Robert Heinlein - En terre étrangère

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Les membres de la première expédition vers Mars périrent tous. Sauf un : Valentine Michael Smith, né sur Mars, élevé par les Martiens, recueilli et ramené sur Terre, à l'âge de vingt ans par la deuxième éxpédition vers Mars, au début du XXIe siècle.
Physiquement Valentine Michael Smith était humain.
Mentalement, il était martien.
La seule analogie qui convînt pour le définir était celle des enfants-loups, des enfants élevés par des loups. Mais les martiens n'étaient pas des loups. Leur culture était plus complexe que celle de la terre.
Le premier problème de Mike : survivre sur la Terre ! Tout lui était agression : la pesanteur, la pression atmosphérique, et surtout les hommes…
Le second problème fut pour lui de comprendre en quoi et pourquoi les hommes différaient des martiens et pourquoi ils étaient malheureux…

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Jill avait fait comprendre à Mike qu’il ne devait jamais faire en public des choses sortant de l’ordinaire. Mais Mike gnoqua un embranchement…

Le shérif prenait visiblement plaisir à témoigner de l’« impudicité » de ces femmes lorsque soudain shérif et juge se retrouvèrent tous nus.

Jill et Mike sortirent en profitant de la bousculade – ainsi que les accusées. La foire plia bagages et alla dans une ville plus honnête. Personne ne relia le miracle à Mike.

Jill n’oublierait jamais l’expression du shérif. Elle voulut rappeler mentalement à Mike la tête impayable que fit ce lourdaud de shérif… mais c’était impossible à dire en martien, comme tout ce qui avait trait à la drôlerie. Leurs liens télépathiques s’accroissaient sans cesse, mais en martien seulement.

(Oui, Jill ?) répondit-il en esprit.

(Rien ; plus tard.)

Ils approchaient de l’hôtel, et Jill sentit l’esprit de Mike ralentir. Elle préférait vivre sous la tente, mais il lui manquait une vraie baignoire. La douche, ce n’était pas mal, mais rien ne vaut un vrai bain, bien chaud. Ils descendaient donc parfois à l’hôtel et louaient une voiture. Mike ne partageait pas son horreur de la crasse. Il était devenu aussi propre qu’elle, mais seulement parce qu’elle l’avait rééduqué. Il pouvait d’ailleurs rester immaculé sans jamais se laver, de même qu’il n’avait plus jamais besoin d’aller chez le coiffeur, maintenant qu’il savait comment Jill aimait qu’il fût coiffé. Mais Mike adorait toujours autant s’immerger dans l’eau de la vie.

L’ Impérial était miteux et désuet, mais l’« appartement nuptial » possédait une grande salle de bains. Jill alla faire couler l’eau dès leur arrivée, et ne fut nullement surprise de se trouver soudain déshabillée pour le bain. Cher Mike ! Il savait qu’elle adorait faire des achats et ne manquait jamais une occasion de la débarrasser d’objets divers en les faisant basculer dans le nulle part. Il l’aurait fait quotidiennement si elle ne lui avait pas dit qu’elle risquait de se faire remarquer en changeant trop souvent de vêtements.

« Merci, chéri ! lui cria-t-elle. Viens ! »

Mike avait préféré se déshabiller plutôt que de faire disparaître ses vêtements : contrairement à Jill, il ne prenait aucun plaisir particulier à acheter des vêtements neufs. Il lui semblait que leur seule utilité était de protéger contre les intempéries ; et encore n’en avait-il même pas besoin pour cela. Ils entrèrent dans le bain face à face ; elle recueillit de l’eau dans ses mains et les approcha des lèvres de Mike. Le rituel n’était pas indispensable, mais Jill aimait leur rappeler inutilement une chose qui était de toute évidence vraie pour toute l’éternité.

Puis, elle lui dit : « Je repensais à la tête que faisait cet horrible shérif, c’était vraiment trop drôle !

— Il avait l’air drôle ?

— Oh oui, très !

— Explique-moi en quoi il était drôle. Je ne comprends pas la plaisanterie.

— Euh… je ne crois pas que je pourrai. Ce n’était pas vraiment une plaisanterie – pas comme les jeux de mots ou d’esprit, que l’on peut expliquer.

— Je n’avais pas gnoqué que c’était drôle. Dans le shérif comme dans le juge, je ne gnoquai qu’un très grand mal. Si je n’avais pas su que cela te déplairait, je les aurais fait disparaître.

