Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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— S’il vous plaît… saint père.

— Très bien. Tournez-vous et baissez un peu la tête… (Elle s’est en fait agenouillée et j’ai mis la main sur sa tête.) Par l’autorité dont je suis investi en tant que ministre ordonné de la seule et véritable église catholique de Jésus-Christ, Fils de Dieu le Père et par le pouvoir du Saint-Esprit, je te bénis en tant que sœur dans le Christ. Ainsi soit-il !

J’entendis des amen en écho autour de nous et je m’aperçus alors que nous avions eu tout un public. J’étais très embarrassé. Je n’avais pas la certitude, et en fait je ne l’ai toujours pas, que je disposais de la moindre autorité pour accorder des bénédictions au sein même du paradis. Mais cette brave femme me l’avait demandé avec insistance et je n’avais pu refuser.

Lorsqu’elle me regarda, il y avait des larmes dans ses yeux.

— Je le savais ! Je le savais !

— Vous saviez quoi ?

— Que vous étiez un saint. Et maintenant, vous la portez !

J’étais sur le point de demander : « Je porte quoi ? » quand se produisit un miracle mineur. Soudain, je me voyais d’un point de vue extérieur : vêtu d’un pantalon kaki, sale et froissé, d’une chemise de l’armée avec de larges taches de sueur sous les aisselles, le rasoir dans ma poche de poitrine, une barbe de trois jours, des cheveux trop longs… et, là, juste au-dessus de ma tête, une auréole grande comme un parapluie, étincelante, éblouissante !

— Redressez-vous, dis-je aussitôt, et cessez de nous faire remarquer, ma sœur.

— Oui, père. (Et elle ajouta :) Vous ne devriez pas être assis ici.

— C’est à moi qu’il revient d’en juger, ma sœur. Maintenant, parlez-moi de vous.

Je regardai autour de nous tandis qu’elle se rasseyait et je surpris le regard d’un ange qui se tenait seul, un peu plus à l’avant du chariot-bus. Il/elle me fit signe de m’approcher.

J’en avais assez de l’arrogance des anges et, dans un premier temps, j’affectai d’ignorer son geste d’invite. Mais tous, autour de moi, l’avaient remarqué tout en affectant de ne rien avoir vu. Mais ma compagne, sous l’effet de l’émoi religieux, me murmurait d’un ton pressant :

— Très saint homme, la personne angélique veut vous voir.

Je cédai donc, d’abord parce que c’était plus facile, ensuite parce que j’avais une question à poser à l’ange. Aussi je me levai pour m’avancer vers la partie avant du bus.

— Vous voulez me voir ?

— Oui. Vous connaissez le règlement. Les anges devant, les créatures au fond et les saints au milieu. Si vous vous asseyez dans le fond avec les créatures, vous leur donnez de mauvaises habitudes. Comment pouvez-vous espérer maintenir vos privilèges de saint si vous ignorez le protocole ? Veillez à ce que ça ne se renouvelle pas.

Je songeai sur l’instant à plusieurs répliques, qui toutes n’avaient rien de très religieux mais je me contentai de demander :

— Puis-je vous poser une question ?

— Posez-la.

— Combien de temps ce bus va-t-il mettre pour atteindre le fleuve du trône ?

— Pourquoi me le demander ? Vous avez l’éternité devant vous.

— Dois-je comprendre par là que vous ne le savez pas ? Ou que vous ne voulez pas me le dire ?

— Allez donc vous asseoir dans la section qui vous est réservée. Immédiatement !

Je retournai donc à l’arrière pour essayer de me trouver une place. Mais mes compagnons s’étaient tous rapprochés et ne me laissaient aucun siège vacant. Personne ne disait un mot et tous les regards me fuyaient. Il était évident que nul ne souhaitait me voir plus longtemps défier l’autorité d’un ange. Je soupirai et m’assis enfin dans la section médiane du bus, seul dans ma splendeur, saint solitaire de ce véhicule. A supposer que je fusse réellement un saint.

J’ignore combien de temps il nous fallut pour atteindre le trône. Au paradis, la lumière ne varie jamais d’intensité et le temps ne change pas. De plus, je n’avais pas de montre. Il s’écoula simplement une longue période d’ennui. D’ennui ? Mais oui. Certes, un palais splendide construit entièrement avec des pierres précieuses est une vision sublime. Comptez-en dix et vous aurez dix spectacles absolument merveilleux, chacun différent de l’autre. Mais, au bout d’une centaine de kilomètres, la visite risque de vous amener au sommeil. Laissez-moi vous dire que mille kilomètres comme ça, c’est très, très ennuyeux. J’en vins à espérer l’apparition d’un vieux garage, d’une décharge, d’un parking de voitures d’occasion, ou (mieux encore) d’un terrain vague, d’une prairie, d’une pelouse avec des fleurs.

