Greg Bear - L'échelle de Darwin

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L'échelle de Darwin: краткое содержание, описание и аннотация

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Au fond d’une caverne des Alpes suisses, trois corps préservés par le froid depuis plus de dix mille ans : une famille préhistorique, néandertalienne, dont l’enfant semble curieusement moderne…
Découverte en Géorgie d’un charnier récent qui ne doit rien à la révolution ni à la guerre… Toutes les femmes étaient enceintes. Et le secret d’État pèse sur cette affaire.
Kaye Lang, généticienne de talent et peut-être de génie, découvre que la partie silencieuse de nos gènes recèle d’anciens virus susceptibles de s’éveiller. Et plus encore qu’une surprenante machinerie, enfouie dans nos gènes depuis des millions d’années, vient de s’enclencher.
Alors qu’une maladie terrifiante, le syndrome de SHEVA, se met à frapper les femmes.
L’humanité est-elle menacée, ou bien se prépare-t-elle à un nouveau bond sur l’échelle de Darwin, la voie de l’évolution ?

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Kaye eut une bouffée de colère impuissante. Elle voulait rester ici. Elle se sentait à l’aise ici.

— C’est si étrange, dit-elle à la fenêtre.

Comme pour lui répondre, le bébé lui donna un coup de pied.

Elle attrapa la chope et jeta le sachet dans l’évier. Alors qu’elle sirotait sa première gorgée, elle entendit un bruit de moteur puis le crissement des pneus sur le gravier.

Elle alla dans le séjour et s’immobilisa en découvrant la lueur des phares. Ils n’attendaient personne ; Wendell se trouvait à Seattle, le camion de location ne serait disponible que demain matin, Merton était à Beresford ; et elle croyait savoir que Sue et Jack se trouvaient dans l’est du Washington.

Elle envisagea de réveiller Mitch, se demanda si c’était possible dans son état.

— C’est peut-être Maria, ou quelqu’un d’autre.

Mais elle répugnait à approcher de la porte. Les lumières étaient éteintes dans le séjour et sous le porche, allumées dans la cuisine. Le rayon d’une lampe torche transperça la fenêtre et se posa sur le mur sud. Elle avait laissé les rideaux ouverts ; ils n’avaient pas de voisins, personne pour les espionner.

Il y eut un coup sec à la porte. Kaye consulta sa montre, appuya sur le bouton de la petite lampe bleu-vert. Sept heures.

Nouveau coup à la porte, suivi par une voix inconnue.

— Kaye Lang ? Mitchell Rafelson ? Bureau du shérif du comté, service judiciaire.

Kaye retint son souffle. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Elle n’était sûrement pas en cause ! Elle se dirigea vers la porte d’entrée, dégagea le verrou, ouvrit. Quatre hommes se tenaient devant elle, deux en uniforme, deux en civil, veste et pantalon de toile. Le rayon de la torche se posa sur son visage comme elle allumait la lumière du porche. Elle battit des paupières.

— Je suis Kaye Lang.

L’un des civils, un homme corpulent aux cheveux châtains coupés en brosse et au long visage ovale, s’avança d’un pas.

— Miz Lang, nous avons…

— Mrs. Lang, corrigea-t-elle.

— Entendu. Je m’appelle Wallace Jurgenson. Voici le docteur Kevin Clark, de la Direction de la Santé du comté de Snohomish. Je suis un représentant commissionné par la Brigade d’urgence sanitaire pour l’État de Washington. Mrs. Lang, nous sommes porteurs d’un ordre émis par la Brigade d’urgence sanitaire et contresigné par son antenne d’Olympia, État de Washington. Nous sommes chargés de contacter les femmes infectées et porteuses d’un fœtus SHEVA du second…

— Conneries, dit Kaye.

L’homme se tut un instant, légèrement exaspéré, puis reprit :

— D’un fœtus SHEVA du second stade. Savez-vous ce que cela signifie, madame ?

— Oui, mais c’est complètement faux.

— Je suis ici pour vous informer que, attendu le jugement du bureau de la Brigade d’urgence sanitaire et du Centre de contrôle et de prévention des maladies…

— J’ai travaillé pour eux.

— Je sais, dit Jurgenson.

Clark hocha la tête en souriant, comme ravi de la rencontrer. Les deux shérifs adjoints se tenaient en retrait, les bras croisés.

— Miz Lang, poursuivit Jurgenson, il a été établi que vous représentiez probablement un risque pour la santé publique. Vous et les autres femmes de cette région êtes en ce moment même contactées et informées de vos choix.

