en vue. On en était au dernier acte, même le préposé aux rafraîchissements n’était pas là. Il vit un escabeau, et une boîte avec des lettres transparentes qui servaient à changer l’enseigne où on affichait le nom des artistes. Une idée, qui aurait rendu Baslim fier de son élève, lui traversa l’esprit. Il prit les deux objets et sortit à nouveau.

Il ne prêta aucune attention aux deux agents qui approchaient, plaça l’escabeau sous la petite enseigne luminueuse qui surmontait l’entrée et sauta dessus, en leur tournant le dos. La plus grande partie de son corps se trouvait en pleine lumière, mais sa tête et ses épaules restaient dans l’ombre au-dessus de la rangée de spots. Il commença méthodiquement à enlever les lettres du nom de la vedette.

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