La nouvelle Jérusalem est une cité d’une absolue beauté. Je puis en témoigner. Mais, durant ce long trajet, j’appris que la laideur est parfois bien utile.

Je n’ai jamais su qui avait conçu la Cité sainte. Dire que Dieu a donné son autorisation, tant pour la conception que pour la construction, est un axiome. Mais la Bible ne cite pas les architectes, non plus que les constructeurs. On parle de « grand architecte » lorsqu’il est question de Jéhovah, mais c’est dans Freemason, et pas dans la Bible. Il m’advint pourtant une fois de poser la question à un ange.

— Qui a conçu la Cité ?

Il ne fronça pas les sourcils, il ne prit pas cet air dédaigneux que la plupart affectent : en fait, il ne semblait pas pouvoir considérer cela comme une question. Mais, pour moi, ça le restait : Dieu avait-il créé (conçu et construit) la Cité sainte lui-même, jusqu’à la plus petite pierre précieuse ? Ou bien avait-Il délégué Ses pouvoirs ?

Quelle que soit la réponse, la Cité sainte, sachez-le, a un inconvénient de taille, selon moi. Et surtout ne me dites pas qu’émettre un jugement de valeur sur l’œuvre de Dieu est un blasphème. Cet inconvénient est vraiment très sérieux.

Nulle part on n’y trouve la moindre bibliothèque.

Une bonne bibliothèque qui a passé son existence à répondre à toutes sortes de questions, cosmiques ou triviales, serait bien plus utile au paradis qu’une cohorte d’anges arrogants. Il doit y avoir des légions de vieilles dames capables au paradis, car il faut une patience de saint, et même celle de Job, pour être une bonne bibliothécaire pendant plus de quarante ans. Mais, pour mener leur fonction à bien, il faut aux bibliothécaires des livres, des registres, toutes ces sortes de choses qui sont les outils de leur profession. Si on leur donnait leur chance, je suis convaincu qu’elles pourraient très rapidement se charger des registres et des catalogues… mais où se procurer les livres ? Au paradis, je n’ai pas noté la présence d’un seul éditeur.

En fait, il n’existe pas d’industrie au paradis. Ni même d’économie. Lorsque Jéhovah décréta, après que nous eûmes été chassés du jardin d’Eden, que les descendants d’Adam devraient gagner leur pain à la sueur de leur front, il inventa l’économie moderne qui fonctionne en fait depuis 6 000 ans à peu près.

Mais pas au paradis.

Au paradis, Il donne à chacun son pain sans qu’il soit nécessaire de recourir à la sueur. En vérité, le pain quotidien n’est pas un besoin au paradis. On ne peut pas y mourir de faim, on ne peut même pas ressentir une petite fringale. A peine, si l’on veut, pour profiter d’un des nombreux restaurants, réfectoires ou boîtes à lunch qui abondent au paradis. Le meilleur hamburger que j’aie jamais mangé, c’est dans un tout petit resto, sur le bord du fleuve, tout près de la place du Trône. Bon, mais encore une fois je vais plus vite que mon histoire.

Une autre lacune, certes moins grave, c’est l’absence de jardins. Je veux dire que l’on n’en trouve guère qu’à proximité de l’arbre de vie, tout près du trône et du fleuve, si l’on excepte quelques rarissimes jardins privés, disséminés dans la Cité. Je crois savoir quelle en est la raison et, si je ne me trompe pas, il est aisé d’y porter remède. Jusqu’à ce que nous arrivions au paradis (je parle des humains pris par l’Extase ainsi que des morts ressuscités dans le Christ), presque tous les citoyens de la Cité sainte étaient des anges. Les exceptions, qui représentaient à peu près un million, étaient des martyrs de la foi, des enfants d’Israël tellement saints qu’ils étaient montés au Ciel sans avoir personnellement rencontré Jésus (c’est-à-dire aux environs de l’an 30 avant Son règne), plus un autre groupe venu de contrées ignorantes, composé d’âmes vertueuses qui ne connaissaient même pas l’existence du Christ. Ainsi, les anges constituaient quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population de la Cité sainte.

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