— Je choisis de rester où je suis, articula Kaye d’une voix tremblante.

Elle regarda les quatre hommes dans les yeux. Ils étaient propres, bien rasés, décidés, presque aussi nerveux qu’elle et très malheureux.

— Nous avons ordre de vous conduire, ainsi que votre époux, dans un refuge établi à Lynnwood par la Brigade, où vous serez détenus et recevrez des soins médicaux jusqu’à ce qu’on puisse déterminer si vous représentez un risque pour la santé publique.

— Pas question, dit Kaye en s’échauffant. C’est ridicule. Mon mari est malade. Il n’est pas en état de se déplacer.

Le visage de Jurgenson était sévère. Il se préparait à une action qu’il n’appréciait guère. Il jeta un regard à Clark. Les deux adjoints s’avancèrent, et l’un d’eux faillit trébucher sur un caillou. Jurgenson déglutit puis reprit la parole, son souffle visible dans l’air frais.

— Le docteur Clark peut examiner votre époux avant notre départ.

— Il a une migraine. Une céphalée. Il en a de temps en temps.

Dans l’allée attendaient une voiture portant l’écusson du shérif et une petite ambulance. Plus loin, la vaste pelouse élimée de la propriété était contenue par une barrière. Kaye sentait l’odeur de la terre humide et du sol campagnard apportée par la brise nocturne.

— Nous n’avons pas le choix, Miz Lang.

Kaye ne pouvait pas faire grand-chose. Si elle leur résistait, ils se contenteraient de revenir avec des renforts.

— Je vous suis. Mon mari ne doit pas être déplacé.

— Vous risquez d’être porteurs tous les deux, m’dame. Nous devons vous emmener tous les deux.

— Je peux examiner votre époux et voir si son état peut être amélioré par un traitement médical, intervint Clark.

Kaye sentait venir les larmes, et ça la rendait furieuse – frustration, impuissance, solitude. Elle vit Clark et Jurgenson regarder derrière elle, entendit un bruit, se retourna, comme redoutant une embuscade.

C’était Mitch. Il avançait d’un pas saccadé, les yeux mi-clos, les mains tendues, pareil au monstre de Frankenstein.

— Qu’y a-t-il, Kaye ? demanda-t-il d’une voix pâteuse.

Le simple fait de parler lui arrachait des grimaces de douleur.

Clark et Jurgenson reculèrent d’un pas, et l’adjoint le plus proche déboucla son holster. Kaye se retourna et leur lança un regard mauvais.

— Ce n’est qu’une migraine ! Il a la migraine, bon sang !

— Qui est-ce ? demanda Mitch.

Il faillit s’effondrer. Kaye se précipita vers lui, l’aida à rester debout.

— Je n’y vois pas très bien, murmura-t-il.

Clark et Jurgenson échangèrent quelques paroles inaudibles.

— Veuillez le conduire sous le porche, Miz Lang, ordonna Jurgenson d’une voix tendue.

Kaye vit que l’adjoint avait dégainé son arme.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Ils viennent de la part de la Brigade, expliqua Kaye. Ils veulent qu’on les accompagne.

— Pourquoi ?

— Il paraît que nous sommes contagieux.

— Non, fit Mitch en se débattant.

— C’est ce que je leur ai dit. Mais nous ne pouvons rien faire, Mitch.

— Non ! hurla Mitch en levant le poing. Approchez-vous que je puisse vous voir, que je puisse vous parler ! Laissez ma femme tranquille, nom de Dieu.

— Veuillez vous avancer sous le porche, m’dame, dit l’adjoint.

Kaye avait conscience du danger. Mitch n’était pas en état d’agir rationnellement. Il était capable de tout pour la protéger. Ces hommes avaient peur. Vu le contexte horrible, des atrocités pouvaient se produire sans que leurs auteurs soient châtiés ; on allait peut-être les abattre et brûler leur maison, comme s’ils étaient des pestiférés.

— Ma femme est enceinte, dit Mitch. Laissez-la tranquille, s’il vous plaît.

Il tenta d’avancer vers la porte. Kaye le guidait sans cesser de le soutenir.

L’adjoint garda son arme pointée sur le porche, mais il la tenait désormais des deux mains, les bras tendus. Jurgenson lui dit de la rengainer. Il secoua la tête.

— Je ne veux pas qu’ils fassent une connerie, chuchota-t-il.

— Nous allons sortir, dit Kaye. Ne soyez pas stupides. Nous ne sommes ni malades ni contagieux.

Jurgenson leur ordonna de franchir la porte et de descendre du porche.

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