Robert Silverberg - Operation Ganymède

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Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.
Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage… à la mort !

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Hills gloussa et expliqua:

— Nous sommes en orbite depuis trois heures. Vous ne flotterez donc pas. Mais, en revanche, si vous avez faim, vous trouverez de quoi vous sustenter à l’avant.

Seul dans son coin, Kennedy absorba des aliments synthétiques. Insipides, mais nutritifs. Les membres de l’équipage avaient déjà mangé et jouaient aux cartes dans l’habitacle. Kennedy fut à la fois choqué et amusé de voir quatre hommes barbus et crasseux accroupis autour d’un bidon de fuel vide au lieu de contempler la splendeur des cieux qui s’étendaient devant eux. Les joueurs ne remarquèrent pas davantage sa présence. Kennedy s’éclipsa discrètement, mangea, dormit, lut, s’efforçant de tuer le temps comme il pouvait. Deux jours passèrent. Trois peut-être. Las de contempler le ciel, il commença à écrire une lettre à Marge, mais la déchira et reprit sa lecture… jusqu’à ce que l’énorme masse de Jupiter surgisse des ténèbres.

Pour la deuxième fois, il avala la petite pilule et sombra dans un sommeil profond. Dès qu’il se réveilla, il aperçut par le hublot un vaste champ de neige et murmura, sans émotion particulière:

— Ganymède…

Il faisait jour. Le jour étant une espèce de semi-pénombre spectrale de monde lunaire qui durait sept jours terrestres. Telle une lance céleste, Jupiter semblait fondre sur Ganymède. Kennedy crut reconnaître la lune Io à côté de l’énorme planète, mais pour l’essentiel, il émanait de ce monde un silence inquiétant. La voix rauque du capitaine Hills intima par l’interphone:

— Mains en poche, tout le monde! Nous sommes arrivés! Monsieur Kennedy, à l’avant!

Celui-ci s’exécuta. Sizer, tenant une combinaison semblable à un corps désarticulé, vint à sa rencontre. Il l’aida à l’enfiler et recommanda:

— Surtout, ne touchez à rien. Évitez autant que possible d’éternuer. Et à la moindre anomalie, criez, fort et vite! Compris?

Kennedy tenta de secouer la tête, s’appliquant machinalement à bouger comme un robot en dépit de la souplesse relative de la combinaison qui lui donnait une désagréable sensation de chaud et de froid.

Dehors, un vent d’une violence inouïe balayait le paysage, envoyant d’énormes nuages de neige tourbillonner dans l’air terriblement glacé. Avec une consternation mêlée d’horreur, Kennedy commençait à mesurer le gouffre qui séparait la fiction de la réalité. Jamais, même dans ses délires les plus fous, il n’avait imaginé une telle rudesse. Tout à coup ses descriptions lui parurent plus proches d’une partie de pique-nique que de la survie dans un environnement hostile.

Une fourgonnette pressurisée stoppa au bas de la passerelle. Kennedy descendit maladroitement, s’attendant presque à voir un Gany à la place de l’homme à la barbe rousse installé au volant. Dès que l’équipe fut au complet, la camionnette se dirigea vers un ensemble de constructions préfabriquées à peine visibles dans la faible lueur du jour.

CHAPITRE X

La camionnette les débarqua dans un sas à air. Sorte de petite cellule étroite sentant le renfermé et donnant sur une grande pièce tout à fait terrestre: murs blancs en béton armé, plafond en polyéthylène isolant, mobilier métallique… Seuls les hublots munis de double verre épais qui remplaçaient les fenêtres rappelaient qu’on était dans un monde extraordinaire. Pourtant, Kennedy se sentait mal à l’aise. Débarrassé de sa combinaison, il s’efforçait d’inhaler, à petites doses, une odeur âcre et glacée de matière synthétique qui lui donnait la nausée. Il se dandinait nerveusement sur ses jambes, avec l’impression désagréable d’être délesté d’une bonne partie du poids de son corps, sans pouvoir flotter pour autant.