— Mike chéri. » Elle lui toucha la joue. « Tu es gentil. C’était mieux de faire ce que tu as fait. Ils ne l’oublieront pas, et il n’y aura jamais plus d’arrestations pour indécence dans cette ville. Mais je voulais te dire que je suis désolée que notre numéro ait été un four. J’ai fait de mon mieux pour écrire ce texte, mais je ne suis pas plus du métier que toi.

— C’était de ma faute, Jill. Tim dit vrai : je n’ai jamais compris les jobards, mais chaque jour passé avec les forains me les a fait gnoquer de plus près.

— Il ne faut pas les appeler « jobards », chéri, ni « gogos » surtout maintenant que nous ne sommes plus avec les forains. Ce sont des gens, tout simplement.

— Je gnoque qu’ils sont des gogos.

— Peut-être, Mike, mais ce n’est pas poli.

— Je m’en souviendrai.

— As-tu décidé où nous allons ?

— Non, mais quand le moment sera venu, je saurai. » C’était vrai, Mike savait toujours. Depuis son premier saut de la docilité à la domination, sa force et son assurance n’avaient fait que s’accroître. Le garçon qui trouvait fatigant de soutenir un cendrier en l’air pouvait non seulement le tenir en l’air tout en faisant d’autres choses, mais exercer au besoin une force énorme. Elle se souvenait de ce camion qui s’était enlisé. Vingt hommes essayaient de le dégager. Mike leur prêta main forte, et la roue arrière se souleva de l’ornière. Mais il était devenu sophistiqué, et faisait en sorte que personne ne se doutât de rien.

Et un jour, il avait gnoqué que, pour faire disparaître les choses, il n’était pas nécessaire qu’elles soient mauvaises ; cette règle ne s’appliquait qu’aux êtres vivants, gnoquants. Une robe n’avait pas besoin d’être « mauvaise ». Pour les objets inanimés, la règle n’était bonne que pour les « petits ». Un adulte agissait comme bon lui semblait.

Elle se demanda en quoi consisterait son prochain changement. Mais cela ne l’inquiétait pas : Mike était sage, et il était bon. « Mike, ça ne serait pas bien d’avoir Dorcas, Anne et Myriam dans le bain avec nous ? Et aussi père Jubal et les deux garçons… toute notre famille !

— Il faudrait une plus grande baignoire.

— Ça ne fait rien d’être serrés. Quand irons-nous les voir, Mike ?

— Je gnoque que ce sera bientôt.

— Bientôt à la mode martienne ou terrestre ? Qu’importe, chéri, ce sera lorsque l’attente sera accomplie. Ce qui me rappelle que tante Patty arrive bientôt – bientôt à la mode terrestre. Lave-moi, tu seras gentil. »

Elle se mit debout ; la savonnette se souleva du porte-savon, se promena sur son corps, alla se remettre en place, et la couche de savon qui la recouvrait se mit à mousser. « Ouïe, tu me chatouilles !

— Je te rince ?

— Je me plonge. » Elle le fit et se releva. « Il était temps. » On frappait à la porte. « Chérie ? Tu es décente ?

— J’arrive, Pat ! » Elle ajouta à voix basse : « Sèche-moi, Mike. »

Ce fut fait instantanément, jusqu’à la plante des pieds. « Chéri ? N’oublie pas de t’habiller. Patty est une dame, pas comme moi.

— Je n’oublierai pas. »

Jill passa un peignoir et se hâta vers la porte. « Entrez, Pat. Nous prenions un bain. Mike vient tout de suite. Je vais vous chercher à boire – vous prendrez un second verre dans le bain. Il y a de l’eau chaude en pagaille.

— J’ai pris une douche après avoir mis Gueule de Miel au lit, mais… j’adorerais prendre un vrai bain. Ah, ma petite Jill, je ne suis pas venue ici pour me servir de votre salle de bains, mais parce que votre départ me brise le cœur.

— Nous ne perdrons pas le contact. » Jill s’affaira au bar. « Tim avait raison. Notre numéro a besoin d’être mis au point.

— Mais non, il est très bien. Quelques gags, peut-être… Hello, Smitty. » Elle lui tendit une main gantée. En ville, Mrs. Paiwonski portait toujours des gants, des robes montant jusqu’au cou et des bas. Elle ressemblait (ce qu’elle était, d’ailleurs) à une veuve respectable d’un certain âge, mais bien conservée.

« Je disais à Jill, continua-t-elle, que vous aviez un très bon numéro. »

Mike sourit. « Vous vous moquez de nous, Pat. Il pue.

— Mais non, mon bon Smitty. Il lui faudrait peut-être un peu plus de punch, quelques gags. Ou bien vous pourriez diminuer un peu le costume de Jill. Vous êtes bien faite, ma chérie. »

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