À 16 heures locales, il rencontra l’équipe qui vivait là en permanence: une douzaine d’hommes barbus et crasseux. Rien à voir avec les colons propres et bien mis qu’il avait imaginés. Le directeur de la colonie, Gunther, vint l’accueillir. C’était un petit homme trapu, brun, aux yeux vifs, ayant un accent de loubard, des manières de caïd. Il écrasa la main de Kennedy d’une poignée musclée puis le regarda un moment comme un chef de gang scrute un minus. On était loin de la courtoisie presque aristocratique de Lester Brookman!

Prenant un ton de reporter en mission, Kennedy commença:

— Voilà: je suis ici pour…

Gunther trancha brutalement:

— Je sais! D’après les documents que j’ai reçus vous séjournerez ici trois semaines, jusqu’au départ du vaisseau. Tout à l’heure un de mes hommes vous conduira dans votre chambre: caserne B! Deuxième étage!

Kennedy sourcilla. Il ne s’attendait pas à subir une discipline militaire. Il eut envie de rappeler vertement à Gunther qu’il avait été détaché, temporairement, auprès de la SDEE, et que, à ce titre, il n’avait de comptes à rendre à personne. Mais il se ravisa, se disant que n’importe qui serait timbré après un séjour ininterrompu de huit mois dans ce désert de glace.

Gunther poursuivait, nettement menaçant:

— Il est formellement interdit de fumer sous le dôme! Respectez toutes les interdictions d’accès aux zones strictement réservées au personnel! Si vous avez des questions à poser, adressez-vous à moi, et à moi seul! Vu?

Gunther avait fixé Kennedy avec des yeux durs et avait poursuivi sur sa lancée:

— Vous savez utiliser une combinaison?

Kennedy secoua négativement la tête.

Gunther eut un reniflement sec:

— Pas étonnant!

Puis, se tournant vers un des membres de l’équipe:

— Jaeckel! Prenez-le en charge dès demain matin, jusqu’à ce qu’il sache manipuler la combinaison au quart de tour!

Il revint à Kennedy et ajouta comme s’il s’agissait d’un détail sans importance:

— Ça peut servir: on ne sait jamais quand la maison va s’effondrer et cela arrive souvent.

Il marqua une courte pause, avant de conclure:

— Vous visiterez les lieux dès que vous le voudrez… pourvu qu’un de mes hommes soit libre. Des questions?

— Quand pourrais-je voir des… indigènes?

Kennedy perçut distinctement une lueur ambiguë dans les yeux de Gunther. On eût dit qu’il cherchait à s’esquiver. Mais non. La réponse tomba comme un couperet:

— Vous les verrez quand je le déciderai! En aucun cas vous ne devrez vous aventurer dehors, sans ma permission. C’est un ordre! D’autres questions?

Kennedy grimaça un sourire averti:

— Non, non. Pas pour l’instant.

Gunther désigna aussitôt un jeune homme blond, un peu à l’écart du groupe et ordonna:

— Engel! Montrez-lui sa chambre!

La chambre était, en fait, une espèce de petit box équipé d’un lit de camp, d’un lavabo et d’un cabinet. Un hublot donnait sur une courette commune aux trois bâtiments constituant le poste. Le tout ressemblait à une chambre miteuse d’hôtel de quartier malfamé. Découragé, Kennedy se laissa tomber sur le lit avec un grand soupir. Engel réglait le radiateur. Kennedy se retourna pour l’observer: la trentaine, maigre, presque frêle, Engel semblait déplacé dans cet univers carcéral où tout parlait d’endurance, de résistance physique, de discipline de fer.

Kennedy lui sourit:

— Quelle est votre spécialité?

— La linguistique. J’étudie la langue gany et j’avoue que cela me passionne. Vous savez…

Engel s’arrêta de parler brusquement, comme par méfiance, mais Kennedy avait remarqué que le linguiste aurait pu disserter des nuits entières sur ce sujet. Il décida de relancer la conversation:

— C’est compliqué?

— Pas du tout. Comme toutes les langues agglutinantes, d’ailleurs.

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